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09/01/2023

MON REFUGE LPO AU JOUR LE JOUR

Rappels permanents:

a- La recherche des diverses rubriques se fait dans la colonne de gauche sous les albums photos et le calendrier.

b- Les textes relatifs aux photos des albums ne sont pas visibles en option diaporama.

c- Pour ressortir d'un album photos, cliquez sur l'en tête kavalicot blog

9 janvier 2023:

Mes meilleurs voeux à vous tous et en souhaitant un assagissement de la planète avec l'arrêt de la guerre en Ukraine et le calme au Brésil victime hier d'un quasi coup d'état sans oublier les situations tendues en Iran, Syrie et bien d'autres pays qui sont sur la corde raide.

Je viens encore vous parler d'oiseaux.

Dans la mangeoire face à nous aux premières loges dans la cuisine, nous voyons surtout des nuées de moineaux. Pourtant depuis le 27 décembre, deux nouveaux venus ont fait grimper le compteur à 50.

En premier, un épervier s'est posé sur une branche du cerisier puis il est venu sur une petite table de la terrasse. En tout il est bien resté 20 minutes.

Evidemment tous les passereaux avaient déserté les lieux. Il s'agissait d'un épervier mâle au beau poitrail rose. La femelle conforme à l'habitude a le même dessin mais de couleur grise moins voyante, elle est aussi plus imposante.

Puis le lendemain un corbeau est venu lui aussi dans le cerisier. En ville nous ne voyons que des corneilles.

 

 

14 mai 2022:

Astuce composteur:

Si vous avez un composteur, vous connaissez la corvée de sécateur pour réduire les petits rameaux à l'état de bâtonnets de moins de 10 cm. Taille indispensable si vous ne voulez pas peiner à mélanger le tas et pour une accélération du phénomène de décomposition. Pour ma part j'ai deux solutions :

  • prendre ma cisaille à deux mains et découper le tas à même le composteur. C'est long et vous attrappez les déchets par le bout des lames avec peu de force de coupe.

  • prendre une gerbe de rameaux de la main maladroite, (avec des gants c'est mieux, depuis que je m'en sers je n'ai plus de bobo aux mains), la gauche pour moi et en prenant un seul manche de la cisaille, l'autre étant en appui sur le bord du composteur, l'abaisser pour couper. Puis relever le manche en calant l'autre, reprendre ma gerbe 10 cm plus loin et recommencer. C'est efficace, mais bancal.

Aussi j'ai pensé me fabriquer un support pour me faciliter la tâche.

L'idée en tête, j'ai cherché dans mon capharnaüm les ingrédients de mon ouvrage.

Un vieux madrier et un tube pvc de canalisation (pas de gouttière) ont fait l'affaire.

J'ai vissé le tube en biais sur le madrier et le tour était joué.

Il y a quand même eu un petit problème. Le manche passait pile poil dans le tube mais une fois vissé, les têtes empêchaient le passage du manche. J'ai fraisé les trous concernés et c'est passé.

J'aurai pu prendre un tube plus gros, mais le jeu manche/tube aurait gêné la manœuvre.

Le fraisage ayant fragilisé le système, en préventif je vais renforcer la liaison madrier/tube avec 2 brides.

Fonctionnement simple : Je pose le madrier sur les bords du composteur et découpe facilement et rapidement les pleines poignées de végétaux. Ce matin pour les poules, j'ai même découpé en brins de 2/3 cm des touffes d'herbes fauchées précédemment à la faucille. Vous allez dire qu'elles sont chouchoutées, mais si je leur donne en vrac elles en mangent très peu. Là tout a été englouti.

Nettement plus rapide qu'avec un couteau ou des ciseaux.

La coupe finie, je sors la cisaille et la mets à l'abri.

 

Astuce cisaille :

Pour maintenir un bon tranchant, j'affûte aisément la cisaille grâce aux petites plaques émerisées que l'on trouve dans tous les magasins de bricolage. Cela marche aussi pour sécateurs et ciseaux de ménage. Ca ne vaut pas le rémouleur, mais il ne passe plus dans les rues...

 

1er avril 2022:

La nouba de Foufou:

A 15h15 sous nos yeux ébahis Foufou fait le pitre.

L'écureuil est revenu, Il court dans l'herbe à 5/8 mètres de nous blottis bien au chaud au sein de la maison.

Dehors 3°, ça caille.

Il entre dans le résineux dont je parle sur les photos de 2012, monte dans les branches mais se fait chasser par un merle qui a probablement établi un nid.

Il court à droite, à gauche, saute en l'air, va sur le tronc du bouleau, monte jusqu'à près d'un mètre, fait 3 fois le tour et revient "twister" dans l'herbe en faisant des demi-tours fulgurants.

Puis il fouine à un endroit bien précis, sort une noisette, se met à la grignoter puis l'enfouit vite fait et recommence sa mascarade. Après 2 minutes de spectacle il court vers le forsythia encore en fleurs et disparaît.

Concert d'applaudissements de notre part.

L'appareil photo n'était pas prêt, il n'a pas été félicité.

Merci Foufou!

16 mars 2022:

Quelques nouveautés au programme.

Dans l'album oiseaux vous retrouverez les geais, gros-becs casse noyaux et pinsons du nord.

Pour casser ces fameux noyaux et atteindre leur amande, le gros-bec exerce une pression de 60kg avec son bec. Si je peux vous donner un conseil, évitez de vous faire pincer.

J'ai eu récemment la chance de voir 2 gros-becs sur la mangeoire à 3 mn. d'intervalle. L'un coloré et l'autre plus pâle. J'en ai déduit qu'il s'agissait d'un couple où comme toujours la femelle est bien plus terne afin de ne pas être remarquée par le prédateur.

Je n'avais pas revu de pinsons du nord depuis longtemps. C'est chose faite, ils sont encore présents alors que l'hiver n'a pas été vraiment rude. Bizarre.

J'ai aussi eu le plaisir de voir en décembre ou janvier mon 48ème oiseau qui est monté en spirales dans le noyer, puis le cerisier. Les connaisseurs l'ont déjà identifié, il s'agit du grimpereau.

Hélas, en contre-partie j'ai constaté que ma ruche n'avait pas supporté l'hiver. Est-ce le phénomène d'effondrement?

Un crève coeur!

 

Dans l'album petites bêtes vous trouverez un joli compagnon du jardin, un écureuil que l'on apercevait rarement de temps en temps.

Il est bien resté 10 mn. sur la pelouse où nous l'avons vu gratter l'herbe pour déterrer une noisette. Que du bonheur!

26 décembre 2021:

Je viens vous souhaiter de bonnes fêtes de fin d'année.

Soyez prudents dans vos rencontres, covid oblige.

Je suis en train de compléter les albums photos petites bêtes et oiseaux. Vous y trouverez pseudo-scorpion du poulailler, pic vert et pic épeiche vus cette année devant la cuisine.

13 août 2021:

Nouvelles de la ruche:

Fin d'hiver trop chaude et printemps froid et humide = zéro miellée.

Pollen et nectar étaient récoltés en petite quantité pour subvenir aux besoins de la colonie, mais bien trop insuffisante pour alimenter une hausse.

Côté négatif: je n'ai pas de miel cette année.

Côté positif: les abeilles ne se sont pas usées en récoltes forcenées et elles devraient être en très bonne santé.

Elles étaient en position d'une ruche sauvage qui ne récolte que pour ses besoins.

 

Autre conséquence du mauvais temps de début d'année: Au moins sur Orléans       ( mon association l'abeille olivetaine est logée à la même enseigne), absence du frelon asiatique soit une totale tranquillité du cheptel. J'avais capturé 5 fondatrices au printemps, mais il devait bien y en avoir d'autres. Les intempéries leur ont été fatales. Un répit pour 2021 et peut être 2022 et 23 en étant optimiste. Il faudra qu'ils arrivent d'ailleurs pour nous recoloniser

30 juillet 2021:

Je renais.

En couleur sur les textes de septembre et mai récents j'ai inclus quelques précisions.

J'ai re-rectifié "La croisière" dans les histoires poétiques (elle est enfin visible) et ajouté un chapitre aux brèves citoyennes.

10 avril 2021: 

Hier trois gouttes d'eau se battaient en duel. Afflux d'oiseaux dans les buvettes pour prendre leur bain.
Le pigeon ramier voulant se laver consciencieusement essayait de présenter la face interne de ses ailes à la pluie. Joli et amusant.

Juste après, le premier rouge-queue de l'année.

4 janvier 2021:

J'espère que 2021 nous fera en partie oublier la galère passée. Je nous souhaite une vaccination rapide et bonne année à vous.

Dans les histoires poétiques, le texte "La croisière" était illisible. Il est corrigé.

30 septembre:

Coucou! je vous ai abandonné tout l'été, misérable que je suis.

Pourtant j'étais censé avoir du temps. A croire que plus on en a et moins on en fait. Je n'ai pourtant pas eu l'impression de le perdre. Si je vous dis que le dernier jour d'école début juillet, j'écrivais encore sur "padlet" à une classe de CM1 que j'avais accompagnée durant le confinement à la demande de la maîtresse.

Beaucoup d'occupations y compris au jardin qui n'a jamais été aussi bien préparé pour hélas un résultat mitigé pour cause de coups de chaud successifs, mais j'avoue abandon de poste avec vous.

Séance de rattrapage:

La photo de l'abeille fouisseuse révélée en mai a été prise après l'avoir vue à plusieurs reprises pénétrant entre les mottes de terre d'un espace que je venais de griffer pour de futures plantations. En la voyant ressortir et tenter sa chance un peu plus loin, j'ai compris que mon griffage avait détruit son habitat. Pardon !

Sous son corps, elle tenait avec ses pattes une feuille découpée de forme ovale, plus grande qu'elle.

Les deux photos suivantes ont été prises 2 jours plus tard et c'est là que je l'ai vue se glisser sous un parpaing dans le nouvel abri qu'elle avait trouvé.

Je l'ai appelée "la rosière" car souvent elle découpe des feuilles de rosier en ovale et en rond, mais elle utilise également bien d'autres végétaux. Quand vous repèrerez ce genre de trous sur vos rosiers, pensez à elle et allez la voir travailler à sa découpe.

Observez les gravures de l'album photos "petites bêtes", au fond d'un trou qu'elle a creusé, l'abeille confectionne avec les morceaux de feuilles une suite de cellules savamment assemblées en forme d'épi. Les ovales servent à faire le corps de la cellule et le rond constitue le bouchon. Dans chaque cellule, comme les abeilles solitaires maintes fois décrites dans des notes précédentes, elle dépose pollen, nectar, pond son oeuf (fille ou garçon) et l'obture.

Quand l'épi est terminé, elle tasse un bouchon de terre dans le col du trou et bonne chance...

Elle porte le nom d'abeille megachile qui regroupe un grand nombre d'abeilles solitaires. Sur la seconde gravure vous la verrez utiliser des pétales de pavot ou de coquelicot.

Revenons à la photo qui la montre en compagnie d'une mouche.

Dommage qu'un gendarme ne soit venu au même moment constater le stationnement illicite de l'un d'entre eux.

Nous aurions vu ensemble :

1- Le gendarme: aptère: sans ailes.

A l'origine tous les insectes avaient des ailes. Le "pyrrhochoris aptèrus" est l'un des rares insectes aptères. Par exemple si les milliards de fourmis de par le monde n'ont pas d'ailes, elles dépendent toutes des princes et princesses qui eux sont ailés.  J'en profite pour vous confirmer que le perce-oreille ou forficule vole. J'en ai recueilli un qui avait terminé son vol dans une cuve à eau. Son petit sac  à dos reçoit ses grandes ailes savamment repliées.

 

2- La mouche: diptère: 2 ailes.

Beaucoup de mouches possèdent une autre paire d'ailes atrophiées que l'on nomme haltères. Elles leur permettent de s'équilibrer pour faire du vol stationnaire.

3- L'abeille: hyménoptère: 4 ailes.

Pourquoi ce mot compliqué?

Hyménée, dieu romain du mariage, fils de Bacchus et de Vénus.

Au repos les ailes de l'abeille sont libres.

Pour voler, des crochets de l'aile postérieure s'accrochent à une gouttière de l'aile antérieure. Les ailes de même côté se marient.

Ainsi pour le portrait d'une abeille, le fait qu'une mouche pique-assiette se soit invitée frauduleusement, m'a amené a dégoiser pendant 5 minutes.

Merci la mouche, pftt.

Je plaisante.

Merci pour de vrai la mouche.

 

 

 

29 mai:

En même temps que les petites abeilles, je suis tombé sur une scène singulière avec Roméo et Juliette. (Photo dans bébêtes.)

Les amoureux sont étonnants par leur posture, j'y vois vraiment de la tendresse.

28 mai 2020:

10h55, me revoilà.

Flûte! la fauvette à tête noire (en fait marron, une femelle), vient se baigner dans les bacs sur la terrasse face à moi.

Voilà 5 mn. quand j'ai allumé le PC c'est le mâle qui était venu. Je n'avais que le smartphone sous la main. Insuffisant derrière la porte-fenêtre

Maintenant je suis armé. L'appareil photo me permettra de les prendre depuis la table de la cuisine, s'ils reviennent. Les moineaux eux, ne se privent pas.

Dans l'album "végétaux", il y a déjà l'orchidée bouc dont j'ai beaucoup parlé. Dans l'herbe haute, il y en a 3 cette année et 4 ophrys apiféra.

L'orchidée bouc, de loin, n'est pas séduisante, mais de près c'est une merveille. Je vous rajoute des photos toutes fraîches.

 

Dans une pelouse tondue très ras, inutile de vous promener avec votre appareil photo.

Dans la mienne, excusez l'erreur, dans mon pré disais-je, des nids spontanés de fourmis, des bébés sauterelles, (des bébés mante religieuse chez des voisins), des papillons, des fleurs et des petites abeilles attirent votre regard. Sauterelle trop petite pour la photo, moins du demi-centimètre, mais une grande fleur des champs, isolée non loin des orchidées, me fait signe.

Une petite abeille, environ 1 cm, fait la nage indienne dans ses pétales.

Je pense que les très nombreux pétales l'obligent à se coucher pour mieux atteindre le nectar. Pas sûr.

Voir les photos. (album petites bêtes)

Sur l'une d'entre elles une autre abeille fait du sur-place. Je ne l'avais pas vue avant visionnage.

 

Le lendemain, je griffais un petit bout de terrain pour effectuer quelques repiquages.

Une petite abeille volait autour de moi. Dans ses pattes, elle tenait un morceau de feuille de rosier, plus longue que son corps. Elle entrait dans le sol entre 2 mottes de terre mais ne tardait pas à ressortir pour recommencer  le même scénario un peu plus loin.

En fait par mon griffage, j'avais détruit son nid enfoui sous terre. Désolé, je ne savais pas.

Exemple à un tout petit niveau de l'impact néfaste de l'humain sur la nature.

Il s'agissait d'une abeille solitaire fouisseuse. Le morceau de feuille de rose devait servir à fabriquer des petites alvéoles pour loger ses bébés dans son nid souterrain.

Si vous observez un rosier, il n'est pas rare de voir des feuilles percées de petits trous découpés par cette abeille.

 

 

28 avril 2020:

Un laps de temps au jardin:

Je suis en train d'ameublir une partie du jardin qui a passé l'hiver à nu.

Tout le reste était couvert soit avec de l'intissé, soit avec de la paille et du crottin de cheval. A cet endroit ce n'a pas été difficile, le sol était relativement souple.

Dans la première partie c'est une autre paire de manches de grelinette.

Au passage je vous recommande cet instrument.

Vous ne peinez pas des reins comme c'est le cas avec la pelle-bêche ou la fourche. Ma terre est assez lourde et j'utilise la fourche.

Quand, à un lointain noël, mon épouse m'a offert la grelinette, j'ai donné le motoculteur à un ami et depuis je greline.

Inconvénients du motoculteur:

- Racines de chardons ou de liseron hachées par les lames = autant de morceaux qui repoussent,

- Vers de terre hachés menus comme les racines. Eux ne repoussent pas contrairement à ce qui se dit parfois. Pourtant, ils sont indispensables à la vie de la terre.

- L'humus de surface se retrouve noyé dans la masse et le fond moins riche en bactéries utiles vient prendre sa place en surface.

Ces différents éléments ont été déterminants dans le choix de la grelinette.

Le motoculteur est pratique mais il a tout faux.

Il est certain que je vais moins vite mais au moins je n'ai pas besoin d'aller dans une salle de gym.

Si je vous ai convaincu, mon conseil d'achat sera de prendre le modèle de la vraie grelinette que je possède, c'est à dire avec les dents courbes et non les dents droites.

 

Le laps à pris de l'ampleur...

 

Une petite pluie fine se met à tomber. J'observe le ciel. Ce n'est qu'un petit nuage.

Je me réfugie près le poulailler et je reste debout, protégé par le petit débordement de toit.

Les poules me rejoignent. Nous sommes tous les 8 bien alignés contre le mur. Pas une plume ne dépasse, surtout pas les miennes. Le vent tourne et la pluie vient arroser mes sabots et les poules. Les sabots restent stoïques, les poules rouspètent. Douillettes, va!  Une poule quitte l'abri précaire, passe devant moi et va se mettre au sec sous la haie. C'est Verdun, un repaire de nids de poules, des trous partout, parfois seule la tête dépasse. Une autre va la rejoindre, puis en ordre dispersé mon troupeau s'égaille.

Je reste seul et je ne peux même pas aller me fourrer à 4 pattes avec elles. J'en pleurerai si je n'avais d'autres solutions:

- à ma droite le poulailler à proprement parler où je peux grimper sur un perchoir, s'il veut me supporter,

- à ma gauche la porte de l'abri débarras/jardin,

- la porte de la maison à 20 mètres, mais je risque de me noyer sous 34 gouttes d'eau.

 

La 8ème poule sort du poulailler et va picorer le grand et vieux chou kale que j'ai arraché pour leur donner. Il est passé fleurs et les abeilles ne s'y aventurent plus. Avec son inertie au sol, le chou offre de la résistance et la poule peut arracher des lambeaux de feuilles. Si je mets une feuille toute seule, la poule ne peut l'arracher et a du mal à manger.

Il est intéressant de comparer une poule et une mésange.

La mésange bleue ou charbonnière, les plus en vue, (7 ou 8 grammes), attrapent une graine de tournesol dans la mangeoire avec leur bec. Elles s'envolent vers une branche, maintiennent la graine avec une patte et la picorent pour enlever l'enveloppe avant de manger l'intérieur.

Les poules assistées, 1 à 2 kg,  que nous avons créées, n'ont pas le réflexe de poser une patte sur leur nourriture pour pouvoir la dépecer.

 

Tandis que la poule se nourrit sous quelques gouttes d'eau, je regarde le ciel.

Surprise: Deux martinets sont très haut dans le ciel juste sous les nuages.

Puis 3 autres arrivent. Ce sont les premiers que j'observe cette année.

Avant depuis mon refuge, j'avais vu passer de tous les côtés une quinzaine de pigeons ramiers dont un groupe de 7.

L'un d'entre eux s'est posé sur le cerisier dont les fruits commencent à se colorer. Même vertes ils les mangeaient, alors maintenant, ils ne vont pas se priver. Ils m'en laisseront, c'est dans nos accords.

Je range les outils, ils me faut noter tout ce vient de se passer. A mi-chemin de la maison, l'entourage s'illumine. Le soleil est de retour.

J'entre à la maison. Il est 17h48. C'était un laps de temps qui a duré une dizaine de minutes.

 

25 avril 2020:

Photos des bébés cloportes dans leur maison. Le cloporte est le seul crustacé entièrement terrestre.

Je profite de ce thème pour vous dire qu'un fois, en faisant du terrassement en Charente maritime, j'ai déterré des cloportes roses. Je n'avais pas d'appareil photo et n'ai pas pu immortaliser ma découverte. Ce n'est pas rare, en bord de mer il existe des cloportes terrestres roses. Dans le même temps, le composteur n'accueillait pas de vers (terrain sableux), mais des centaines de cloportes gris qui faisaient le même travail de décomposition que les vers. Je dirais même qu'à la fin de l'hiver le compost était bien plus fin que celui d'un composteur classique avec vers. Depuis, j'ai introduit des vers qui sont maintenant majoritaires au détriment des cloportes. Si j'avais su, j'aurai pas fait...(comme dirait petit Gibus).

Quand sur internet je cherche cloporte, gendarme ou puceron, je tombe sur des exterminateurs voulant se débarrasser de ces bêtes.    

  - Le cloporte ne mange que des matières organiques en décomposition, éventuellement il évite le pourrissement des chairs des animaux morts en nous protégeant des maladies                                                                                                   

- Le gendarme se nourrit de la sève des végétaux, mais ce n'est pas une grande gêne. Nécrophage, il mange les animaux morts et nous protège de la même manière que le cloporte.

- Le puceron est désagréable dans les arbres ou sur les fleurs, certes!

Si vous mettez un insecticide, vous allez tuer abeilles, syrphes, petits coléoptères et mille variétés de diptères qui fréquentent ces végétaux en même temps que les pucerons. C'est cher payé!

Les solutions:

1- Au printemps, semez quelques graines de fèves en quelques points du jardin.

Les coccinelles  viendront se régaler et pondront les futures générations qui seront prêtes à accueillir les nouveaux pucerons.

2- La plupart du temps les pucerons arrivent par le sol.

Il suffit de plier en deux un ruban collant (genre ruban armé gris de bricolage) sur lui même et d'entourer le tronc d'arbre ou les pieds des rosiers. Auparavant secouez le rosier ou le jeune arbre pour faire tomber les fourmis qui pourraient se trouver sur les tiges. Quand à ceux qui restent sur les feuilles ou les fleurs, vous les aspergez à l'aide d'une bouteille d'eau au bouchon percé et avec vos doigts, gantés ou non vous faites tomber les visiteurs indésirables.

Pour l'arbre, c'est plus difficile de le secouer. Il suffit de mettre le ruban avant que les pucerons ne l'aient envahi en attirant au passage les fourmis friandes du miellat qu'ils produisent.

Surveillez régulièrement vos rubans.

Lors de grosses invasions, j'ai vu plusieurs générations successives de pucerons, gris, noirs, verts... se lancer à l'assaut du cerisier. Ils avaient réussi à former une masse triangulaire collée sur le ruban et le reste de l'armée s'apprêtait à envahir la position.

Je suis arrivé pile poil pour renouveler le barrage.

 

4 avril 2020:

Ayant passé la journée dans le jardin, une fois encore je plains les familles confinées en lieu fermé.

Anecdotes du jour:

- A la surface du sol, contre la terrasse, de légers mouvements ont attiré mon attention.

C'était une noix à la coque éventrée où quelques gendarmes festoyaient.

A leur grande déception, j'ai ouvert la coque. Les cerneaux étaient en parfait état de conservation. Je les ai déposés, émiettés, dans la mangeoire aux oiseaux. Eux m'ont remercié.

Perdant/gagnant...

Quelques temps plus tard, je préparais une planche pour semer des oignons de Florence. J'y ai trouvé une grosse noix provenant du noyer du voisin.

Elle était intacte. Je l'ai ouverte et j'ai découvert un village de bébés cloportes. La partie charnue de la noix avait disparu*. Je suppose qu'elle a servi de biberons.

Je l'ai refermée et l'ai déposée dans un lieu où les habitants ne seront pas dérangés.

(Photo en attente, mon cordon me joue des tours.)

* La mémoire retient le principal et néglige le reste:

Quand le soir j'ai écrit ce que j'avais vu dans la journée, me revenait surtout en tête les bébés cloportes dans la 1/2 coque vide.

La photo que j'ai réussi à extraire de mon appareil montre que dans l'autre moitié, les cerneaux étaient pratiquement intacts.

29 mars 2020:

A- Je me suis épanché dans la rubrique "brèves citoyennes", allez vous y plonger.

B- Pour ceux qui ne connaîtraient pas, je vous conseille "la minute nature" sur youtube. C'est bref mais très intéressant et les thèmes sont nombreux.

C- Dans cette période confinée, comme beaucoup d'entre nous je me diversifie en essayant des recettes.

Aujourd'hui c'était la gouiche. Oui je sais, à vos souhaits.

Kézaco que ce bidule?

C'est le dentier de tante Ursule, répondrez-vous.

Et ben non? C'est un clafoutis berrichon. (photos avant et après cuisson dans rubrique astuces)

Par hasard, je suis tombé, heureusement sans mal, sur le site suivant:https://www.lanouvellerepublique.fr/indre/commune/eguzon-chantome/eguzon-fete-la-chataigne-2

Allez vous-y promener et vous ferez la connaissance de Dédé et Didier en station devant leur étonnant four mobile. Ce sont les rois de la gouiche.

J'ai donc fait mon gâteau et l'ai mangé tout chaud.
Je ne vous donnerai pas mes impressions pour ne pas vous faire saliver ou vous effrayer. Vous voici devant un dilemme...

D- Je viens de m'apercevoir que tous les commentaires étaient fermés depuis longtemps. Pourquoi? Vous pouviez toujours essayer de me joindre...

C'est désormais ouvert.

 

24 mars 2020:

Frais mais beau temps.

J'ai planté un reliquat de patates de l'an dernier qui étaient germées. 3 rangs.

A un moment, un rouge-gorge est venu me voir. Son intérêt pour les vers de terre débusqués était plus fort que ma présence. Il était à 1,5m, tournait sa tête et me regardait. Bien sûr je ne bougeais pas mais lui parlais doucement. Puis il est venu picorer un petit ver fin d'environ 6 cm de long et l'a trituré pendant une dizaine de secondes avant de l'engloutir. Il était à 30 cm de mon pied droit. Du bonheur.

Je vous parle de nouveau de la dame de 11H. sur l'arrière de la maison, près du jardin.

Sur l'avant la pelouse, plutôt un champ d'herbes, est envahie de superbes primevères qui ont toujours été là. Et elles prospèrent! voir les photos

22 mars 2020

En cette période de confinement, J'ai de tendres pensées pour le personnel soignant quel qu'il soit et pour les efforts qu'ils nous offrent au quotidien pour nous qui sommes relativement à l'abri. Grand merci à eux ainsi qu'à tous ceux dont le travail de commerce, transport ou autre les contraint à des déplacements également. Sans oublier les agents d'entretien et de ménage et surtout policiers, gendarmes et pompiers (probablement les soldats prochainement) en présence permanente sur le terrain et confrontés bien trop souvent à l'incivilité absurde de sombres imbéciles, merci à eux.

J'ai de la chance, un grand jardin et des arbres en fleurs. Les prunus sont passés, l'abricotier aussi et cerisiers et pêchers ont pris le relais ainsi que le forsythia et une cascade de roses blanches qui ne saurait tarder.

Aussi pour ceux qui sont bloqués en appartement avec en plus des enfants difficiles à contenir je souhaite par mes récits, contes et photos donner un peu d'air frais qui leur manque tant.

Je vous renvoie une fois de plus à mon conte du printemps "Lilas" qui vient d'arriver dans la morosité générale.

Dans la rubrique "confinement" que je viens de créer je vous donne la recette du pain platine que nous faisons régulièrement à la maison.

De quoi occuper petits et grands qui pourront physiquement "mettre la main à la pâte"

 

18 mars 2020:

Bonjour.

Je pourrai dire encore une fois que je sors d'hibernation alors que je sens dans le quartier, dans la venelle et dans la rue comme une léthargie dûe au confinement décrété. Bien qu'après midi j'entendais de l'effervescence dans une maison voisine, peut être un anniversaire.

J'ai passé tout l'après-midi à préparer le jardin pour les prochains semis et plantations et à commencer l'élagage d'une haie envahissante. Dur dur après la paresse hivernale, je vais bien m'y adonner 3 ou 4 fois.

Bon j'ai pas mal de choses à raconter.

Dans l'immédiat je vais vous orienter vers l'écoute en podcast d'une interview réalisée par le journaliste Michel Limoges de Radio Bresse. J'ignore le temps de la disponibilité, donc autant s'y atteler rapidement.

Cela intéressera en priorité les parents, accompagnants et toutes personnes ayant des liens avec des familles de sourds-muets afin qu'elles transmettent le message.

Cela peut aussi intéresser les conteurs, chanteurs, enseignants-es et toute personne devant parler devant un auditoire.

Cela pour la bonne raison que la personne reçue par le journaliste, une grande amie rencontrée lors de randonnées et avec qui nous continuons d'arpenter les sentiers de France et Navarre, possède une diction exemplaire.

Vous comprendrez pourquoi elle a ce talent en écoutant son parcours familial.

Pour être plus proche de sa fille elle a sacrifié son travail et a appris le langage des signes. (et le parler articulé qui l'accompagne)

Le lien est:

- Radio bresse,

-  émissions,

- grand format,

- Myriam Delarbre.

Le thème de cette émission est le musée des sourds-muets de Louhans dont Myriam est l'une des guides bénévoles.

 

 

Au passage, ce musée est hébergé par une aile de l'Hôtel-Dieu de Louhans.

La visite de ce dernier est incontournable  il est bien plus beau et mieux nanti que celui de Lyon. La visite guidée commentée par une ex-danseuse classique est un bonheur.

Un hôtel-Dieu n'est pas un lieu de culte, mais anciennement un établissement géré par l'Eglise et donnant l'hospitalité aux malheureux, orphelins et servant de halte aux pélerins.

Ainsi, si vous vous égarez dans ce beau pays, vous pourrez faire visite double.

 

16 novembre:

J'avance. Si, si, cela ne se voit pas, car cette fois j'avance caché.

RENDEZ VOUS DANS L'ALBUM "PETITES BÊTES DU JARDIN", dernières photos.

La construction étonnante et toutes les explications vous y attendent.

IL S'AGIT PROBABLEMENT DE MON PLUS INTERESSANT "REPORTAGE".

3 novembre 2019:

Beaucoup de retard dû à un changement de messagerie que j'ai du mal à gérer, ainsi que des difficultés de récupération de photos.

Pour l'instant voici un petit récapitulatif  depuis mai:

En juin une fois encore la présentation du jardin a suscité beaucoup d'intérêt.

Jeudi et vendredi les CM1 de Louis Guillou, 5ème (SVT) de Dunois puis un groupe d'anciens de la maison de retraite Ste Cécile ont précédé le public le samedi 15.

Le 29 juin l'association des venelles organisait une présentation/vente de produits d'artistes dans nos jardins. Nous en hébergions 6 dont certains de très belle facture. Malheureusement une température de 39° a rebuté nombre de visiteurs.

Samedi 26 octobre la caravane des enfants munis chacun de leur lampion a déambulé en musique dans nos venelles.

L' envol des lanternes célestes a foiré. même si nous avons été épargné ce jour par les intempéries, l'air était tant chargé d'humidité qu'elles n'ont pas réussi à s'élever.

Les nombreuses soupes gratuites et les gaufres et vin chaud ont rétabli le moral des troupes.

 

Malgré la canicule le jardin n'a pas mal résisté, sauf les choux grillés sur pied.

Un fort paillage et 15 mn d'arrosage automatique au pied tous les 3 jours a pu entretenir tomates, concombres, bettes, rhubarbe et courges.

Je viens de ramasser ces dernières, longue de Nice, rouge vif d'Etampes, butternut et potimarron.

Les planches en permaculture commencent à se montrer à la hauteur de leur réputation: 2 potimarrons pour 9 kg et 4 butternut pour 12kg. Je vous laisse deviner la suite de la récolte...

En attente,

- une construction étonnante photographiée sur mon cabanon,

- de curieux organismes marins que j'ai tenté de sauver.

- et les oiseaux du moment.

A bientôt.

 

27 mai 2019:

Après la découverte du merle à plastron, les observations des oiseaux présents sur ou au dessus de mon terrain d'habitation à Orléans s'élèvent maintenant au nombre de 46. Il faut dire que notre beau quartier des venelles est préservé du bétonnage et offre une belle concentration de verdure.

Détail:

accenteur mouchet,

buse,

chardonneret, corneille,

étourneau sansonnet,

faucon crécerelle, fauvette à tête noire/ grisette,

geai, gobe-mouche, grive draine/ musicienne, gros bec,

héron, hirondelle rustique,

martinet noir, merle noir/ à plastron, mésange bleue/ charbonnière/ huppée/ longue queue/noire, moineau, mouette,

pic épeiche/ mar/ vert, pie, pigeon biset/ des villes/ ramier, pinson des arbres/ du nord, pouillot véloce, poule d'eau,

roitelet triple bandeau, rossignol, rouge-gorge, rouge-queue noir/ à front blanc,

sitelle,

tarin des aulnes, tourterelle, troglodyte mignon,

verdier.

Attention, cela ne signifie pas que tout va bien et l'exemple du merle à plastron découvert récemment ne peut faire oublier la chute avérée du nombre total d'observations.

 

Comme tous les ans, ce lieu sera l'un de 39 jardins ouverts sur le département dans le cadre de la manifestation "mon jardin au naturel" organisée par LNE (Loiret Nature Environnement). Voir programme ci-dessous identique à celui de juin 2018.

Je ne serai pas présent le 16 mais pourrai vous recevoir le samedi 15 juin.

Des classes de l'école Louis Guilloux et du collège Dunois vous précèderont.

 

 

7 mars 2019:

A - Mercredi dernier nous avons emmené 2 petits enfants, 10 et 13 ans, au château de Guédelon, le fameux château du moyen âge en construction avec les moyens de l'époque. (Sauf les câbles de levage pour des raisons de responsabilité et d'assurance.)

Tout est fabriqué sur place et les explications dispensées dans les nombreux ateliers des différents corps de métiers sont très appréciées des petits et des grands.

En descendant du chemin de ronde par un escalier de bois, je voyais un couple de bergeronnettes printanières, au bec empli d'insectes, qui depuis le logis seigneurial, piquait vers l'escalier et remontait. J'ai vite compris leur manège. le public nombreux gênait l'accès de leur nid.

Quand l'un d'entre eux a réussi à nourrir les petits j'ai vu le trou d'accès sous l'escalier.

Malheureusement pour eux, ils ont dû attendre la fin de l'afflux des visiteurs pour être convenablement nourris.

C'est lors de leurs rares accès au nid que j'ai découvert que comme les mésanges bleues et charbonnières (et probablement toutes les mésanges), les bergeronnettes sont propres au nid car les parents repartent avec le sac fécal des petits. (Voir photo ancienne d'une mésange bleue dans l'album oiseaux).

B - Le mois dernier, à la tombée de la nuit, je voyais dans mon jardin un bizarre merle avec un bandeau blanc sur le torse. Mon appareil photo, qui voit bien mieux que moi, m'a montré le détail en pointe. Il s'agit d'un merle à plastron. Je n'en avais jamais entendu parler. Je ne l'ai pas revu.

Voir photo.

C - Scoop, à l'instant 21h50,  en faisant le tour de la maison pour fermer les volets j'ai vu Néness un beau hérisson de belle taille déjà. Il trottait le long d'une planche de petits pois. Aux abris les limaces!

D - Côté abeilles, j'attends la naissance d'une reine de l'abeille Olivetaine pour redémarrer une ruche avec l'aide de cadres garnis de 2 ruches extérieures.

 - Samedi après-midi, un très gros frelon s'était piégé dans une tente de protection de tomates déjà en place. C'était assurément une fondatrice.

Comme je suis dans l'attente d'en attraper une pour garnir un piège que j'élabore, c'était une aubaine.

Malheureusement mes espoirs ont été déçus car c'était une fondatrice de  frelon européen et non asiatique. Je l'ai libérée. J'en avais assez tué l'an dernier car avec la sécheresse et la disette, eux aussi s'attaquaient aux abeilles.

F - Lors d'une visite le mois dernier à l'école Louis Guilloux, la maîtresse m'a montré un nid de frelons asiatiques sur un arbre jouxtant l'école.

Conclusion: Encerclées par 2 nids, à 10mn à pied, 1 mn pour ces prédateurs, mes ruches n'avaient aucune chance de survie.

 

 

 

3 mars 2019:

 

En 2017 et 2018 j'évoquais la naissance de rouges-queues ou mésanges en avril ou en mai.

 

Le 6 février, voilà un mois, je m'en vais à un rendez-vous. En quittant la maison, dans l'allée qui mène au portail, je trouve un bébé mésange au sol, mort. Mes connaissances ne me permettent pas de différencier une très jeune mésange charbonnière d'un bleue. Je pense qu'il doit s'agir de l'une d'entre elles, courantes dans mon jardin. Elle avait du duvet sur le corps et les ailes portaient un début de plumes. Elle avait donc environ 5/7 jours.

Un nichoir non occupé à proximité et des trous dans ce vieux prunus qui est en fleurs depuis 3 jours. J'ai exploré ces trous sans succès, mais je n'ai vu que le tronc. Il y en a t'il d'autres dans les branches?

Donc elle serait née vers le 1° février, pondue vers le 19 janvier suite à des ébats amoureux autour du 16 janvier.

J'étais un peu à "la bourre" et n'ai pas pris le temps de retourner chercher l'appareil photo. (je n'ai pas eu le réflexe smartphone, balaise...).

Deux heures plus tard, à mon retour, un chat était sous l'arbre en question. Curieusement l'oiseau avait disparu et mon projet photo, mijoté entre temps, s'était envolé.

Les questions à se poser sont:

a- Etaient-ce des parents écervelés?

b- Le temps exceptionnellement doux est-il fautif?

c- Le réchauffement climatique est-il en cause?

 

Mes réponses:

a- peut-être

b- oui

c- probablement

 

 

 

 

10 janvier 2019:

Meilleurs voeux à tous à l'aube de cette nouvelle année.

Pour ma part, mes voeux plus personnels se portent  autant sur ma famille et amis que sur nos amis les animaux qui continuent de disparaitre autour de nous et sur la nature en général.

Conséquence de la disparition avérée des merles, les baies de pyracanthas qui ont normalement disparues depuis longtemps, sont toujours rutilantes.

Cela devrait me réjouir de les voir si pimpantes au milieu des feuilles givrées au petit matin. Hélas, je ne vois aux travers de cet éclatement de lumière que les carcasses des merles qui ont bien voulus mourir ici. Un virus parait-il!

Un malheur ne venant jamais seul, l'élection présidentielle brésilienne nous promet à court terme la disparition du poumon vert du monde et l'anéantissement des dernières peuples authentiques du continent.

 

La pression des frelons asiatiaques liée à une mauvaise gestion, je pense de la sécheresse, ont entraîné la disparition de mes abeilles.

10 frelons en permanence devant les 2 ruches, ça fait mal.

Recherchant le nid, j'en ai découvert un dans un noyer à 40 mètres d'une école maternelle.

Le nid a attendu gentiment près de 10 jours  sa destruction.

Entre temps j'avais déménagé les ruches à plus de 3 km. (Distance vitale pour éviter le retour des butineuses sur leur lieu habituel).

Fin novembre les habitats étaient vides. Il est probable que lorsque je les ai emmenées, elles étaient déjà diminuées.

Pourtant elles se portaient bien, puisque tandis que l'une redémarrait après un changement de reine, l'autre m'a donné une hausse d'acacia et 2 toutes fleurs soit 3*13 kg d'un miel excellent que les élèves CM1 de Louis Guilloux ont dégusté après la séance "croisière". (Texte étudié en classe et dont les enfants m'ont tous lu un passage).

D'après eux, ce miel est le meilleur du monde. Je ne vous dis pas si j'ai la cote...

 

 

 

 

 

 

12 Novembre  2018:

Déjà!

Retour sur l'ouverture du jardin puis sur festiven'ailes.

14 juin: 2 classes de l'école Louis Guilloux se sont succédées de 13h45 à 15h. Les points forts ont été:

- la métamorphose des coccinelles,

- le fourmilion,

- "la vue des poules ou le grapillage des framboises", pour certains,

- les abeilles solitaires et mellifères pour tous.

Nous avons eu photo et article dans la "rèp."

17/18 juin: comme je m'y étais engagé, ma surprise était au rendez-vous de l'ouverture "des jardins au naturel".

Pour m'accompagner dans mes explications sur la nature, j'avais invité un orchestre symphonique. Je craignais que ce soit trop bruyant. En fait, c'était plutôt calme car, il y en a qu'un seul, de l'orchestre, qui est venu.

voir l'album photos.

Cette année, j'avais amélioré le parcours (orchestre, meilleure vision du fourmilion et le fameux texte décoiffant).

Pourtant moins de monde au rendez vous alors qu'il faisait beau. 200 visiteurs l'an passé et la moitié cette année.

Raison probable, beaucoup de manifestations ce jour sur Orléans et de plus, nous étions en pleine coupe du monde de foot...

J'ai remis le texte dont il est question précédemment à madame Henry, maîtresse de CM1.

Juste avant les grandes vacances, dans la cour de l'école, les enfants qui avaient travaillé dessus m'en ont fait une lecture collective. Juste après, ils ont dégusté le miel fraîchement récolté que j'avais apporté. A cet instant la récréation a sonné et la cour a été envahie. Il y a eu des frustrés.

A noter également qu'un groupe de cette classe a choisi le texte Bleuet qui a été gentiment interprété lors de la kermesse de fin de l'année scolaire.

 

 

Festiven'ailes le 22 septembre.

Belle fête accompagnée de beau temps. le lendemain il pleuvait à seaux. Ouf!

Sur 2 jours, plus de 1000 personnes se sont pressées dans nos étroites venelles!

Pour ma part j'avais embauché 2 voisins et nous avons travaillé pendant un mois pour mettre le spectacle au point.

Ensemble ou alternativement, nous avons interprété 8 de mes textes et terminé par la chanson "Coccinelle" de mon ami Jean Gagneau.

Une quarantaine de spectateurs nous ont ovationné (ou presque).

Vous trouverez programme et photos sur le site weebly festi ven'ailes

 

 

 

20 Septembre 2018:

Enorme retard dû en grande partie à une panne de PC.

Une broutille pour un jeunot, une galère pour moi.

Priorité, gérer l'urgence:

Après demain samedi 22, fête des venelles, 3° édition.

Face a l'abri de bus Gaucourt du boulevard de Chateaudun, à Orléans bien sûr, vous empruntez la venelle des vaupulents et vous y êtes.

20 jardins sont ouverts, avec 1 ou 2 spectacles chacun.

Plus des expos par ci par là.

Au jardin 19, à 17 h chez moi (voir les plans affichés par endroits), j'aurai le plaisir de vous accueillir et de vous présenter un spectacle de contes pour adultes que j'ai composé. La chanson finale, est de Jean Gagneau.

Venez! venez! il y en aura pour tout le monde.

Maintenant je vous laisse, car j'ai du pain sur la planche.

A bientôt cette fois ci.

 

6 juin 2018.

Il est temps d'annoncer comme tous les ans l'ouverture prochaine de mon jardin dans le cadre de l'opération "mon jardin au naturel" organisée par LNE.

Rien de neuf cette année. Vous pouvez regarder juin 2017 pour avoir une idée de ce que je vais présenter. A la relecture, si, il y aura du nouveau: un texte décoiffant sur la défense de la nature et une surprise, j'espère, si j'ai le temps de la finir. (Maintenant j'y suis obligé).

 

Ouverture samedi 16 dès 14h et dimanche 17 juin 10h/12h et 14h/18h

Au programme:

- gestion de l'eau,
- paillage,
- compostage,
- "permaculture",
- alternative aux pesticides,
- découverte des insectes, herbes folles, orchidées.
- accueil, reconnaissance des oiseaux,
- vie des abeilles solitaires et mellifères,
- bonjour aux cocottes, gestion du poulailler.
- gestion des toilettes sèches,
(je mets une ligne entre les 2 quand même)
- parcours poétique.

Attention, vous ne serez pas les premiers. Deux classes d'une école primaire voisine vous précéderont le jeudi.

En parlant d'école, jeudi dernier j'étais à Combleux où les élèves de CM2 m'ont accueilli en chantant "la croisade des enfants" de Jacques Igelin.

Encadrés par leur maîtresse, une Perle, leurs petites voix étaient émouvantes. Que du bonheur.

Quand je serai jeune je ferai ce métier là. Tous les jours j'irai raconter des histoires aux enfants. Na!

Sinon, les abeilles ont retrouvé un rythme normal. Le coup de folie est passé.

Les lucanes amoureux se promènent la main dans la main tous les soirs, sauf quand il pleut bien sûr.

Depuis 3 semaines un hérisson pointe le bout de son nez de temps à autre.

Pour la première fois aucun de mes nichoirs n'a servi. Mais en plus des 4 mésanges, un couple de rouge-queues à front blanc niche dans un trou de l'appentis du voisin.

Egalement, dédaignant mes nichoirs, quelques merlots et de nombreux moineaux. Dans l'après midi, passant devant le poulailler, un jeune moineau en est sorti, il volait à peine et a fait une étape à 2 mètres sur le grillage. Il était tout ébouriffé, j'avais l'impression qu'il avait plus de poils que de plumes.

Puis il s'est posé à 2 m. dans le jardin. Ensuite il a fait une effort suroiseau jusqu'à une branche à 4 m.

Drame ce matin. Alors que j'étais dans le chalet de jardinage, porte ouverte à 90° un bruit sec est survenu. Me retournant vivement, j'ai eu le temps de voir un oiseau qui avait tamponné la vitre plastique de la porte. C'était l'une des petites mésanges. Je l'ai ramassée mais en moins d'une minute, c'était terminé. En attendant de trouver quelque chose de plus décoratif, j'ai apposé des ficelles qui pendouillent et font office d'effaroucheur.

 

 

28 mai 2018:

Oulalah, j'ai pris du retard.

 

Je commence à venir à bout du jardin, mais le chemin est encore long.

Un hiver et un début de printemps humides sur une terre forte, c'est galère.

 

Cette année je n'ai pas eu de nichoir occupé, mais un couple de mésanges charbonnières a utilisé un trou dans un mur de la maison que je n'avais encore pas vu. C'est le pépiement des petits qui me l'a fait découvrir. Un petit manque de ciment qui était contre une poutre et qui est tombé.

Aujourd'hui, j'ai pris les 4 petits au bain, voir photos. Notre terrain est leur aire de jeu.

 

En mars, j'ai eu l'heureuse surprise de voir une grive musicienne se baigner sur la terrasse. Peu après un jeune ne sachant pas encore voler sautillait dans l'herbe haute. Pas craintif, je l'approchais à près d'un mètre. Photos

Il était tacheté et j'ai cru qu'il s'agissait d'une grive juvénile, mais c'était un jeune merle. Tout seul dans l'herbe, l'ai bien  peur qu'un chat l'ait attrapé.

Rappel: Dans les villes, les chats sont les plus grands prédateurs des oiseaux. Si vous laissez vagabonder votre fauve, mettez lui un un grelot pour éviter le carnage.

 

En avril, les poules pondaient bien, 3 à 4 oeufs chaque jour pour 4 poules.

Une fois, j'ai pesé chaque oeuf , cela a donné:

- 72g,

- 72g,

- 68g,

- 12g.

C'était bizarre et le plus étrange c'est qu'ils se sont transformés en une souris-poule. (album photos petites bêtes). Je n'en avais encore jamais vu!

 

Quant aux abeilles, elles soufflent le chaud et le froid.

La ruche A qui allait bien l'an dernier  était faible au printemps. J'ai mis une nouvelle reine.

La ruche B qui redémarrait l'an dernier est en plein boom.

J'ai installé la troisième hausse le 19 mai. La deuxième posée le 7 mai était archi-pleine le 18. Soit 12 jours pour la remplir.

J'ai remis la médaille d'or des travailleuses sur leur ruche et je les ai remerciées individuellement. Enfin, à vrai dire, j'ai commencé, mais je suis vite allé trouvé la reine et lui ai refilé le bébé.

 

 

 

 

19 mars 2018:

C'était bien parti vers le printemps la semaine passée, mais j'avais oublié que le parcours n'est pas toujours fluide et qu'il s'agit souvent d'une course d'obstacles. Zéro degré ce matin à Orléans, un peu moins en campagne. J'avais quand même bâché les tendres pousses de rhubarbe qui s'étaient élancées dans un sprint époustouflant. D'ailleurs, j'en suis encore tout époustouflé.

En cette semaine clémente, les abeilles revivaient, les oiseaux furetaient dans les branches pour saisir les premiers insectes, 2 papillons citrons folâtraient, un machaon se faisait bronzer et un merle pourchassait un geai bien plus gros que lui, pour l'éloigner je pense de son nid.

J'ai enfin attrapé la petite souris qui sévissait dans le faux plafond depuis début décembre. Rien n'y faisait, j'avais construit 3 pièges successifs qui l'ont ravie. Elle dégustait les bonnes noix que je décortiquais à son intention, mais en retour, l'ingrate ne voulait pas se faire prendre.

Pourtant j'avais mis le paquet. Ils étaient beaux mes pièges, et compliqués. De véritables usines à gaz. L'ingénieur qui a construit le pont de Tancarville en a pâli de jalousie.

Quant à la souris, elle en rit encore.

Elle avait déjoué mes intrigues savantes, contourné mes trappes perfides, évité les traitres ponts à bascule, bref elle avait de la classe!

Et puis elle m'a déçu, mais déçu, vous ne pouvez pas savoir.

Grâce à une toute bête souricière, mais bête vraiment, prêtée par un (pas bête) voisin, elle s'est bêtement fait prendre.

Déçu!

Du coup, puisqu'elle avait l'air d'aimer cette bête souricière, je suis allé la mettre discrètement chez mon (pas bête) voisin. C'est sa faute aussi si elle m'a tant déçu. Il faut bien qu'il assume la peine que j'ai ressentie.

Je me demande quand même s'il est ravi de ma décision.

J'aurais peut être dû lui en parler avant. Il est trop tard pour lui dire maintenant.

Je sens qu'il ne va pas tarder à me réclamer sa bête souricière. Pour l'heure elle attend bêtement dans le grenier au cas ou une autre souris voudrait bêtement se faire prendre.

J'espère qu'il ne connait pas mon blog.

 

 20 février 2018:

Les gros becs sont toujours là. Au moins un par jour sinon 2 ou 3 et 7 la semaine passée. Ils me font l'effet de perroquets moins bigarrés.

Les feuilles mortes ont perdu en épaisseur, le jardin est détrempé après la neige passée et les jours rallongent. Je commence à bricoler et ne rentre à l'abri que vers 19 h. C'est bon signe.

 

Nouvelles du composteur rotatif:

Il ne va pas bien!

Il ne va pas faire de vieux os!

Vous avez compris, ça craint pour lui!

J'avais remplacé une planche, puis une autre. Ensuite j'ai consolidé le système de fermeture. Maintenant un mancheron s'est cassé. Pas pratique pour tourner.

Bref! Il faut tout démonter et comme toutes les planches sont sérieusement fragilisées par l'appétit féroce de  mes redoutables vers, je jette l'éponge. KO technique. Ils ont gagné. Je suis effondré, vaincu par une armée de bestioles qui n'ont même pas une patte ou un bras à eux tous. Vous vous rendez compte!

 

Bilan positif toutefois. Je me suis amusé à le construire et à le manoeuvrer. Brassage aisé, peu d'effort pour le manipuler et décomposition nettement plus rapide que dans les composteurs statiques. Je vais le remplacer par une seconde cuve à eau retournée, mon numéro deux aux championnats du monde de mon jardin.

Trois ans et demi de bons et loyaux services. Paix à son âme.

Si je trouve des matériaux imputrescibles en récupération, peut être...

 

23 janvier 2018.

Je viens vous souhaiter une bonne année 2018 accompagnée forcément de mes meilleurs voeux de bonne santé.

En décembre les gros becs m'ont fait une belle surprise. J'en ai vu dans le passé (voir plus avant), mais là, ils sont venus en nombre.

Sur la première photo rajoutée sur l'album des oiseaux, vous en distinguerez 7.

En fait il y en avait 9.

Et surprise, ils ne sont pas venus pour croquer les graines de la mangeoire mais, ils étaient là pour déguster les noyaux de cerises et ils s'en donnaient à coeur joie.

Vous saurez maintenant pourquoi ils s'appellent gros becs casse noyaux. Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, toutes les cerises ravagées par la mouche susuki pendaient desséchées sur leur branche.

Apparemment les noyaux semblaient bons car les gros becs sont restés une bonne dizaine de jours.

Depuis, j'en vois un ou deux de temps à autre.

Le dernier date d'hier.

 

Aujourd'hui, une dizaine de verdiers, quelques mésanges noires, un groupe de mésanges à longues queues, un chardonneret, quelques pinsons et bien sûr les hôtes habituels, moineaux, merles, rouges gorges, accenteur mouchet, troglodyte, pigeons, tourterelles, corneilles et mésanges bleues ou charbonnières.

En décembre également, un faucon crécerelle  s'est posé 15 secondes environ sur le tronc scié d'une haie élaguée.

Image fugace mais plaisir intense.

Les jours prochains, je vous parlerai du jardin.

 

 

25 novembre 2017, je tente de rattraper mon retard:

Hier, j'ai observé un superbe arc en ciel total et je me suis fait la réflexion suivante:

Pourquoi n'a t'on pas pris l'ordre de ses couleurs pour le marquage des reines, cela aurait permis de mieux apprendre et retenir simultanément ces 2 difficultés.

Arc en ciel:                                  marquage reines:

                                                  blanc=  années ...1 et ...6

rouge                                          jaune= années ...2 et ...7  

jaune                                          rouge= années ...3 et (2018) 

vert                                            vert =   années ...4 et ...9

bleu                                            bleu=   années ...5 et ...0

Je suggère de faire un rectificatif. On peut toujours rêver...

 

Parlons abeilles. 2 ruches et 2 sorts bien différents.

Ruche gauche (rg) en pleine forme lors de la visite de printemps en mars. En mai la hausse est pleine et j'en mets une seconde le 23/5.

Trop tard! Elles devaient se sentir à l'étroit et avaient programmé la naissance d'autres reines.

Le 30/5, gros essaim chez un voisin. J'étais absent et n'ai pas pu le récupérer.

Dès le lendemain l'affluence devant ma ruche avait diminué.

La moitié du cheptel était partie vers d'autres cieux.

J'aurai dû la suivre de plus près et anticiper la mise en place de la seconde hausse.

Résultat, elles ont operculé les cellules et la récolte était terminée.

 

Ruche droite (rd), elle végète depuis un moment.  Sur les conseils de plusieurs apiculteurs, je tue la reine. Un nouvelle reine m'étant promise.

Problème, l'élevage de cette dernière a avorté. Me voilà avec une ruche orpheline. Heureusement, dès l'absence de la souveraine, les abeilles ont pu produire une reine.

Rappel: il faut des oeufs ou des larves de moins de 3/4 jours qui seront nourries toutes leur vie avec la gelée royale.

Donc rd s'est relancée, mais trop tard pour donner du miel.

rg m'en a donner 11 kg. Je suis bien heureux de m'en contenter surtout après l'année noire 2016.

 

 

Le frelon asiatique présent à partir de juin/juillet est redoutable dès août.

En octobre il y en avait pratiquement un en permanence devant les ruches.

Parfois il y en avait 4 simultanément.

J'ai joué du filet à papillon [à longue poche (photo) qui permet par un mouvement tournant de les retenir] et du maillet.

Système bien plus efficace que la raquette. Mais je ne peux pas y passer ma vie.

Bien sûr, mes muselières gigognes (photo) protègent bien la planche d'envol, mais en dehors, c'est la jungle.

Le 18 octobre JL Charleux, président de SCEVE était en tournée sur le site voisin de Sonis pour tenter d'obtenir l'installation de nids à hirondelles. Alerté par un riverain, il a découvert un nid de frelons asiatiques perché dans un arbre.

Ayant avisé la mairie, le lendemain le danger était jugulé.

Aussitôt la fréquentation de ces hôtes indésirables a considérablement chuté. Il faut dire que la distance maison-nid ne dépasse pas 200 m.

Merci aux services municipaux de leur prompte intervention.

Heureusement que le nid était dans l'espace public.

Les préfets devraient intervenir pour ce qui concerne le domaine privé!

Le frelon asiatique ne s'en prend pas qu'aux abeilles, il saute sur tout ce qui bouge. Déjà que du fait des pesticides environ 70 % des insectes ont disparu depuis 1989, ils n'ont pas besoin de ce nouveau fléau.

Continuons comme ça et nous n'allons pas tarder à faire comme eux.

 

 

 

13 novembre 2017:

L'un des inconvénients de la période hivernale: la nuit tombe tôt.

L'un des avantages: Cela me donne du temps pour vous écrire.

 

Un peu faux c.. cette réponse. J'assume!

 

Après midi de labeur: 13h30 je vais chez mon voisin (porte de jardin communicante) pour ramasser ses feuilles mortes.

16h42 ouf! Terminé, je peux m'asseoir.

Avec 25 brouettes, rehausse (photo dans album astuces...) bien remplie, à chaque tour, j'ai transféré les feuilles de sa pelouse arborée vers mes planches de jardin en guise de couverture de protection contre le tassement de la pluie et pour le plus grand bien des vers de terre, maintenant à l'abri du gel. Ainsi tout l'hiver ils trouveront dans ces feuilles en décomposition de quoi se ravir les papilles. De plus leurs allées et venues laboureront la terre à ma place. Sans compter l'enrichissement du sol grâce à tous leurs cacas qui auront transformé le végétal en riche amendement.

C'était du travail aujourd'hui, mais les lombrics me le rendront au centuple.  Merci les copains!

Bon j'ai du retard, par quoi je commence?

Parlons champignons!

En septembre / Octobre, il y en a eu beaucoup. Après 2 années de disette, j'en ai mangé pas mal!

Devinez ce que j'ai dégusté ce soir en omelette?

Quand il n'y a pas de jolis bouchons (bolets) en rayon, je ne dédaigne pas le cèpe rouge, moins gouteux certes que le cèpe de Bordeaux, mais c'est mieux qu'être bredouille.

Dans l'album"végétaux", vous trouverez 2 champignons singuliers.

 

 

 

 

1er novembre 2017:

Grand pardon à vous qui me suivez. Beaucoup d'occupations, des soucis de santé et surtout, surtout, une terrible flemmingite aigüe m'ont tenu éloigné du clavier.

Maintenant je vais tenter de rattraper mon retard.

 

Nous voici en automne. Je ne vais pas encore une fois vous parler d"Octobre" même si je l'ai beaucoup raconté ces jours derniers.

Je l'ai même recopié, fin septembre, sur le livre d'or d'un sympathique gîte qui m'a hébergé quelques temps à la limite Lorraine/Alsace pour un séjour découverte et randonnée. Marie, la propriétaire, m'a répondu en termes flatteurs en me remerciant d'avoir ainsi joliment imagé son cahier.

Je découvrais cette  superbe région aux villages de poupée, Kaysersberg, Ribeauvillé ou la belle ville de Colmar.

J'en profite pour vous signaler le magnifique jardin de Berchigranges en Lorraine du côté de Gérardmer. Si vous passez dans cette région, ne manquez pas cette visite. Pour moi, il s'agit du plus intéressant de tous ceux que j'ai parcourus. Regardez sur internet pour vous donner une idée, mais surtout, si vous en avez l'occasion, n'hésitez pas.

Sur un site il y a 178 notes entre très bon et excellent et 15 notes entre moyen et horrible. Il est certain que si vous aimez un jardin absolument léché ce n'est pas pour vous.

Si vous préférez l'exubérance de 19 jardins à thème, dont certains sont ensauvagés, sautez dans le premier train.

Pour tout vous dire,  dès mon retour, je me suis retrouvé à Villandry, pour fêter un anniversaire et j'en ai profité pour aller voir les célèbres jardins du château.

Enorme erreur.

C'était comme si, après une ballade en forêt et la rencontre de sanglier, biche, écureuil, gazouillis des oiseaux, champignons à foison et arbres magnifiques on vous présentait un vase de Sèvres.

Magnifique certes, mais anachronique dans le décor.

 

Incontournable également l'imposant château du Haut Koenigsbourg.

Pour les marcheurs: Nous avons laissé la voiture à Kaysersberg et sommes montés à pied au château, redescendus à St Hipollyte et revenu à Kayserberg par les vignes. Parcours facile.

à suivre...

 

 

 

 

 

21 juin 2017:

Ca y est, les oisillons sont partis.

Je tablais sur une sortie au 14 juin, pour être certain de les prendre en photo avant l'envol.

En fait j'avais vu trop court. Il ne sont partis que le 19. Je ne pouvais pas manquer la photo de famille. Par contre je n'ai pas vu l'envol qui a dû se produire au plus fort de la canicule alors que j'étais à l'abri.

Sur l'album des oiseaux, vous pouvez suivre un peu de leur évolution depuis le 21 mai, date de ponte du 4ème oeuf, soit un début de couvaison au 22 (ponte du dernier oeuf).

Les 2 parents ont nourri. La maman très souvent, mais comme papa était très actif, je pense qu'il attrapait  des insectes pour les donner à maman.

On aperçoit les parents dans un sorbier des oiseaux qui porte bien son nom. Papa faisait des allers-retours avec quelques grains dans le bec pour varier l'alimentation des petits.

Contrairement aux mésanges bleues, les rouges queues à front blanc ne connaissent pas les couches culottes.

Résultat le nid est sale, si bien que je m'étais inquiété pour rien quand, en prenant la photo, le nichoir ne sentait pas la rose et des mouches étaient posées dessus.

Quand je pense qu'il passeront l'hiver en Afrique, je suis admiratif!

 

15 juin 2017: 

Retour sur "les jardins au naturel".

Très beau temps = succès.

J'ai reçu un peu plus d'une centaine de personnes à qui j'ai fait découvrir, entre autres et en plus du parcours poétique, fourmilion, pseudo-scorpion (voir photo), araignée crabe, maladie de Lyme, poules sans pou (rectificatif en date du 1/11: mon système n'a marché qu'un temps, 8 jours plus tard le poulailler était envahi...), abeilles solitaires et mellifères et 2 variétés d'orchidées sauvages (l'ophris apiféra et l'orchidée-bouc). Certains petits veinards ont assisté au ballet des parents rouges-queues près du nichoir en gestation. Photo demain!

 

 

 

 


6 juin 2017:

Les parents ont commencé à nourrir les petits rouges-queues.

Les bienfaits des fauches tardives:

- apport de beaucoup de vie parmi les insectes,

- découverte de plantes nouvelles, en l'occurrence, 2 variétés d'orchidées sauvages à contempler sur l'album fleurs.

Dans l'album festivités, photo de ma page annonce personnelle concoctée par LNE pour la journée "des jardins au naturel" qui a lieu  samedi et dimanche prochain dans une quarantaine de de jardins du Loiret.

Pour ma part, afin d'aller voir les autres jardins, je n'ouvrirai le mien que les après-midi.

 

31 mai 2017:

Alors que mes nichoirs étaient tous vides, l'un d'entre eux a été élu récemment par un couple de rouges-queues à front blanc.

Le premier oeuf a probablement été pondu le 18 mai puisque la photo mise sur l'album des oiseaux date du 21 mai

12 à 14 jours d'incubation pour la sortie de l'oeuf puis 14 jours pour l'émancipation et au revoir!

 

 

9 mai 2017:

Silence ça pousse, les petits pois sont en plein boum!

8 jours après la mesure, ils ont proliféré:

- Bac A: 1m.

- Bac B: 60 cm.

 

1er mai 2017:

Pour éclairer l'article du 24 avril, voici l'article que j'ai concocté pour notre feuille d'information locale de Jardinot:

 

 

LA PERMACULTURE.



Ce mot très à la mode signifie culture permanente. Il s'emploie dans de nombreux domaines.

N'abordons ici que son aspect au jardin.

En plus des bonnes pratiques du jardin au naturel (récupération d'eau, protection de l'humus, paillage, utilisation de fertilisants naturels tels compost ou fumier, absence de pesticide...), une des applications les plus convaincantes consiste en la culture en butte.

La butte de terre végétale surmontée d'humus recouvre un amoncellement de troncs d'arbres, de branches et de feuillages bien compactés. (Ne pas laisser de vide). L'humus étant lui-même caché sous des débris végétaux tels tontes de gazon, feuilles ou miscanthus broyé. (Ne jamais laisser la terre à nu!)



AVANTAGES DE LA METHODE .

  • La base de troncs et branchages constitue une sorte d'éponge qui conserve une humidité salutaire et va considérablement limiter les arrosages. Vous pourrez partir en vacances le cœur léger.

  • la culture en hauteur évite de noyer les plantes fragiles ou semis en cas de pluie persistante.

  • La grande diversité des éléments constitutifs de la butte va rapidement attirer une multitude d'organismes vivants bénéfiques à la richesse du sol et à l'essor des plantes.

  • A condition de ne pas détériorer cet équilibre, la butte peut remplir sa fonction vitale des années durant.

  • Plus besoin de travailler la butte, le dépôt permanent de compost, de tontes, d'épluchures de cuisine et de feuillage constitue la base du substrat des futures années.

MISE EN PLACE .

La photo montre le plus gros du travail. Attention ! Le ramassage de bois mort en forêt est interdit .

  • Récupérez les coupes de bois au jardin, chez vos voisins, dans les remorques à l'entrée des déchetteries ou auprès des paysagistes qui seront bien heureux de ne pas les porter en déchetterie (service payant pour eux).

  • Posez vos troncs à même le sol ou dans une fosse que vous avez creusée, puis élevez votre butte au dessus.

  • Paillez également les allées voisines de la butte pour éviter son dessèchement.

Pour ma part j'ai privilégié fin 2016 le creusement d'une fosse, profonde d'environ 30 cm. (photo), puis j'ai contenu la butte dans un bac. J'avais peur qu'une butte classique ne me prenne trop de place en largeur. Mon potager n'est pas très grand !

J'ai conscience d'avoir éludé en partie l'étape intermédiaire du petit bois sous la terre. Placé au dessus des gros troncs il amorce plus rapidement que ces derniers l'étape de décomposition qui attire la vie. Je pense en avoir mis trop peu.

MISE EN CULTURE.

  • Au printemps, dégagez le paillis pour effectuer les semis,

  • Pour repiquer les plants, écartez le paillis puis refermez-le autour du collet du plant.

  • Ne faites plus de planches de légumes uniques. Pour les rendre plus résistantes, il vaut mieux mélanger vos plantes, en vérifiant tout de même leur compatibilité.

  • Étagez les plants. C'est à dire les petits sur les bords, les moyens à mi-pente et les grands en haut de butte.

Les conseilleurs n'étant pas les payeurs, je me suis mis dans la mouvance actuelle en souhaitant de bons résultats mais je n'en suis qu'au stade du débutant.

Rendez-vous en fin d'année avec des résultats concrets...

Bon courage et quel que soit le mode de culture, je vous souhaite de belles récoltes !


Les résultats de ce travail sont attendus avec impatience à l'été, d'autant plus que les prémices de ces récoltes commencent à se manifester.

   Semés en godets en même temps puis repiqués le même jour dans le bac magique A et dans un autre classique B,  la différence de croissance est remarquable.

moyenne de taille des plants:

- bac A: 70 cm.

- bac B: 40 cm.

Avec à la clef un autre atout en faveur de A:

Alors qu'avril a été sec, j'ai arrosé A une seule fois avant une absence d'une semaine tandis que j'arrose B régulièrement.

J'ai tenté les photos, mais ça ne rend pas.

 

 

24 avril 2017:

Dans l'album oiseaux, vous trouverez des photos qui devraient servir à motiver le pack du XV français. Dès que nos costauds les auront visionnées, je suis certain que leur entrainement prendra une autre tournure et qu'ils remporteront le prochain tournoi des 6 nations.

8 mars 2017:

"Tu sors ou tu dors!"

Vous connaissez tous la comptine de l'ours.

J'ai l'impression comme lui de m'éveiller après un long hiver enneigé. Pourtant aucune trace blanche immaculée en vue. Tant pis, c'est comme ça. Je sors de ma tanière en espérant que 2017 laissera de meilleurs souvenirs que l'année écoulée.

Bérésina chez les abeilles, essaimages multiples, populations amoindries sauvées de justesse et pour solde de tout compte, 0.00 kg de miel à me mettre sous la dent. Vous conviendrez que pour un ours, même si je suis mal léché, je n'ai rien léché du tout.

Pour le jardin c'était un peu mieux sans pavoiser toutefois. Petite récolte de pommes de terre, même si j'en mange encore. Peu de potimarrons ou citrouilles diverses et bref ramassage de demi-secs. Bien qu'avec un mois de retard, les tomates étaient quand même au rendez-vous.

Certains sont dithyrambiques sur la permaculture au jardin aussi je vais m'y essayer. A l'automne j'ai creusé un espace sur 2 fers de bêche et y ai entassé des troncs d'arbres (voir photos dans l'album astuces...)

En parlant de photos, jetez un oeil sur celles que je mets dans l'album festivités, car vraiment quand la nature est en fête c'est somptueux.

 

 

 

17 octobre 2016 :

Je vous ai déjà parlé de l'école de Combleux et je m'aperçois que j'ai peu évoqué d'autres écoles

Le 22 avril 2015, je vous parlais de mon passage à l'école St vincent, mais j'avais oublié de nommer l'école Jean Zay, toujours à Orléans, où le 17 octobre 2014, j'avais rencontré la classe d'Anne Lejust et où nous avons apporté une petite pierre à l'édifice de leur radio locale.

Cette année, je suis allé à l'école Notre Dame de consolation.

La secrétaire de cette école participe activement à la vie de Jardinot, mon club de jardinage.

Elle aime beaucoup mon livre et l'a recommandé auprès de ses amis. Merci encore Marie-Christine.

Elle en a bien sûr parlé à ses collègues et c'est ainsi, lors d'une journée pédagogique au sein de l'école que je me suis trouvé confronté à 10 maîtresses et à la directrice.

Ce furent près de 2 heures de bonheur où nous avons beaucoup discuté et ri. Je leur ai présenté mes textes et bien sûr « coin-coin » qui a fait l'unanimité.

C'est ainsi que le 29 avril, à 9 h, Coin-coin se retrouvait devant les maternelles puis toutes les classes du primaire. A 15 h il était aphone!

Quatre classes m'ont fait la surprise de me réciter, par cœur, certaines de mes histoires :

  • lilas,

  • la grenouille,

  • hérisson,

  • cadence. Cette dernière histoire a été chantée. La maîtresse, musicienne, avait composé un air agréable pour la circonstance.

 

Je dois dire qu'à chaque fois, j'avais le cœur qui battait la chamade.

 

J'ai demandé aux enfants de me pardonner d'être, à mon insu, le responsable de textes à apprendre, mais je me suis fait rabrouer car, à leurs dires, c'était trop bien ! (Et mon cœur tient encore!)

 

Merci aux enfants, à Juliette la directrice, aux maîtresses et à Marie-Christine pour m'avoir donné le plaisir de les distraire.

 

 

15 octobre 2016:

Après l'ouverture des jardins au naturel (sous la pluie) les 11 et 12 juin, LNE avait organisé aujourd'hui une journée regroupant les personnes ayant ouvert leur jardins afin de faire connaissance et d'avoir le temps de visiter d'autres jardins que le sien.

J'avais remis mes poèmes en état de marche et j'ai pu accueillir le groupe.

J'en ai profité pour sortir une photo inédite réalisée en juillet.

Je vous la propose en fin de l'album "les petites bêtes du jardin" et vous invite à la compléter avec la poésie papillon dans la rubrique "histoires poétiques"

10 octobre:

21h28 je reviens du composteur où je viens de déverser mes épluchures et trognons de pommes.Cela pressait car en préparant 2 pommes ramassées cet après midi sous le pommier de variété "court-pendu", 3 perce-oreilles, 2 femelles (pinces droites) et un mâle (pinces arrondies), sont sortis d'un trou de la pomme et ont navigué dans mon assiette. De les voir se promener dans un décor inhabituel m'a donné envie de vous en parler. J'ai pu, à loisir observer leur petit sac à dos renfermant leurs ailes savamment pliées. (voir plus bas leur aptitude au vol)

 

25 septembre 2016:

Une chaude journée a favorisé la venue du public. J'étais hélas coincé pour m'occuper des 2 groupes que je recevais et je n'ai pu voir qu'une partie d'un autre spectacle. Le premier groupe que j'hébergeais, "monti-sax" avait la particularité d'accueillir plus de femmes (5 saxos et une guitariste), que d'hommes (4 saxos et le batteur/chef d'orchestre).

Quant au P'tit crème, il est la référence des chansons bâties sur les textes de Gaston Couté. Le nombreux public était scotché. La séance prévue 45 mn a duré presque une heure un quart.

La veille au soir j'avais vu 3 groupes:

- "Azenne quartet" très bon et super chanteuse,

- "Banana swing" avec Franck (une connaissance) super à la guitare et le contrebassiste super également, quant à l'accordéoniste, c'était un extra terrestre,

- "Rolling June". Là également, grosse qualité des musiciens mais surtout une chanteuse de classe internationale.

A tous ceux qui sont venus je dis un grand merci.

Pour eux et pour ceux qui n'ont pu venir, rendez-vous en 2018.

Le site de festi'venailes "venailes.weebly.com" va prochainement montrer des facettes de l'évènement.

 

17 septembre 2016:

Avant toute chose, rendez-vous samedi prochain, 24 septembre après-midi, dans les venelles du quartier Dunois à Orléans. Nous organisons notre 2° fête qui j'espère autant autant de succès que l'évènement 2014 où près d'un millier de personnes se sont pressées. Cette année il y aura encore plus de spectacles qui auront lieu dans 19 jardins. Pour ma part j'accueillerai le groupe "MONTI 'SAX" avec 12 saxos à 14h30 et "le p'tit crème" (musique sur les textes de Gaston Couté, j'adore) à 16h45. Vous trouverez tout le programme sur "venailes.weebly.com"

J'espère que le beau temps sera au rendez-vous sinon cela fera comme lors de l'opération "mon jardin au naturel" qui  a dit "gloup!"

6 juin 2016:

Je croyais vous avoir donné des nouvelles récemment, j'ai dû rêver...

Les petites mésanges sont parties courant mai, je ne les ai pas vues s'envoler.

La semaine dernière, j'étais parti en randonnée du côté du Cap Ferret. Bien m'en a pris, j'ai échappé aux trombes d'eau. Petite galère sur la route du retour, mais rien à voir avec ce que beaucoup d'entre vous ont enduré. Le soleil est revenu aujourd'hui, il va vous aider à retrouver le moral!

A ceux qui sont dans la mouise, je souhaite bon courage.

Avant la rando, je trimais au jardin, je n'ai pas encore fini et ça ne va pas être facile de le bichonner, détrempé comme il est.

Je serai tout de même au rendez-vous dans 5 jours, samedi 11 après midi 14/18h. et dimanche toute la journée 10/12 et 14/18.

Comme l'an dernier, dans le cadre de l'opération"mon jardin au naturel" organisé par LNE (Loiret Nature Environnement), je vous présenterai:

- parcours poétique,

- récupération d'eau,

- compostage,

- paillis,

- approche des insectes, avec en particulier les abeilles mellifères et solitaires,

- accueil des oiseaux.

Je vous y attends avec plaisir au 3 venelle des vaupulents, près de la place Dunois à Orléans. Coordonnées sur le site LNE.



Carte interactive pour localiser les 37 jardins ouverts http://goo.gl/maps/DVNH9

 

 

 

3 mai 2016:

Beaucoup de moucherons au jardin, de la nourriture pour les oiseaux.

Je vois de temps en temps, rouge queue à front blanc, mésange huppée, fauvette à tête noire ou troglodyte mignon. Les habitués aussi bien sûr.

Dans un nichoir des bébés mésanges charbonnières viennent de sortir des oeufs.

Cela m'amène à vous parler des dangers qui les guettent ou, comment je suis devenu lanceur d'alerte:

J'avais évoqué mes problèmes de mouche du brou de noix.

Les pièges collants utilisés, remplissent leur fonction, mais hélas un peu plus.

Si la couleur jaune attire les mouches et en particulier celles que je traque (en nombre sous le noyer), c'est la présence de ces diptères piégés qui attire les oiseaux.

En 2014, j'avais trouvé des plumes collées et à vrai dire je m'en était plutôt amusé en disant qu'elle y avait laissé les siennes. Ce n'est que tout récemment que redécouvrant cette plaque conservée, je me suis aperçu que la mésange avait laissé tout le moignon d'aile.

En 2015 au retour de vacances un juvénile mésange bleue était collé par les pattes et pendait mort. (J'avais un nichoir occupé).

Dans les jours qui ont suivi, je surveillais et un juvénile mésange charbonnière s'est également collé les pattes. ( Il ne venait pas de chez moi).

En échange de nombreux coups de bec, difficilement, j'ai réussi à la délivrer.

J'ai ensuite retiré les pièges et n'ai pas eu de belles noix.

 

En allant sur le site solabiol, les vendeurs du produit, j'ai signalé les faits.

Devant la désinvolture affichée, pas de réponse adaptée et le produit est toujours en vente, j'ai avisé LPO et LNE.

Ces plaques collantes ne sont pas signalées comme présentant un danger pour les petits oiseaux, bien au contraire, utilisable en bio, bla,bla,bla...

 

En fait, l'avertissement ne servira pas à grand chose.

Ce qu'il faut c'est que le produit ait un pouvoir collant bien moins agressif.

Il s'agit d'attraper des petites mouches, pas des oiseaux.

Le 9 novembre dernier, je dénonçais l'agression contre Allain Bongrain Dubourg qui agissait contre les piègeurs des petits oiseaux.

Ils ont beau jeu ces stupides amateurs affamés de pinsons, chardonnerets... (ce qu'ils font sciemment), quand n'importe quel quidam dans son jardin, fait la même chose, sans le savoir, avec des produits du commerce.

Je suppose que solabiol n'est pas le seul fabricant de produit dangereux.

Je laisse le soin aux associations prévenues de faire leur enquête.

Pour ma part j'ai tiré un trait sur cette marque.

 

 

 

 .

 

 

18 avril:

A- Du rififi dans le tube en verre aux 3 habitants:

Samedi 16, désolation.

Le tube a été percé. Le sas est ouvert, ça craint pour les bébés!

Dans la journée, je vois une osmie rousse qui s'active et j'aperçois une pelote de pollen au fond du trou.

Y était-elle avant ou est ce l'osmie qui l'a amassée?

Tout le samedi et le dimanche, (hé oui c'est permis, de même qu'un chronique dépassement des 35h.) elle a oeuvré et ce matin le tube était bouché avec l'adjonction d'un nouveau locataire.

Que s'est-il passé?

Pourquoi la cloison initiale  a-t-elle était percée?

Pourquoi cette abeille, (la même?) a-t-elle apporté un nouvel occupant?

Vous avez dit bizarre?

 

B- Je viens de découvrir que les nouveaux-nés du tube ne sont pas des asticots mais des oeufs.

J'étais trompé par leur taille importante 4/5 mm de long et 1 mm de diamètre contre 1,5mm de long et 0,3 de diamètre pour un oeuf d'abeille mellifère.

La révélation est venue d'un nouveau tube transparent colonisé hier matin ( premières traces de pollen apporté) et bouché ce soir, avec un seul bébé à l'intérieur. Il s'agit donc d'un oeuf.

Je vais tenter de guetter l'éclosion de l'oeuf ce qui va être difficile car l'asticot va fortement ressembler à l'oeuf et au tout début, il ne va pas bouger beaucoup, puisqu'il reste scotché en permanence sur sa réserve de nourriture.

14 avril 2016:

Retour sur les abeilles solitaires.

A- Le 29 mars, je découvrais l'ouverture de l'opercule de fermeture du tube en verre et l'absence de l'abeille qui avait passé près d'un an à l'intérieur.

Je suis parti du 4 au 9 avril. Le 10 j'ai trouvé le même tube garni de 3 habitants. Logiquement 2 femelles au fond et un mâle devant.

Une osmie rousse était à l'abri dans un autre tube.

Etait-ce l'abeille conçue en 2015?

Etait-ce la mère des 3 nouveaux-nés de 2016?

Lors de la naissance précédente, il n'y avait qu'un seul habitant.

Le processus est différent. Donc à priori ce n'est pas la même espèce...

 

B- Le 11 avril j'ai été témoin de la construction de la cloison finale d'un autre trou refuge d'abeille solitaire.

Cette cloison finale protège le sas vide (un leurre pour les prédateurs)

du tube percé dans une branche.

J'ai pris le train en marche à 19h21.

L'abeille avait déposé un peu de boue dans le tube.

Je pense qu'elle a commencé vers 19h17/18.

Elle passait environ 50 s. à maçonner le trou et entre 1,5 à 3 mn. pour faire le parcours de réapprovisionnement.

A 19h30, l'orifice était bouché, mais elle ne s'est pas arrêtée là.

Elle a renforcé la cloison qui devait bien atteindre près de 3 mm d'épaisseur.

Après avoir effectué un peu moins d'une trentaine d'aller-retour, à 20h13 elle mettait la touche finale à son oeuvre, puis elle a cherché un trou libre pour passer la nuit.

Ce qui est impressionnant, c'est qu'elle a passé près d'une heure pour bâtir une simple cloison. Il faut dire que cette cloison finale, la porte du coffre fort à une épaisseur de 3 à 4 mm.

Quand vous voyez qu'elle en a construit 3 autres et surtout qu'elle a amené une quantité considérable de nectar et pollen qui vont être la seule nourriture pour les oeufs qu'elle pond dessus, je me demande depuis combien  de temps elle est à l'ouvrage.

 

4 avril 2016:

Je viens de m'apercevoir que j'avais commis des erreurs dans le texte  en date du 8 avril 2015. je viens de le rectifier. Il concerne les fondatrices.

 

3 avril 2016:

Le 23 avril 2012 je voyais mon premier pouillot véloce.

Je l'ai revu seulement la semaine dernière et presque tous les jours je l'aperçois. Il n'est guère plus gros qu'un troglodyte mignon.

Quant à ce dernier j'ai pu de nouveau le photographier. Curieusement au sol il a toujours la queue dressée, cette fois sur un tronc vertical, il se poste différemment.

La semaine dernière, j'ai également observé la mésange huppée. La huppe était bien plus dressée que cet hiver.

 

Dans ces nouvelles photos, je vous propose une buvette improvisée par les abeilles et la bonne nouvelle de lundi dernier quand j'ai vu du changement dans un nichoir pour abeilles solitaires. J'étais inquiet car au travers du tube en verre le nid n'avait pas bel aspect. Il semblait infesté. En fait l'abeille a grignoté les 2 parois de boue séchée qui la maintenait dans son nid douillet et elle a pris son envol. Dans un tube contigu, on aperçoit une osmie rousse. Est-ce la nouvelle-née?

J'ai classée ces photos à la suite de celles prises en mars 2015 alors que l'abeille était un petit asticot.

 

Ce matin il y avait un geai dans le cerisier et une belle affluence devant les ruches.   

Bémol, j'ai vu derrière la maison mon premier frelon asiatique de l'anée. Il s'agit forcément d'une fondatrice qui va créer son nid.

Pourvu que je parvienne à l'attirer avant!

 

12 mars 2016:

Avec le temps plus frais, des tarins des aulnes non observés depuis 2 ans ont pointé le bout de leur bec.

Je n'ai pas vu de groupe de plus de 4, mais en compagnie des verdiers, chardonnerets, pinsons, mésanges et les isolés rouge-gorge, sitelle et accenteur mouchet ils formaient une belle palette de couleur.

J'ai aussi vu voilà environ un mois mon 43° oiseaux à la maison, mais ne l'ai pas pris en photo alors que j'en avais tout le temps.

Sottement je le prenais pour un banal pigeon des villes alors qu'il s'agissait d'un biset faisant provision de fines brindilles de bouleau pour tricoter son nid.

Quand je me suis aperçu de ma méprise il était trop tard car je ne l'ai plus revu.

Aujourd'hui remontée des températures.

Je viens d'admirer un moro-sphinx voletant de primevère en pâquerette et un grand citron en balade également.J'aurai pu parler de deux lépidotères. Désormais, grâce à la chanson de JL Aubert tous les enfants connaissent ce terme.

Alors maintenant les enfants, allez sur internet ou pourquoi pas feuilletez un bon vieux dictionnaire et allez voir le spinx colibri et le citron!

Belle animation à la ruche. Tout le monde est de sortie et les abeilles de retour sont chargées de pollen.

 

Ce matin vers 10h30, j'ai failli être la cause d'un accident mortel.

Des voisins nous apportent régulièrement des déchets de cuisine (contre rétribution oeuvée quand il y a pléthore).

Ce matin c'était un  sac de tri de salade.

J'avais déjà donné des feuilles de poireaux déchirées en petits morceaux, mais la salade, c'est bien autre chose. Si bien que je n'avais pas vu qu'il manquait une poule au festin. Elle était au nid en train de pondre.

Pas question de passer mon tour a-t-elle proclamée en se précipitant.

Dans les 30 secondes qui ont suivi, pendant que d'un bout elle engouffrait une feuille de verdure, de l'autre côté un oeuf tombait au sol, heureusement sans dommage, ouf!

 

 

 

6 février 2016.

Bonjour

Presque 2 mois d'hivernation!

Comme mes abeilles qui aujourd'hui particulièrement se sont bien promenées, j'ai interrompu ma pause hivernale pour revenir vers vous.

Il faut dire que sur la route qui me conduisait au jardin des écoliers d'Olivet pour un cours sur la taille de la vigne organisé par la SHOL, le thermomètre annonçait 16°.

Mes insectes préférés ont fait plus que leur vol de propreté car j'en ai vu butinant dans le laurier tin encore en fleur et d'autres qui rentraient au bercail avec les pattes/corbeilles garnies de pollen.

Il est 23h33 et la température extérieure est de 12.8°. Nous sommes en hiver paraît-il!

Sur ce thème inquiétant pour les arbres qui ont un besoin de froid, de dormance, absolument nécessaires pour une bonne fructification et globalement inquiétant dans le cadre du réchauffement climatique, j'ai vu une abeille charpentière en vol aujourd'hui.

De même, j'ai trouvé une cétoine écrasée, certainement par mes gros sabots, dans l'allée de la maison la semaine dernière. Le prunus commence à fleurir ainsi que le forsythia. Les jonquilles sauvages sont en fleur en forêt et les bourgeons de l'abricotier d'un voisin sont en phase de débourrement.

A t'on déjà vu ces phénomènes dans le passé? Je ne pense pas.

 

Le 4 février, grande satisfaction pour moi. J'entends le pic vert presque tous les jours, je le vois parfois dans les arbres du voisin, mais rarement chez moi.

Jamais je n'ai pu le photographier, sauf avant-hier.

Il était dans le cerisier alors que je regardais le ballet des petits oiseaux autour de la mangeoire. Puis il a plongé vers le sol. Je me suis armé de l'appareil photo et me suis rendu dans une chambre face à lui. Je me suis approché doucement de la fenêtre et l'ai mitraillé.

Comme pour le papillon machaon que j'avais également abondamment mis en boîte, je me suis lâché et vous en fait profiter.

 

 

8 décembre 2015:

 

A- LES ABEILLES:

Hier soir 20h/23h30, avec l'Abeille Olivetaine, nous avons inauguré le premier bistro de la St Ambroise, ancien évêque de Milan, patron des apiculteurs.

Dans une excellente ambiance, nous avons débattu:

- de la récupération d'essaims et de la trouvaille géniale d'un adhérent qui a modifié une ruchette afin de capturer aisément les abeilles installées dans une cheminée,

- du temps chaud actuel dont il faut se méfier car les abeilles se dépensent plus qu'elles n'engrangent, donc surveillance,

- des récoltes de l'année,

- du frelon asiatique. Un nid découvert dans l'espace public a été détruit dans un laps de temps déraisonnable. Ce qui nous ramène à la détection et éradication de ces nids qui doivent être prises en charge par les conseils généraux ou régionaux. C'est incontournable.

Un nouvel arrivant de St Denis en Val nous a présenté sa harpe maison pour l'attraper, ainsi qu'un très bel assortiment de bougies qu'il confectionne avec la cire,

- des poignées de ruches. Le très sympathique Roger a bien raison!!!

- de la création d'un jeu interne à esprit pédagogique consistant, à partir de petits groupes, à gérer de A à Z 3 ruches collectives par groupe. Afin de nous perfectionner, le cahier des charges est très pointu. Je me suis inscrit.

De nombreuses photos ou vidéos ont illustré les thèmes.

Puis nous avons dégusté:

- divers miels de notre zone d'action et même d'Afrique et d'Amérique,

- de nombreuses préparations culinaires à base de miel,

- modérément, de l'hydromel.

Si le programme vous plait, adhérez  à l'Abeille Olivetaine.

Raphaël, notre saint patron vous y attend.

 

 

B- LES OISEAUX:

Hier j'entendais un léger tambourinement.

J'en ai eu vite découvert l'auteur, un oiseau en haut du prunus.

Pas très gros, je pensais à un pic épeichette. Equipé de jumelles, j'ai réalisé mon erreur.

Deux sitelles torchepot se relayaient sur la même branche pour creuser ou agrandir un trou. A un moment l'une d'entre elles tenait une noisette en son bec. Effectivement il fallait un bon trou pour la contenir.

Plus tard, j'ai cru entendre un bruit de chute puis les sitelles sont parties. La réserve hivernale avait disparue dans la végétation du pied de l'arbre...

Dans l'album photos vous la verrez en compagnie du chardonneret élégant.

Que de la couleur!

 

Aujourd'hui vers 13h 15 , je faisais du comptage d'oiseaux devant la mangeoire remplie de graines de tournesol:

Il y a foule. Quand il n'y a pas de moineaux, les mésanges succèdent aux mésanges.

Il faut faire très vite pour discerner une charbonnière d'une noire ou d'une bleue. Arrivée-départ, le temps de prendre une graine = 1 seconde. Sauf pour les verdiers ou les gros becs (encore absents à ce jour), qui s'installent plus longtemps

J'ai eu un doute quant à la bleue à plusieurs reprises.

J'ai interrompu mon décompte et aux jumelles j'ai vu ma 42° espèce à la maison: la mésange huppée que je n'avais encore jamais aperçue.

 

Les comptages de 5 mn. se suivent et ne se ressemblent pas.

13h15 à 13h20:

- 57 moineaux,

- 11 més. charbonnières,

- 2 més. bleues,

- 4 més. noires,

- 2 verdiers,

- 1 merle.

 

12h52 à 12h57:

- 0 moineau,

- 4 charb,

- 4 bleues,

- 3 noires,

- 4 huppées

en 3 mn. puis plus rien jusqu'au bout des 5 mn.

 

15h10 à 15h15:

- 104 moineaux,

- 11 charb,

- 4 bleues,

- 4 noires,

- 3 pinsons des arbres.

Les moineaux venaient à une cadence impressionnante.

Malgré les légers affrontements, à 3 ou quatre reprises, le temps d'une fraction de seconde, ils étaient 5 côte à côte sur la mangeoire!

 

Bien sûr, on ne peut connaitre le nombre réel d'oiseaux car ils reviennent sans cesse pendant chaque comptage.

En bref, voilà une alternative variée aux circonvolutions des petits poissons d'un aquarium. Et en plus il n'y a pas de trafic.

Vous l'aurez compris, le marchandage des poissons ou oiseaux ne me plaît pas beaucoup!

 

 

 29 novembre 2015:

Le 18 octobre je vous parlais d'un site portant sur la protection des ruches contre les frelons asiatiques.

Il s'agit du système des harpes, mais il ne me convient pas.

Cela m'a permis de me conforter dans mon idée d'élever la tension aux bornes de mon système à plus de 5000 V. à partir d'une tension de base de 6 ou 12 V.

Là, je pense que la châtaigne occasionnée sera soit fatale, soit dissuasive à un éventuel retour.

 

J'ai tout l'hiver pour tenter de fabriquer l'électrificateur idoine.

Si vous avez cette connaissance, merci de m'envoyer un schéma lisible pour les nuls.

Dans l'album "astuces...", j'ai mis la photo de ma cage qui n'a été efficace ni en 1300 volts à partir des 3 V. d'une raquette électrique, ni en 220 V. domestique.

 

 

 

 

24 novembre 2015:

Hier matin, le bac aux oiseaux était gelé.

Jusqu'à ces jours derniers, ils trouvaient encore des insectes dans les troncs.

Maintenant il est temps de mettre des graines. Hier donc j'ai remis du tournesol dans la mangeoire.

Une demi-heure plus tard, c'était l'embouteillage:

Moineaux en surnombre, mésanges bleues et charbonnières, 1 pinson des arbres, 1 verdier et, pour ramasser tout ce qui tombe, merles, tourterelles, sansonnets, pigeon ramier et tous les petits précédemment cités.

Alors que je ne l'avais pas observée l'hiver dernier, la sitelle déjà vue le 22 est revenue aux heures creuses et ce soir, à la tombée de la nuit, c'est accompagnée qu'elle est venue. Première fois que je vois un couple de sitelles à la maison. Vus aussi la corneille, le geai et 2 pies cherchant des noix sous les feuilles, ainsi qu'un accenteur mouchet à l'écart et le petit et fidèle rouge gorge. Plus espiègle, mais vu à 2 reprises la semaine passée, l'adorable troglodyte mignon.

Notre ami Guy Boutin a reçu la médaille de la ville d'Orléans pour son dévouement et son intense participation à la création du jardin partagé d'Emmanuel à Orléans

Dans l'édition novembre de jardinot, notre journal local il cite:

"on ne détruit que par méconnaissance ou bêtise…"

Il parlait des erreurs commises au jardin, je pense!

Et moi immédiatement j'ai pensé à Palmyre, Ninive et encore plus à toutes ces vies abominablement brisées à Paris...

 

 

23 novembre 2015:

- Déjà 10 jours que le monde a été endeuillé par les monstres qui nous ont frappé.

Comme après le 7 janvier, je me plais à "imaginer" qu'il n'y a plus de dieu, donc plus de prétexte de guerre sainte.

 

- Depuis longtemps je pense que la nature est bien plus importante que n'importe quel dieu. 

Trop de politiques ( quand ils n'éructent pas comme de débiles à l'assemblée nationale) n'éprouvent pas un grand intérêt pour la nature, que ce soit dernièrement pour le diesel, le roundup ou les pesticides en général.

 

- De tout ce qui a été dit sur les attentats de Paris, j'ai bien aimé le mot du pape François:

"Tuer au nom de dieu est un blasphème!"

Mais peut on encore parler d'un dieu quand sont commis de tels actes de barbarie contraires à toute humanité!

 

Même si, dans son rôle, je comprends ses convictions, je ne suis pas du tout d'accord avec lui sur certains points.

Il n'empêche, voilà un pape sincère et courageux et il me plaît bien!

 

9 novembre 2015:

Bongrain Dubourg a été agressé aujourd'hui par de stupides garants de traditions interdites.
Regardez sur internet la migration des fauvettes et n'hésitez pas à signer la pétition.
Merci pour tous les petits oiseaux.
Malheureusement le gouvernement, et lequel soit-il, car il y a des élections tous les ans, ne bougera pas le petit doigt.

Si quelqu'un mérite une volée de bois vert, c'est bien plus nos décideurs qui ne bronchent pas que le président de la LPO.


1er novembre 2015:

J'avais promis de vous donner les plans du composteur rotatif. c'est chose faite, ils vous attendent dans la rubrique "astuces au jardin"

18 octobre:

En consultant internet, je suis tombé sur le site

"Une clôture électrique pour protéger les abeilles des frelons"

de  Marc et André, apiculteurs amateurs à Yerres-Brunoy (Essonne).

Voici la question que je leur pose. Cela nous permettra peut être d'avancer.Je vous rappelle qu'il m'est arrivé de tuer 99 frelons en une journée et encore j'ai dû en rater une vingtaine.


"Merci pour cette info.
J'ai aussi réalisé une cage qui encadre une ruche et j'ai branché les fils sur une simple raquette électrique.
J'ai vu 2 frelons tomber au sol et repartir aussitôt, mais j'en ai vu beaucoup passer sans encombre, y compris après avoir attrapé une abeille dans l'enceinte "protégée". L'écartement des fils était de 4 cm.
Je l'ai réduit à 3.5 sans résultats probants.
J'ai emprunté un électrificateur à un manège équestre, mais il est séquentiel et pas efficace.
J'ai même branché le 220 sans résultat.
Il est probable qu'une plus haute tension sous faible intensité (non dangereuse pour nous) leur serait fatale, mais comment fabriquer un tel système sans être un bricoleur électricien chevronné
Maintenant la mort de la bête n'est pas une fin en soi et une châtaigne systématique, je suis bien d'accord avec vous, devrait leur éviter de revenir
Ma question: quel est l'écartement de vos fils et quelle est la tension délivrée?
Merci

14 octobre 2015:

Des nouvelles des ruches pour changer...

Très occupé en septembre, je n'ai fait mes visites de ruches qu'en retour de randonnée depuis Sorrente sur la côte amalfitaine entre Amalfi, Positano et Naples avec passage obligé à Capri, Pompéi et Herculanum et le Vésuve bien sûr.

Que dire du séjour: randonnée inhabituelle, trop de chemins bétonnés et d'escaliers mais en revanche paysages somptueux et visites inoubliables, en particulier la villa poppée.

Une déception: très peu d'insectes et d'oiseaux, (même les mouettes étaient rares.)

Les multiples plantations de citronniers (et les traitements pesticides probablement induits) sont-elles en cause?

Par contre j'ai été agréablement surpris par la gentillesse des italiens, ainsi que par leur comportement au volant. Beaucoup de français agressifs en la matière devraient les prendre en exemple.

C'est un peu anarchique ou folklorique, au choix, mais attentif envers les autres.

Donc, les ruches:

Je tablais sur 10kg, en fait seule une ruche avait près de 2 kg que j'ai laissé aux abeilles et la ruche dont j'avais raté la division était orpheline, faible et du coup envahie par la fausse teigne.

J'ai détruit les oeufs et les larves de teigne et j'ai récupéré les abeilles que j'ai fusionné avec la seconde ruche.

Je ne vais pas tarder à mettre l'anti-varoa et un peu de nourrissage, surtout pour la ruche fusionnée.

 

Jusqu'à dimanche prochain je vous invite à vous rendre à l'exposition organisée par l'abeille olivetaine et les cartophiles d'Olivet, au "Moulin de la vapeur" à Olivet.Elle est très intéressante tant au niveau du matériel présenté que par les explications des intervenants.

Il vous faudra être fichtrement calé pour ne rien apprendre.

 

9 septembre 2015:

Samedi dernier, de retour de vacances, j'ai trouvé 5 frelons répartis devant 2 ruches. Sachant qu'il leur faut moins de 10 s. pour attraper une abeille, je regrette vraiment de les laisser livrées à elles-mêmes. Lundi, une fois de plus j'étais à mon poste. Sans être omniprésent, j'en tue une vingtaine par jour et j'en rate autant. J'utilise la raquette électrique où, et une raquette de badminton. Une fois sur 2 il a déjà pris une abeille. Cette fois, il est resté coincé entre 2 fils de la raquette et il tenait toujours l'abeille, d'où une série de photos spectaculaires dans l'album petites bêtes.

Indépendamment des puissantes mandibules, observez les crocs en bas du fémur et les griffes d'extrémité. Vous comprendrez vite que notre gentille abeille est bien démunie face à ce monstre.

Il faut absolument que les pouvoirs publiques prennent à leur compte la détection et la destruction des nids.

Hier matin, en souffrance avec l'appareil photos et le PC, j'avais convié mon voisin, Jean Loup, journaliste pigiste à la nouvelle république. Pendant que nous triturions l'ordinateur, une poule d'eau est passée devant la terrasse.

D'où vient elle? Je sais que j'en ai surpris plus d'un en affirmant que le forficule vole, mais je n'ai jamais vu la poule d'eau que s'enfuyant au ras de l'eau. Pas très loin, un voisin possède une belle mare, mais en admettant qu'il ait une poule d'eau, comment est elle venue chez moi. Les murs font plus 2 mètres de hauteur et je ne donne le code du portail à personne.

A suivre...

 

24 août 2015:

Bonjour.

2 mois que nous nous sommes rencontrés.

Moi qui souhaitais un bel été, j'ai été comblé.

Pas terrible pour les pommes de terre ou les concombres, mais un bonheur constant pour les tomates.

Récapitulatif des événements passés :

Le 13 août, plus tardivement que l'an dernier, j'ai récolté le miel. Je l'avais laissé se décanter et l'ai mis en pots hier.

23 kg au lieu de 40 en juillet 2014. Si j'en fais 10 fin septembre je pourrai m'estimer heureux.

L'an passé 2 ruches donnaient. Cette année, je n'en ai qu'une qui va bien, les 2 autres végètent.

 

Vendredi dernier, 17 h, confortablement installé dans un fauteuil de jardin placé à 2.5 m des ruches, je bouquinais. Fréquemment j'observais les ruches. Le matin 3 frelons asiatiques tués et 2 ratés lors de quelques passages dans le rucher. Je remarque que beaucoup de faux bourdons (les mâles) vont et viennent. Certains sont presque aussi grands que les frelons asiatiques, mais je ne risque pas de me tromper car il sont tout noirs. Une telle agitation de leur part laisse présumer que les nourrices commencent à ne plus les nourrir. Comme ils ne savent pas butiner, ils sont condamnés à court terme. Leur rôle d'inséminateurs est révolu, adieu ! Cruelle loi de l'existence...

En direct : Et un de plus en moins !

Le smash de la raquette de tennis a été gagnant ! Je confirme quand même en l'achevant au sol avec le pied.(Confirmation à déconseiller à Roland Garros. Ce serait mal vu, surtout depuis qu'il y a la télé!)

J'ai essayé la raquette électrique, mais je ne peux pas taper fort sous peine de la déglinguer et si je n'achève pas ma victime dans les 3 à 5 secondes, elle se relève et s'échappe)

Paf ! Et un autre !

J'ai acheté celle de bricorama, mais je pense qu'elle n'est pas adaptée aux gros insectes du fait de sa conception. En effet elle possède un tamis central et 2 périphériques de part et d'autre,

Si les moustiques touchent aux 2 pôles et sont tués, il n'en va pas de même pour les frelons bien trop long pour toucher au tamis central, sinon un bout de patte ou d'aile. Résultat, ils prennent une faible châtaigne et s'en tirent à bon compte.

Ce qui est bien avec les abeilles, c'est que j'ai l'impression qu'elles voient que je suis là pour leur bien. Je suis en short, bras et tête nus, devant 2 ruches, en train de gesticuler avec ma raquette ou d'écraser les victimes à 50 cm des barbes d'abeilles composées de 20 à 40 têtes chacune, sans parler de celles qui s'envolent ou qui atterrissent. Et elles me laissent tranquille.

Et un autre raté ! Je l'ai vu repartir trop tard avec une abeille. Dans ce genre de situation, je le suis des yeux car il va presque systématiquement se poser pour assurer sa prise ou pour la découper afin de ne transporter que le thorax, la nourriture de ses chers petits monstres. Si cet endroit est accessible, je shoote le duo. De toutes façons, l'abeille était condamnée.

Je viens de faire une découverte : Les acanthes sont défleuries. Les hampes florales sont toutes sèches et de temps en temps j'entends un claquement sec. Il s'agit de l'expulsion d'une graine, comme les balsamines, mais en bien plus sonore.

Je reviens sur le piège sélectif à frelons que j'avais fabriqué. A un moment j'ai vu 3 d'entre eux ressortir en volant. Le goulot est assez gros (bouteille de 5 l) et il était un peu de travers.

Fâché, j'en ai fabriqué un basique sans échappatoire, ni plage de repos. A mon retour au bout d'une semaine, il y avait 19 frelons, 1 guêpe, 1 papillon de nuit et une quarantaine de mouches de toutes sortes. Bilan pas catastrophique (si on n'est pas une mouche).

Compte de la journée : 13 frelons tués (je n'ai quand même pas campé devant les ruches en permanence)



Je viens de vous dire que les 70000 abeilles de mes 2 ruches me respectaient.

Heu ! Rectificatif : Elles n'étaient que 69999 qui étaient gentilles. C'était avant qu'une sauvageonne ne me pique le bout du nez, devenu patate pendant 3 jours.

Moralité : Normal, quand on ne prend pas assez de précautions.

Remède : Ne pouvant tout de même pas mettre la tenue d'apiculteur pour des passages isolés de chasse au frelon, je viens d'acheter un masque léger qui protégera le visage. J'ai l'impression d'être une ancienne veuve avec sa voilette.

21 juin 2015:

C'est l'été! Espérons qu'il sera plus chaud qu'en 2014.

Ce matin, une petite biche, la femelle du lucane (le cerf volant) était sur le dos, posée sur la terrasse, incapable de se retourner.

Je l'ai remise en bonne position, (photo) mais elle était ankilosée. Sa position prolongée et la fraicheur du matin probablement.

Une chance pour elle que le hérisson ne soit pas passé par là!

Je l'ai mise au soleil et au bout de 10 minutes elle avait disparu.

 

J'ai bien mangé ce soir.

Un peu de gastronomie: Comment faire un repas de roi:

1- Vous tuez un coq et récupérez le foie, le coeur et le gésier.

Variante: le boucher peut vous aider.

Vous émincez le gésier (épaisseur environ 4 mm) et le mettez dans une poêle avec un peu de beurre. Chaleur moyenne, ne faites pas cramer le beurre.

Quand le gésier commence à être cuit, rajoutez foie et coeur coupé en 2. Salez, poivrez.

Vous dégustez avec une salade du jardin. C'est divin!

 

Dessert succulent également:

 

Pour une part:

Une vingtaine de framboises + une dizaine de grappes de groseilles + une dizaine de cerises + une dizaine de grains de cassis + du sucre en poudre. (je n'ai pas de fraises actuellement)

 En cette période au jardin, c'est formidable!

 

14 juin 2015:

Hier après-midi et aujourd'hui, j'ouvrais mon jardin dans le cadre de l'opération "mon jardin au naturel" organisée par LNE (Loiret Nature Environnement).

J'ai présenté le potager par le biais du paillis, du compostage, de la récupération d'eau, de l'association de plantes et des insectes auxiliaires du jardinier.

Nous avons parlé longuement  des fourmilions, pucerons, perce-oreilles, coccinelles, mouches susuki, gendarmes, abeilles mellifères et solitaires, nichoirs et mangeoires pour oiseaux.

J'avais préparé un espace "idées pratiques" et un parcours poétique où mes petits contes ponctuaient la promenade.

Les visiteurs se sont succédé tout au long de ces journées et vers 16h, il y avait tellement de monde près de moi, que je n'ai pas résisté au plaisir de faire la photo.

Je leur ai demandé de m'attendre et suis allé chercher l'appareil.

Vous la trouverez dans l'album photos "festivités".

Je tiens à remercier tous les visiteurs de leur venue, de l'intérêt qu'ils ont porté à mes explications et aux réponses à leurs questions, ainsi que de l'excellente humeur qu'ils ont manifesté. 

Pour cette fête, je craignais la pluie, mais nous avons eu du beau temps. Maintenant, au risque de vous déplaire, je souhaite qu'elle vienne car les cuves sont vides et le jardin commence à peiner.

 

 

Toute cette semaine,  j'ai reconstruit l'abri à bois, rangé les bûches et le matériel déposé dans le jardin. Il me restait juste le temps de préparer ces journées LNE et je n'ai pas pris le temps d'écouter ou regarder les infos.

Aujourd'hui, des visiteurs m'ont appris le décès de Michel Lis surnommé Moustaches vertes.

J'ai été atterré car je lui avais récemment offert mon livre et il m'avait gentiment répondu en le qualifiant de charmant et en me recommandant auprès de son éditeur. Cette réponse m'avait enchanté et je suis vraiment peiné de la disparition de ce magnifique poète-jardinier que j'aurais aimé rencontré.

Indépendemment de son passé de grand reporter, journaliste attitré de France inter, France 2, france bleu Saintonge, ..., et des nombreux livres qu'il a écrits, il rédigeait l'éditorial de la revue "jardinot" à laquelle je suis abonné. Je vais prochainement vous faire profiter de quelques uns de ces éditoriaux.

Adieu Michel, sois heureux au Paradis vert.

 

9 juin 2015:

Je ne vous laisse pas tomber, mais entre les sorties en famille, une semaine de randonnée dans l'auxois et des travaux à la maison, il me reste peu de temps.

Des mésanges bleues sont nées dans un nichoir, des charbonnières pas très loin d'ici, car elles viennent régulièrement, ainsi que des nouveaux nés moineaux et merles. Le jardin ne va pas comme je le voudrais ainsi que les ruches.

Samedi prochain de 14 à 18h ainsi que dimanche 10h/12h et 14h/18h, j'ouvre mon jardin dans le cadre de l'opération "Jardins au naturel" organisé par LNE ( Loiret nature environnement).

Vous êtes cordialement invités. Je vous promets une visite poétique.

J'espère que mon invitation parviendra jusqu'au soleil.

je vous rajoute l'adresse:

"ilnyapasasetrompercestleseuljardinprivéouvert- pourlacirconstanceàorléans!"

En plus clair: venez dans le quartier Dunois au 3 de la venelle des vaupulents, qui donne boulevard de Chateaudun, près de l'arrêt Gaucourt du bus.

22 mai 2015:

Voir en date du 30 octobre, j'ai commis une erreur en parlant des reines de frelons asiatiques. je viens de rectifier le texte.

   En fait, toute la colonie meurt à l'entrée de l'hiver sauf les femelles nées et fécondées à l'automne. Comme tous les insectes qui survivent à l'hiver, elles fabriquent du glycol qui va leur permettre de résister au froid. Ces femelles appelées fondatrices sortiront de leur cache aux beaux jours et constitueront, seules, l'amorce d'une nouvelle colonie.

4 mai 2015:

 

Etat des lieux des ruches:

- Une première ruche faible qui j'espère va se requinquer,

- Une seconde très forte dont une hausse, placée en mars, est déjà entièrement remplie de nectar. Il sera devenu du miel lorsque son taux d'humidité sera descendu à 17%.

Samedi dernier, je l'ai divisée. L'opération est assez simple:

Il suffit de prendre un cadre de couvain contenant des larves de moins de 3 jours ou des oeufs.

Comme je manque d'expérience et ne sais pas reconnaître les jeunes larves, je me suis cantonné à l'observation des oeufs.

Ils se présentent comme un fil d'environ 1 mm de long sur 1/10° de mm d'épaisseur dans le fond de l'alvéole. Il y en a un seul par alvéole.

Ce cadre est mis dans une nouvelle ruche.

Il faut également récupérer dans la ruche d'origine un (ou plusieurs) cadre de nourriture (miel et pollen) et le (les) placer près des oeufs. Il faut aussi un apport ponctuel de nourriture sous forme de sirop pour les aider.

La nouvelle ruche prend la place de la ruche origine et cette dernière est déplacée à plusieurs mètres en la faisant pivoter de 90° vers l'extérieur.

Comment ça marche:

- Les abeilles de cette ruche vont apprendre à sortir, donc à revenir à son nouvel emplacement.

- La nouvelle ruche va récupérer toutes les abeilles qui au moment de l'opération étaient en vadrouille à la recherche de nourriture. Elles reviennent sur le seul endroit qu'elles connaissent et qui maintenant est occupé par une ruche orpheline (pas de reine).

Comme pour survivre, la présence d'une reine est indispensable, elles vont nourrir des larves de moins de 3 jours (ou les prochains oeufs à éclore) avec la gelée royale qu'elles vont secréter pour la circonstance.

Rappel:

Toutes les larves d'abeilles sont nourries 3 jours seulement à la gelée royale puis avec une pâtée de nectar/pollen.

Les reines sont nourries de leur naissance à leur mort à la gelée royale

En résumé, il n'y a pas de ponte d'oeuf royal, mais en fonction des circonstances, un détournement de la destinée d'une abeille par le simple fait de la nourrir différemment.

 

Cela parait simple en théorie. J'espère ne pas avoir fait d'erreur.

Avantage (si cela fonctionne)

- Comme cette population était très forte, il est probable que trop à l'étroit, elle n'allait pas tarder à essaimer. Je n'ai fait que hâter la division et j'ai l'assurance de ne pas perdre une partie du cheptel

- Me voilà, virtuellement, nanti d'une 3° ruche sans dépenser un sou. Essaim gratuit et corps de ruche et une hausse fabriqués avec des planches en douglas de récupération. Bon, je ne compte pas mon temps...

 

 

28 avril 2015:

En passant sur le côté de la maison, un oiseau posé au sol s'est envolé près de moi. Ce n'est pas courant car l'espace est relativement dégagé. Il s'est posé sur le toit. (photo dans l'album)

Peu de temps après, un pinson des arbres mâle aux vives couleurs pourpres, appelées livrée pré-nuptiale (sur la même page que le pic mar) est venu le nourrir en bec à bec. Le temps d'attraper l'appareil photo et il était reparti chercher des insectes. J'ai attendu son retour 10 mn en vain, puis le petit s'est envolé.  

Peu après, dans un cerisier, j'ai vu un oiseau non identifié et en m'approchant, il s'est envolé ainsi qu'un geai que je n'avais pas vu.

Dans l'après midi, mon petit fils de 5 ans parti avec mon épouse dans le jardin d'un voisin s'est fait piquer dans la paume de la main par une abeille en jouant dans le paillis des fraises. Il a pleuré bien sûr, mais 3 minutes plus tard il jouait de nouveau et quand il est revenu, il m'a montré sa main comme un trophée. Elle n'était même pas enflée. L'aiguillon avait été retiré.

Un héros!

 

 

27 avril 2015:

Hier vers 15 heures j'ai eu la surprise de recevoir la visite du pic épeiche. Il s'agit de la première fois que j'en vois un très distinctement. Super !

Au début il cherchait de la nourriture sur le tronc du cerisier, puis il est venu brièvement à la mangeoire réactivée pour l'accueil du petit fils en vacances. Un belle rencontre que je partage avec vous.

Dans cette rubrique, je parlais en novembre 2012 et janvier 2013 du pic mar, lui aussi en photo. Vous pouvez les comparer.

22 avril 2015:

Vers 13h50, nous déjeunions tardivement sur la terrasse et le papillon "flambé" est venu 30 secondes dans le cerisier en fleurs tout proche. C'est la première fois que j'en vois un chez moi et la seconde fois à Orléans. La première fois c'était lors de la sortie insectes aux Groues avec l'entomologiste Jean David Chapelin Viscardi voilà bien 3 ans.

A 14h25 revu un martinet isolé.

 

Lors de ma visite à l'hôpital avec l'association Badaboum, il y avait quelques enfants de l'école St Vincent, la directrice et une maman accompagnatrice.

Cette école m'a contacté et je suis venu distraire les enfants.

Le 19 mars entre 9 h et 11h50, j'ai visité toutes les classes, parfois regroupées.

J'ai raconté plusieurs histoires, sauf pour les maternelles, CP et CE 1 où je n'en ai raconté qu'une seule qui a eu un franc succès.

Je vais vous en faire profiter, mais sous une forme inattendue:

Dans l'album "une journée de contes", j'ai mis les images que j'ai dessiné en format A2 pour illustrer l'histoire que j'ai racontée. Il y en a de pas trop mal réussies et d'autres vraiment pas terribles, le renard par exemple. Peut s'améliorer!

J'ai ignoré 5 tableaux qui sont le coeur de l'histoire. Je vous laisse deviner le dénouement de l'intrigue...

 

21 avril 2015:

Je n'avais pas mesuré le mille pattes hier car, bien vivant, ce n'était pas facile.

Ce matin, j'ai photographié le carton vide et en retrouvant l'ébauche du trou et les grains de sable qui n'avaient pas bougés, j'ai pu mesurer une longueur légèrement supérieure à 11 cm.

J'ai vu aujourd'hui une fauvette à tête noire et un rouge-queue à front blanc. Le rouge-queue noir est déjà installé. Vus 2 exemplaires depuis quelques jours déjà, près de la grille d'entrée.

J'ai ajouté quelques photos d'un hérisson venu en novembre visiter la basse cour avant d'aller sur la terrasse.

20 avril 2015:

Dans la cadre des travaux en cours, je refais une toiture qui en avait bien besoin. Dans une planche pourrie j'ai trouvé un mille pattes d'une longueur inhabituelle. Pour le photographier, je l'ai mis sur un carton. Comme il avait vite fait d'arriver au bord, je lui faisais rebrousser chemin. La tête et une partie de l'avant tournait et dans le même temps, curieusement, sur une courte distance, la partie arrière reculait. C'est amusant de voir toutes ces pattes de plus de la moitié arrière, marcher dans l'autre sens. J'ai compté 108 pattes, pas mal !

J'en ai profité pour vous mettre ma petite histoire du mille pattes dans la rubrique "histoires poétiques".

Mathilde, virtuose de guitare classique en 2° année au conservatoire de Paris, était en visite en début d'après midi. je lui ai montré les abeilles mellifères et solitaires. Je n'avais pas encore découvert ce grand myriapode. Dommage pour elle!

17 avril 2015:

Il y a quelques travaux à la maison et une clôture en réfection a nécessité le déplacement des ruches. (trop proche des ouvriers). Je les ai emportées vendredi dernier à la nuit tombante, une fois toutes les issues bien fermées, chez mon fils à 2 km.

Frayeur vers 15 h le lendemain quand j'ai vu une trentaine d'abeilles sur le rucher vide. J'ai déplacé les socles que je n'avais pas emportés et mis une bâche dessus afin qu'elles aient moins de repères.

Je craignais en effet que toute la population ne revienne.

J'avais en fait commis l'erreur de ne pas les éloigner suffisamment. La distance minimale est de 3 km. Je le savais mais j'ai agi par facilité, (maison du fiston).

Une heure plus tard, elles étaient presque toutes reparties. Ouf!

Ce soir vers 22h j'ai ramené tout le cheptel à la maison.

 

 

Le 15 à 20h20, il faisait très beau et en dinant sur la terrasse, j'ai vu mon premier martinet de l'année. Il était isolé.

 

 

L'association SCEVE va effectuer lundi prochain des observations oiseaux et plantes dans le quartier Dunois. La dame de 11 heures est au programme.

Du coup j'ai regardé chez moi, et effectivement je n'ai pas à aller bien loin pour les observer. Il y en avait 5 pieds avec 8 fleurs sous un petit cerisier ainsi que des boutons prêts à éclore.

J'ai créé un album dédié aux plantes. Je vais y regrouper tout le végétal.

A la dame de 11 heures j'ai ajouté tout simplement les fleurs du moment, pissenlit, pâquerettes et coucous. (Les primevères sont un peu fatiguées.)

15 avril 2015:

Température estivale. Cet après-midi, Raphaël, président de l'abeille Olivetaine avait convié les nouveaux adhérents à s'initier à la visite de printemps.

Je ne suis pas encore assez fortiche pour m'affranchir de cette leçon. Aussi de 15h à 17h j'ai accompagné les nouveaux-venus et j'ai également visité une ruche sous les conseils avisés de Raphaël.

J'ai ainsi assisté à la sortie d'une jeune abeille de son alvéole. Tout d'abord, on ne voyait que sa tête dont les mandibules découpaient l'opercule afin de lui laisser le libre passage.

Quand ce fut fait, son thorax est apparu et en se tortillant un peu elle est sortie. Je n'ai pas mesurer cette durée, mais je pense que cela n'a pas duré plus de 30 secondes. Personne pour l'accueillir, pas de cadeau de bienvenue, pas une seule âme charitable pour dire: Oh! le beau bébé.

Heureusement d'ailleurs, sinon elle aurait été fâchée. C'est une adulte tout de même, pas un bébé! Non mais des fois!

Elle est un peu plus claire et un peu plus velue que ses compagnes qui s'affairent sans s'occuper d'elle.

Elle marche un peu, puis elle s'ébroue, décolle ses ailes et enfin elle se fond dans la masse. Son premier travail sera de faire le ménage avant de passer par tous les stades et terminer son cycle de vie comme éclaireuse, si ses talents le lui permettent. Cette progression dans les tâches dans la vie de l'abeille s'appelle le polyéthisme. Les différents stades sont: nettoyeuse, cirière et bâtisseuse, ventileuse, nourrice, réceptrice du nectar qu'apporte les butineuses,  gardienne, butineuse dont les meilleures seront éclaireuses.

Selon les besoins elles peuvent revenir sur des tâches passées. Elles peuvent même en cas de mort ou de déficience de la reine se mettre à pondre, mais ne donneront que des faux bourdons.

 

J'ai commencé la séance avec la tenue d'apiculteur passée par dessus un polo.

Au bout d'une demi-heure, J'ai retiré ce dernier pour être plus à l'aise. C'était encore très chaud.

J'imagine les professionnels passant des journées entières dans ces conditions et je les plains.

 

Dans l'album photos des bébêtes, j'ai bien l'honneur de vous présenter un bébé abeille solitaire né jeudi dernier, puisque le tube en verre a été operculé ce jour avec le bouchon limoneux.

La comparaison avec la jeune abeille sortie de l'alvéole de la ruche est impressionnante eu égard de la différence du développement de ces insectes qui pourtant se ressemblent beaucoup:

- L'abeille de la ruche sort 21jours après la ponte!

- le petit asticot donnera une abeille solitaire qui ne crèvera le bouchon de terre qu'en mars/avril 2016.

 

Je suis également impressionné par la masse de nourriture récoltée par la maman.

Je ne l'ai pas vue à l'ouvrage et ne sais pas si elle est plus ou moins grande qu'une abeille de ruche.

A titre de comparaison, l'abeille mellifère pèse un dixième de gramme. Je vais essayer d'évaluer le poids de la nourriture... 

 

12 avril 2015:

Belle journée d'été. J'en ai profité pour pailler mes fraises, qui peinaient de la chaleur, dans leur fontaine.

Voir photos des nouvelles fontaines.

Celles fabriquées l'an dernier étaient aussi nulles que le gars qui les a construites, c'est à dire moi-même.

Les fraises étaient bien trop à l'étroit et si j'en ai mangé assez longtemps, elles étaient très disparates.

J'ai donc tout repris et de 7 étages je suis tombé à 3 niveaux avec seulement 17 pieds au lieu de 58. J'en attends de bien meilleurs résultats. J'avais également commis une erreur technique l'an dernier car tous les cadres reposaient à l'arrière sur le cadre du dessous. L'avant des cadres, non soutenu par la terre meuble, s'inclinait progressivement. Voir le remède apporté.

 

Au programme du jour également mise en place de 2 planches de pommes de terre.

Voilà 3 jours, René, un ami photographe qui me dépannait via le téléphone pour un problème d'informatique me disait qu'il était crevé d'avoir planté ses pommes de terre.

Franchement j'ai fait mes 2 planches en 15/20 mn peut être:

- Ecarter la paille,

- faire un léger trou avec 2 doigts,

- poser la patate,

- mettre une grosse poignée de compost pas mûr dessus,

- remettre un tout petit peu de paille dessus pour éviter aux merles de venir fouiller,

- arroser

     Et voilà, 25 plants de rosabelle et autant de bernadette était en place sans fatigue. Dès que les feuilles sortiront, je les encadrerai durant toute leur croissance avec des tontes, brf, paille ou compost.

 

En photos également, en date du 20 mars, un joli champ de fleurs dans ce qui est plus un petit pré qu'un gazon.

J'avais très peu tondu l'an dernier et je n'ai jamais eu autant de primevères qu'en 2015.

 

Dans le bouleau, j'ai percé un trou de 8 et mis en place une pipette reliée à une bouteille. J'ai ainsi récolté 5 l. de sève en une journée.

Tout le monde y a goûté. C'est comme de l'eau, peut-être un tout petit poil sucré, mais certainement plein de bonnes choses. C'est quand même le sang de l'arbre. Je n'ai pas insisté et me suis arrêté à 11/12 l. en mettant une cheville sur la blessure.

 


8 avril 2015: attention, texte erroné, voir modifications en bas du texte

Je ne croyais pas aussi bien dire quand je réactivais la chasse aux fondatrices asiatiques.

A midi en allant voir les abeilles, j'en ai vu une piégée.

Enfin, j'espère que c'en est une.

Le contraire voudrait dire que la véritable fondatrice aurait pondu la victime de ce jour autour du 15 mars. Faisait-il suffisamment beau à cette époque pour que la reine décide le début des pontes? Car indépendamment de ses vols personnels, il lui fallait une réserve pérenne de nourriture carnée pour nourrir ses bébés monstres d'asticots. Et les abeilles ou mouches présentes sur le marché n'étaient pas légion tous les jours.

Bref, je veux bien penser qu'il s'agit d'une fondatrice qui ne fondera rien du tout et surtout pas les 1000 ou 2000 frelons asiatiques d'une colonie.

Cette fondatrice, si! si! je vous le dis, est née à l'automne alors que toute la colonie mourait. Si je l'ai piégée, c'est assurément qu'elle connaissait le quartier. Le problème est que la vieille reine n'a pas pondu que celle-ci... Toutes les autres vont elles venir gentiment gouter à ma potion magique?

Je n'y crois pas.

Je me posais le problème: comment la sortir du piège pour la tuer. En effet je préfère ne pas la laisser tourner en rond, il ne manquerait plus qu'elle possède un gène de poulpe ou soit fille de serrurier pour trouver la sortie.

Congélateur, noyade? Devant mes atermoiements et il faut dire un petit coup de fatigue dans les vapeurs de pub anglais sous un soleil saharien, elle a préféré tirer sa révérence. Sympa!

Elle ne va pas tarder à pointer le bout de son nez dans l'album photos.

Longueur: 22/23 mm, aile: 20 mm, patte arrière:21 mm

Rectificatif en date du 4 avril 2016:

Ce texte et les photos conjointes (pages 6 de l'album petites bêtes) comportent des erreurs que je tiens à corriger.

La fondatrice est plus grande que les dimensions indiquées ci-dessus.

Elle peut atteindre 39mm. Il avait fait très doux et les abeilles étaient en avance pour la saison. Il n'y a pas de raison qu'il n'en soit pas de même pour les fondatrices.

Quand j'ai rajouté jeune au terme fondatrice sur les photos ce n'était pas heureux car:

- elle est née en automne et a passé l'hiver à l'abri,

- un insecte adulte ne grandit pas. Quand il a terminé ses mues successives ou qu'il sort d'un cocon, il ne bougera plus.

 A titre d'exemple, un moucheron n'est pas une petite mouche mais une autre variété.

7 avril 2015:

Pour l'hiver, j'avais mis une doudoune sur mon jardin voir (photos dans l'album astuce / bricolage). L'avantage de ce paillis est qu'il protège la terre du gel et de la pluie battante. Ainsi la terre ne se tasse pas et il n'est pas besoin de bêcher au printemps. De plus les vers de terre travaillent tranquillement tout l'hiver et ameublissent le sol.

Expérience: Je laisse tomber la fourche depuis une hauteur de 50 cm. et les dents pénètrent sur un peu plus de la moitié de leur longueur. Essayez sur sol nu et il n'est pas sûr qu'elle reste fichée debout.

J'ai déjà mis en terre fèves, oignons rouges en petits bulbes et salades en mottes. Demain je sèmerai les radis à condition d'écarter le paillis.

L'avantage de mettre des fèves est double:

- Comme les petits pois, les fèves peuvent être semées très tôt. Les pucerons raffolent des fèves, ils les colonisent rapidement. Du coup les coccinelles investissent les lieux et pondent. Ainsi les larves qui sortiront des oeufs et qui sont de redoutables prédatrices de pucerons seront là pour vous aider dans votre lutte anti-pucerons.

- Les fèves fraîches et même congelées sont délicieuses.

Même si la température n'est pas au rendez-vous, le printemps est bien là.

L'osmie rousse, le bompyle, le syrphe, l'abeille charpentière, les papillons citron, robert le diable, paon du jour, tircis sont au rendez-vous.

Les après-midi au soleil, il y a une grosse affluence devant l'une des 2 ruches. J'espère que la seconde, plus faible, va se requinquer.

J'ai retrouvé une photo 2014 que j'avais oublié de vous montrer.

Le 22 juin je voyais une trichie dans les asters. Il s'agit d'un coléoptère voisin de la cétoine Elle est velue comme un bourdon. Dans l'album petites bêtes voyez comme elle est belle!

Le 13 février, je vous parlais du piège à frelons asiatiques.

Comme il n'a pas fait beau, je n'en ai encore ni vu, ni attrapé.

Maintenant les fondatrices vont sortir. Pour m'aider à les piéger, regardez mes écrits du 13/2!

 

30 mars 2015:

Voilà bientôt 35 ans que j'habite dans les venelles d'Orléans.

Lieu magique à 2 pas du centre ville et sauvegardé du bruit et de la pollution de la circulation par la barre des maisons et immeubles qui nous protègent.

Revers de la médaille, l'accès réduit qui limite le passage de l'automobile oblige la plupart des riverains à utiliser brouette ou petite charrette. C'est toujours mieux que d'habiter un 3°, 4° ou plus, sans ascenseur.

Au coeur des venelles, les jardins et les arbres n'ont pas cédé leur place au bétonnage et souvent le dimanche elles sont un lieu de promenade prisé.

Tout cela pour vous dire que depuis le temps que je m'intéresse aux oiseaux, une quinzaine d'années environ, j'étais pratiquement sûr qu'il y avait des roitelets chez moi, car je voyais de temps à autre de minuscules bolides filant d'un sapin à l'autre. Jamais je n'ai pu les distinguer et encore moins prendre un soupçon de photo.

Le 18 mars, une mésange à longue queue cherchait sa pitance dans le bouleau encore bien nu hormis des chatons et des bourgeons naissants. Je ne la vois pas souvent cette jolie mésange à l'air chafoin. Aussi je suis allé chercher jumelles et appareil photo pour mieux l'observer. De retour dans les 2 mn. plus de mésange à longue queue, mais un petit oiseau très vif qui passait de branche en branche en voletant sur place de temps en temps. Avec bien du mal, j'ai cru discerner un roitelet.

Avec encore plus de mal et 18 pellicules ekta-chrome pour diapositives gâchées, ( euh! non, cela c'était avant, merci le numérique), je l'ai entré dans ma boîte ! Il s'agit du roitelet triple bandeau.

Pour vous, je ne sais pas, mais pour moi c'est un triple hourra!

Bon effectivement vous allez vous ruer sur la photo et bof!

Tout ça pour ça...

A ma décharge, il est plus près des 5 grammes que du kilo!

Je voudrais vous y voir!

D'accord: peut mieux faire!

Je vais essayer, mais les bourgeons ont encore grossi et les feuilles ne vont pas tarder à pointer le bout de leur nez. Ca va être difficile...Et puis, il faut qu'il daigne bien revenir...

 

 

 

 

 

 

 

17 février 2015: 

Pour les détails d'élaboration du piège (relativement) sélectif à frelons asiatiques, consultez le site: abeille olivetaine.

Dans le chapitre "les brèves", vous trouverez le document explicatif  et le schéma de fabrication.

Sur internet vous trouverez beaucoup de systèmes, mais peu sont sélectifs. Par contre, des idées sont à piocher, comme par exemple le parapluie constitué d'un corps de bouteille qui me séduit...

 

A défaut de mousse  à cellules ouvertes (matériel pour aquarium) comme indiqué pour faire le fond, votre imagination trouvera bien un substitut. Pour ma part je vais essayer avec le fond découpé d'une bouteille de diamètre légèrement inférieur, percé de trous pour laisser passer l'odeur du produit attractif et retourné pour faire un piètement.(en fouillant les poubelles à produits recyclables, vous trouverez votre bonheur)

Si l'option congélateur ne vous tente pas, vous pouvez vider le liquide dans un récipient pour un futur usage et immerger le piège le temps de noyer les frelons. Vous n'aurez plus qu'à l'ouvrir pour sortir les cadavres, puis remettre le mélange attractif

Quant au matériau pour la planche d'appel, j'ai récupéré une vielle affiche en plastique rigide de permis de construire.

Sur un chantier, demandez au propriétaire la permission de découper avec vos ciseaux une bande de 8*5 cm. pour confectionner ce système de sortie de secours des petits insectes. Expliquez-lui la raison et peut être le convaincrez-vous lui aussi de participer à la sauvegarde de nos abeilles. Merci.

13 février 2015:

Je commence à sortir de mon hibernation et j'ai hâte de voir le printemps revenir pour m'occuper des abeilles et du jardin.

Comme l'an dernier, l'hiver n'est pas froid et les migrants habituels ne sont pas venus jusqu'ici. Pas de tarin des aulnes, pas de pinson du nord, peu de verdiers (un de temps à autre).

Par ailleurs, je n'ai pas vu encore le gros bec, rares sont les pinsons des arbres et bien sûr je n'ai pas revu mon étonnant pic mar. Le pic vert est bien installé dans le quartier, je l'entends pratiquement tous les jours, mais je ne l'ai pas vu chez moi depuis bien longtemps

Que reste t-il me direz-vous?

Beaucoup de moineaux, beaucoup de merles, des mésanges bleues et charbonnières en nombre limité, une mésange noire une fois seulement, quelques tourterelles, pigeons ramiers et étourneaux,

un accenteur mouchet et ces jours ci, une mésange à longue queue isolée et bien sûr mon fidèle rouge gorge. Même les corneilles me boudent.

J'ai eu le plaisir de voir un couple de troglodytes mignons.

C'est la première fois que j'en vois 2 simultanément.

 

 

En ce qui concerne les abeilles, quand il fait très froid, elles entretiennent une température d'au moins 13° au centre du groupe. Elle est certainement plus élevée ces jours ci.

Demain avec l'association "l'abeille Olivetaine", nous allons confectionner des pièges pour attraper les frelons asiatiques qui, par leur nombre, sont  en train de devenir un véritable fléau.

Les fondatrices nées à l'automne ont passé l'hiver à l'abri et ne vont pas tarder à se réveiller et à relancer leur cycle de création.

L'ancienne reine et tous les autres frelons sont morts fin 2014.

(mode de vie assez comparable à celui du bourdon, voir sur le net "une vie de bourdon", avec une différence considérable, la larve de frelon est carnivore).

Donc tout frelon attrapé en fin d'hiver est systématiquement une fondatrice. C'est à dire, qu'à terme, chaque fondatrice créera son nid qui contiendra plus de 1000 frelons. Il est donc très important de tenter de les capturer. Si vous voulez aider les apiculteurs dans leur lutte contre cet envahisseur, je vais vous envoyer les plans d'un piège approprié. Il a la particularité d'être sélectif, c'est à dire que la plupart des autres insectes capturés peuvent s'échapper. Il est sans danger pour vous. De toutes façons, si un frelon est attrapé par votre piège, c'est qu'il était en train de rôder près de vos fleurs pour attraper mouche ou abeille.

Pour une vraie lutte, c'est le nombre de pièges qui est capital.

Passé le printemps, je ne dis pas que votre aide est inutile bien sûr, mais elle est capitale maintenant.

Je n'ai que 2 ruches et pour moi ce n'est pas vital, mais pour toutes les abeilles de France, votre aide en ce début d'année sera précieuse. D'avance merci!

 

12 janvier 2015:

Dans ma précipitation à vouloir témoigner mon refus d'un obscurantisme religieux, j'avais omis de parler des dessinateurs dont les noms ne me venaient pas à l'esprit et que je croyais moins bien connaître, même si ces autres comme je disais, étaient autant présents dans mon cœur que mes trois têtes de liste. Le calme revenu après les horreurs survenues ultérieurement, je me dois de corriger la dite liste.

Comment ai-je pu ignorer les dessins de Tignious et Honoré ?

Comment ne pas me souvenir des rubriques éclairées d'oncle Bernard ou d'Elsa ?

Comment ne pas oublier ces policiers massacrés dans l'exercice de leur fonction ainsi que tous ces inconnus qui ne demandaient rien à personne et qui, par le bras armé d'une bêtise sans fond, ne sont plus.

Voilà mille fois que les chefs spirituels de la confession nous disent que ce qui vient de se produire n'est pas inscrit dans le Coran. Il est grand temps qu'ils tiennent un autre langage.

J'engage John Lennon, définitivement élu, à dire à ses collègues qu'en contrepartie des 70 vierges accordées à leurs bons martyrs, ils promettent aux crétins criminels : l'équivalent de l'excommunication, enfer et damnation.

Ceci étant bien sûr applicable aux exaltés de toutes les religions.

Ce blog n'a pas vocation à polémiquer.

Je voulais simplement apporter mon soutien aux survivants et aux familles éplorées, ainsi que dire ouvertement avec mon crayon, moi aussi, que l'ignorance et la stupidité ne peuvent nous bâillonner.

Les rassemblements et marches organisés à la suite de ces odieux attentats se sont déroulés dans un climat digne et admirable.

Je vais retourner à mes abeilles, mes oiseaux et mon jardin. Je vous CHARLIE bien.

 

 

7 janvier 2015:

Bien triste anniversaire!

Et oui, aujourd'hui c'est le mien.

J'ai l'impression d'avoir encore 40 ans, mais la réalité est tout autre.

Je ne vais pas m'appesantir sur mes états d'âme qui, entre nous, ne me dérangent pas plus que ça!

Je voulais vous parler de l'actualité qui est bien plus cruelle.

Wolinski, Cabu, Charb et les autres sont tombés ce jour!

Que des personnes commettent des gestes apparemment insensés pour combattre la misère inique qui est leur lot quotidien ou l'oppression, je peux le comprendre. Mais tuer au nom d'un dieu quel qu'il soit et dieu sait qu'il y en a beaucoup des dieux, cela est inacceptable. Ils ne pourraient pas s'entendre tous ces dieux féroces et maudits comme le disait Gaston Couté (la paysanne), pour déterminer ce qui est bien ou ce qui est mal! Au moins on saurait à quoi s'en tenir.

Si je devais élire un dieu, je voterais John Lennon pour sa chanson Imagine.

4 janvier 2015:

Après les agapes de ces jours de fêtes, que j'espère vous avez passés joyeusement, je viens vous souhaiter une excellente année 2015 ainsi que le plus important de tout, une bonne santé.  Pour entamer l'an neuf, j'aurai pu vous présenter de nouvelles histoires, mais je viens de retrouver le texte ci-dessous que je trouve magnifique et bien plus joli que tout ce que je peux vous faire.

C'était une récitation qu'il me fallait apprendre. Je me souviens encore de bribes de strophes de cette si belle poésie. C'était dans une petite maison maintenant disparue, non loin du jardin des Prébendes d'Oé à Tours. Je ne me rappelle pas l'avoir récitée à l'école primaire, mais si ce fut le cas, je suis bien certain de l'avoir ânonnée bêtement sans même chercher à vouloir la mettre en musique.

Que nos institu"trices" et "teurs" doivent souffrir parfois!

Par contre, je me souviens de mes difficultés pour l'apprendre, en 2, 3 ou 4 fois alors que tout ce que j'écris je le connais par coeur.

Autrement dit, tous les textes sont aisément accessibles à la plupart des esprits, à la simple condition d'être suffisamment motivé et de se les rabâcher.

 

Nuit de neige

La grande plaine est blanche, immobile et sans voix.
Pas un bruit, pas un son ; toute vie est éteinte.
Mais on entend parfois, comme une morne plainte,
Quelque chien sans abri qui hurle au coin d'un bois.

Plus de chansons dans l'air, sous nos pieds plus de chaumes.
L'hiver s'est abattu sur toute floraison ;
Des arbres dépouillés dressent à l'horizon
Leurs squelettes blanchis ainsi que des fantômes.

La lune est large et pâle et semble se hâter.
On dirait qu'elle a froid dans le grand ciel austère.
De son morne regard elle parcourt la terre,
Et, voyant tout désert, s'empresse à nous quitter.

Et froids tombent sur nous les rayons qu'elle darde,
Fantastiques lueurs qu'elle s'en va semant ;
Et la neige s'éclaire au loin, sinistrement,
Aux étranges reflets de la clarté blafarde.

Oh ! la terrible nuit pour les petits oiseaux !
Un vent glacé frissonne et court par les allées ;
Eux, n'ayant plus l'asile ombragé des berceaux,
Ne peuvent pas dormir sur leurs pattes gelées.

Dans les grands arbres nus que couvre le verglas
Ils sont là, tout tremblants, sans rien qui les protège ;
De leur oeil inquiet ils regardent la neige,
Attendant jusqu'au jour la nuit qui ne vient pas.

Guy de Maupassant (1850-1893)

 

17 décembre 2014:

Bientôt Noël.

Peu de nouvelles actuellement.

Le temps doux et humide ne favorise pas l'arrivée des oiseaux.

Seules, une armada de moineaux et quelques mésanges charbonnières ou bleues viennent au ravitaillement en graines.

Un verdier ou un pinson des arbres  de temps en temps et des tourterelles autour de la mangeoire.

Sur la terrasse ou dans l'herbe, merles et rouge-gorge.

Toujours pas de gros-bec, d'accenteur mouchet ni de tarin des aulnes.

Je ne vois pas mais entends tous les jours le pic vert.

 

Les abeilles sont au repos. Par les temps frais que nous avons eu, elles ont dû consommer pas mal de miel pour pouvoir travailler à maintenir une température minimum de 13 ° au coeur de la ruche. Température minimum pour la survie de la reine.

Le chauffage est assuré par la vibration des muscles des ailes sans que celles-ci ne bougent.

Comme les manchots du film "La marche de l'empereur", les abeilles qui sont le plus à l'extérieur opèrent un mouvement tournant vers l'intérieur pour se réchauffer. Elles ne peuvent survivre sous 8°.

A la mi-novembre des frelons asiatiques venaient encore prélever des abeilles pour se nourrir ou les porter à leur nid.

A  plusieurs reprises j'en ai vu pénétrer dans la ruche.

J'ai conçu un accès réduit qui leur interdisait l'accès.

Maintenant, la colonie est morte, sauf les femelles nées et fécondées à l'automne. Comme tous les insectes qui survivent à l'hiver, elles fabriquent du glycol qui va leur permettre de résister au froid. Ces femelles appelées fondatrices sortiront de leur cache aux beaux jours et constitueront, seules, l'amorce d'une nouvelle colonie.

 

Avant-hier, j'ai retiré mes accès réduits pour voir s'il n'y avait pas de problème. Bien m'en a pris.

Il y a une mortalité naturelle de l'abeille, aussi bien en dehors que dans la ruche.

Derrière mes entrée réduites, j'ai trouvé beaucoup d'abeilles mortes qui n'avaient pu être évacuées par les abeilles nettoyeuses du fait de l'accès limité.

Ce n'est donc pas le bon plan! Dommage.

 

(J'aurai pu vous prévenir un peu plus tôt...)

Demain, je serai à l'hôpital Madeleine pour animer le Noël des enfants malades et je raconterai quelques histoires.

Si vous recevez ce message en temps utile vous pourrez les entendre à partir de 14h30 sur FMR 98.7.

J'ai fait un repérage ce matin même avec  Bénédicte, l'animatrice de L'association Badaboum.

 

 

26 novembre 2014:

J'avais des photos intéressantes que j'avais oublié de vous montrer.

Les 4 photos ajoutées à l'album petites bêtes vous montrent tout l'intérêt de confectionner des nichoirs pour abeilles solitaires.

Ces abeilles sortent par temps plus frais que les abeilles mellifères et permettent de polliniser les fleurs en cas d'hiver tardif.

La fabrication de ces nichoirs est très simple:

- faire un fagot de tiges creuses ou à moelle (sureau, buddléia...).

- percer des trous borgnes dans un bloc de bois ou une branche.

Diamètre maximum du trou 12 mm.

Danger: le perçage de trous borgnes peut être dangereux pour le poignet en cas de blocage du foret. Soyez prudents!

Je vous conseille d'utiliser un support de perceuse.

 

Au printemps, l'abeille solitaire viendra y pondre autant d'oeufs que la longueur lui permettra dans des cellules successives qu'elle confectionnera. Chaque paroi de cellule est constituée de boue que l'abeille a collectée et déposée avec sa bouche.

Vous remarquerez la similitude de technique avec la construction des nids d'hirondelles.

La métamorphose durera un an.

Au printemps prochain, un faux bourdon (le mâle) et x abeilles par tube sortiront pour vivre leur vie d'adulte.

Les abeilles solitaires ne nichent pas que dans les trous du bois. De nombreuses espèces font leur trou dans les torchis, les joints de ciment, en terre, dans les sables des berges ou des carrières et même dans un trou à leur dimension de n'importe quel matériau.

A vos outils. Il faut être prêt pour février/mars/avril.

Un grand merci à Guy Boutin pour le prêt de son nichoir pédagogique.

 

16 novembre 2014 2014:

Je vous conseille 2 films très intéressants à découvrir sur le net.

Dans votre moteur de recherche, demandez:

- Les abeilles du mont Kénia.

Vous y verrez, de l'intérieur, la vie d'une ruche sauvage  ainsi qu'un voleur de miel dont le poids atteint 70 millions de fois celui de l'abeille qui défend son territoire. Devinez qui gagne?

- Une vie de bourdon.

Vous y verrez le combat d'une reine bourdon avec une souris puis avec une mésange bleue. Devinez qui gagne?

Moins connus que les abeilles, leur vie n'est pas moins fascinante et leur action autant indispensable que celle des abeilles mellifères ou solitaires.

En fait, au vu de tous les insectes qui vont de fleur en fleur, ils ont tous leur utilité pollinisatrice.

 

Les mâles qui vivent dans les ruches sont appelés faux bourdons.

Légèrement plus grands que leurs soeurs les abeilles, ils ne possèdent pas de dard, ni d'appendice buccal.

Ils sont nourris par les abeilles et ne peuvent vivre seuls.

S'ils n'ont pas fécondé une reine, en y laissant automatiquement la vie par la perte de leurs organes génitaux, ils seront chassés de la ruche à la mauvaise saison ou tués s'ils s'incrustent.

Pas de Tanguy à la maison!

 

30 octobre 2014:

On me demandait mon avis sur les frelons asiatiques.

Autant vous faire profiter de ma réponse:

 Effectivement les frelons sont très présents, mais il faut dire qu'ils le sont partout, avec ou sans ruches.
Ce matin, je discutais avec un agriculteur à qui je prends du blé pour les poules.
Il me parlait de ces insectes qui ont envahi le lierre près de sa terrasse et pensait qu'ils butinaient.
Je l'ai détrompé en lui faisant observer leur manège.
Ils allaient bien de fleur en fleur, mais uniquement dans le but d'attraper mouches ou abeilles qui étaient train de butiner.
Sur 10 m² de lierre, il y en avait au moins 5.
Chez moi près des ruches, j'en ai tué environ 75, mais cela ne représente qu'une faible quantité de ceux qui viennent.


Sur Jardinot, j'ai appris que les frelons asiatiques ont réduit la niche de nourriture de notre bon vieux frelon crabo et que de ce fait il se rabat lui aussi sur les abeilles

Personnellement, je n'ai pas vu de frelon crabo (le nôtre) près des ruches.

 

N'hésitez pas à signaler la présence de leurs nids à la mairie ou aux apiculteurs de la commune.
Je vous en remercie.   

 

13 octobre 2014:

Le miel est bon pour la santé, semble t-il!

Les abeilles également quand elles ne vous piquent pas!

En nettoyant le terrain tout près des ruches, 3 d'entre elles m'ont montré vers 16h de quel bois elles se chauffaient.

Bien fait pour moi, je n'avais qu'à me couvrir.

Quand je dis que les abeilles sont bonnes pour la santé, l'anecdote suivante vous le confirmera:

Rendez vous à 17h chez le docteur.

Dans la salle d'attente, Tom excité comme une puce, ne tenait pas en place. Sa maman le grondait, mais rien n'y faisait.

Je lui dis que j'ai des ruches et lui propose de me poser des questions. De fil en aiguille, je lui explique le polyéthisme de l'abeille, c'est à dire ses différentes phases de travail durant toute sa vie.

Quand la doctoresse est venue le chercher, il me posait encore des questions.

Et pendant tout ce temps, il était resté assis bien sagement sur sa chaise.

Merci les abeilles .

Merci Tom de m'avoir fait découvrir cette vertu.

 

9 octobre 2014:

Le point sur les noix:

2° quinzaine de juillet, les 3 plaques/test jaunes enduites de glu ont commencé à me livrer quelques mouches du brou de noix. J'ai aussitôt intensifier la mise en place des 13 autres plaques. (2 jeux de 8).

Retirées vers le 20 septembre, ces plaques avaient capturé environ 1400 de ces mouches. Malheureusement avec ce genre de piégeage non sélectif, il y a des dégâts collatéraux.

Sans être un spécialiste entomologiste, je puis affirmer que ce fut moins pire que je ne craignais.

Bilan final:

- moitié mouches du brou de noix.

- l'autre moitié était constituée à presque 100% de mouches ordinaires plus ou moins grosses.

Les insectes particuliers étaient 3 guêpes, 1 ichneumon, 1 papillon de nuit mais zéro abeille. Pourtant elles passaient en permanence sous ces pièges. 

Etaient également collées 7 ou 8 plumes d'un passereau qui s'était pris une aile ou le croupion sur une plaque.

Le problème ne s'arrête pas là car presque toutes les noix étaient infestées et que le ver était dans le fruit.

Mais déjà, on pouvait voir que la pose des plaques engluées avaient limité cette infestation car si l'an dernier toutes les noix étaient noires, cette fois beaucoup ne l'étaient que sur une partie seulement.

La seconde opération , bien plus fastidieuse a été de bâcher tout le dessous du noyer pour piéger ces vers.

Tous les jours il me faut ramasser les noix tombées, enlever la bogue au dessus d'un bac d'eau et tremper l'ensemble. Alors le ver tombe au fond du bac où il se noie.

Puis séchage, vu le temps actuel c'est plutôt coton.

Bien sûr certains vers ne m'ont pas attendu et sont partis se terrer. Quant aux noix qui sont tombées ou ont rebondi en dehors des bâches, c'est du pain béni pour ces petits asticots qui vont s'enfouir et faire leur métamorphose pour s'envoler l'année prochaine.

Mais déjà je pense qu'ils seront moins nombreux et de nouveau, je serai au rendez-vous.

 

 

29 septembre 2014:

Gros succès populaire avant-hier avec mes ruches.

Au fait, où en sommes nous:

Samedi 20 septembre récolte d'automne.

2 hausses récoltées sur la ruche récente B et une sur l'ancienne A.

A est en souffrance . Elle a essaimé et la récolte est minime. Peut être 1 kg.

Heureusement B m'apporte le complément des 16 kg récoltés.

Ce qui donne 23 kg le 12 juin, 22.5 le 14 juillet et 16 maintenant.

C'est nouveau pour moi. Je ne sais pas ce que j'en fais, mais il n'y en a déjà presque plus.

 En photo, vous pouvez voir les abeilles lèchant le miel recueilli sur la cire provenant de la coupe des opercules (les bouchons) des cellules. cette opération est obligatoire pour permettre l'extraction du miel par la force centrifuge.

J'ai retiré 2 cadres bien remplis du corps de la ruche B et les ai intercalés dans A. Le soir même il y avait beaucoup d'effervescence près de A. En fait les abeilles de B avaient investi A pour récupérer leur miel. Sur le conseil de Raphaël, président de l'abeille Olivetaine, j'ai réduit l'accès de A et les choses sont redevenues normales.

Hier j'ai nourri les 2 ruches avec du sirop pour l'entrée de la mauvaise saison. A des invités, ce soir je montrais le nourrissage.

Je suis déçu, car dans B, les abeilles récupèrent l'eau sucrée tandis qu'elles sont absentes du nourrisseur A qui en a le plus besoin. Raphaël, je t'appelle demain matin!

28 septembre 2014:

Le 27 septembre, nous fêtions notre première fête des venelles. Le temps superbe nous a beaucoup aidé.

15 jardins étaient ouverts et des chanteurs contemporains, d'opéra, des groupes musicaux, conteurs et comédiens se sont succédés tout l'après-midi. Pour ma part, ouvert sous le signe de la biodiversité, mon jardin a accueilli près de 200 visiteurs venus voir la fabrication de la peinture à l'ocre présentée par mon épouse et le compostage, les nichoirs, mangeoires pour oiseaux et les ruches que je leur montrais. Bien sûr je me suis lâché avec mes histoires. Le soir j'étais passablement fatigué et presque aphone. De plus je n'ai rien vu des superbes spectacles proposés.

C'est comme ça!

Le signe de reconnaissance des jardins ouverts était un arrosoir. Dans l'album petites bêtes je vous présente une grosse abeille butinant près de mon portail.

Le 13 septembre, en déplaçant un support de bac à eau pour les abeilles, j'ai découvert un beau staphylin, presque 4 cm de long.

Ce coléoptère, surnommé le diable, (tout noir), est l'allié du jardinier. (Album petites bêtes).

De nombreuses variantes de cette espèce se partagent les rôles de nécrophages ou de prédateurs de parasites du jardin (larves de mouches...)

Comme le perce oreille, il possède un petit sac à dos contenant les ailes savamment pliées.

Quand il se sent en danger, il relève son abdomen à la manière d'un scorpion pour effaroucher l'agresseur.

Quand je le photographiais, alors que son abdomen était levé, à plusieurs reprises il a sorti du bout de sa queue 2 appendices jaunâtres. Apparemment ce n'étaient pas des dards. Etaient-ce des canaux à jets répulsifs ou une simple intimidation?

 

 

 

22 septembre 2014:

Information pour vous sympathiques lecteurs: Samedi prochain 27 septembre, nous organisons notre première fête des venelles ( Blog: venailes.over-blog.com )

Au jardin 14, dès 14 heures, j'aurai le plaisir de vous accueillir  et de vous présenter les techniques de jardinage, le compostage, les ruches et j'espère vous charmer avec des histoires inédites.

21 septembre 2014:

Le 11 aout, chez mon neveu Eric à Bray en Val, j'ai eu le plaisir et la surprise de voir dans une dépendance  deux nids d'hirondelles différents.

Sur l'album oiseaux, vous pouvez voir:

- un nid ouvert bâti par l'hirondelle rustique ou hirondelle des cheminées.

- un nid fermé construit par l'hirondelle des fenêtres.

Côte à côte, je voyais à tour de rôle:

- les parents "rustiques" ( le père a les filets de la queue plus longs que ceux de la mère) venant nourrir fréquemment les nouveaux-nés.

- plus rarement l'un des parents (ou les deux, la différence est minime) venant alimenter les grands enfants dans le nid des hirondelles des fenêtres.

Les tout petits sont sortis du nid fin août et ont dû très rapidement prendre des forces pour leur départ en Afrique.

20 septembre 2014:

Sur ces photos datant du 29 août dans l'album petites bêtes, un superbe papillon de nuit trouvé en plein jour alors que j'arrachais mes pieds de tomates atteints sévèrement par le mildiou.

Les feuilles étaient recroquevillées et lui tout naturellement avec son camouflage digne d'un super guerrier était planqué dedans.

En principe on ne voit ces papillons que la nuit. Autrement dit on ne voit pas grand chose.

Et pourtant regardez tant par les couleurs que par sa forme d'avion furtif comme il est beau!

11 septembre 2014:

le 10 aout, comme l'an dernier je découvre un fourmilion adulte sur le fil à linge. (voir en amont les photos et les moeurs du fourmilion à l'état de larve).

J'ai pris quelques photos dont 2 "au clair de lune".(albm petites bêtes)

 

retour sur des sujets en retard:

27 juin 2014:

Un petit visiteur dans une allée du jardin: néness, bébé hérisson, tout seul et pas farouche. Je l'attrape pour la photo et remarque une tique près d'un oeil. (album petites bêtes...)

J'imbibe la tique d'huile et lui retire à l'aide d'une pince à épiler.

Il m'a remercié et il est reparti pour de nouvelles aventures.

Attention DANGER!

Les piqures de tique sont dangereuses pour nos amis chiens et chats, mais elles le sont également pour nous.

J'ai personnellement contracté la maladie de Lyme à la suite d'une piqure de tique dont je ne me suis même pas rendu compte. (probablement à la suite d'une randonnée l'an dernier).

Cela se traduit par une rougeur très souvent en forme de couronne autour de la piqure.

Cette maladie peut occasionner des douleurs intenses, des paralysies et même la mort. Attention cette maladie est assez méconnue par les médecins.

 

19 juin 2014:

Le mois dernier j'étais en visite dans la fameuse école de Combleux dont je vous ai déjà parlé.

Bel après midi passé avec les enfants et Séverine leur maîtresse

Séverine m'avait montré un nichoir de mésanges squatté par une sitelle (voir album oiseaux).

Je suis donc revenu pour photographier la signature de la sitelle.

La sitelle torchepot tire ce qualificatif du fait qu'elle colmate les trous trop grands pour elle avec un ciment comme celui confectionné par les hirondelles. Dans le cas présent, le trou n'était pas trop grand, au contraire elle l'avait un peu évasé.

Il n'empêche, elle a quand même apposé sa signature en cimentant une partie  du bord du trou. Dans ce cas, tâche apparemment inutile, mais je ne suis pas une sitelle. Quelle était sa motivation?

12 juin 2014:

récolte de miel. Je pensais récolter les 4 hausses, mais 2 d'entre elles n'étaient pas operculées.(non obturées par un bouchon de cire). Dans ce cas le nectar butiné est encore trop humide (>17% d'eau). De ce fait je les laisse en l'état.

La récolte des 2 autres, pleines à 90% environ, a produit 23 kg d'un miel de ville délicieux et moins pollué que celui récolté dans les champs infestés de pesticides. (photos dans album petites bêtes...)

 

J'ai pris beaucoup de retard:

à venir:

- récolte du miel en juin,

- récolte du miel en juillet (et pourquoi),

- le lucane,

- le bébé hérisson et moi le docteur.

 

31 juillet 2014:

A 21h50 je suis allé fermer la porte du poulailler afin d'éviter les chants du coq dès 6h00.

Les petites chauves-souris pipistrelles tournaient .

Je suis resté sans bouger pendant près de 5 mn.

Quel beau spectacle de les voir tournoyer auprès de moi. Dans une enceinte située au dessus du poulailler, du bout du potager et entre mes pommier et cerisiers d'une part et les pruniers  et arbustes divers du voisin, c'était un ballet ininterrompu de 3 à 5 élégantes et virevoltantes petites bestioles. Elles me passaient au dessus de  la tête parfois à moins d'un mètre. Il devait y avoir pleins d'insectes en vol, même si je n'en ai pas vu un seul alors que la pénombre s'installait.

 

11 juin 2014:

J'ai rempli le composteur rotatif aux 3/4.

Bien que plus lourd qu'à demi rempli, il tourne beaucoup mieux.(moins de ballant)

Temps d'une rotation 5 s.

Attention, il ne faut pas trop le remplir sinon le brassage ne se fera plus. 3/4 me semble être une limite à ne pas franchir.

Dimanche soir, j'ai jardiné après le repas.

Entre 22h10 et 22h25, j'ai fait la dernière pause au calme de cette belle soirée qui a précédé les forts orages.

Je n'ai pas regretté ce quart d'heure d'observations:

- vol encore de quelques martinets,

- vol de 8 lucanes (le cerf-volant). j'ai distingué 2 mâles et 2 femelles. (peut-être les mêmes),

- vol de nombreuses  pipistrelles et de 2 autres chauve-souris bien plus grandes  du genre grand murin.

 

 

4 juin 2014:

Mea culpa.

J'ai confondu chrysomèle et cicadelle en ce qui concerne la reproduction. Les oeufs protégés dans la bave appelée "crachat du coucou" sont l'oeuvre de la cicadelle.

Maintenant que je vous ai présenté le composteur rotatif en planches de palette, je reviens sur le compostage.

Je suis guide composteur bénévole à l'agglo d'Orléans

Késako!

Nous sommes une vingtaine de volontaires, une sorte de pompiers de service pour les composteurs en souffrance.

L'agglo a distribué + de 16000 composteurs à l'issue d'une formation d'une heure environ.

Le but de l'agglo est bien évidemment de limiter le dépôt de déchets putrescibles dans les poubelles et aussi de réduire le déplacement des voitures vers les déchetteries.

Il arrive que des personnes soient en difficulté avec leur composteur. Dans ce cas, ils appellent l'agglo qui nous répercutent le problème. Le guide composteur disponible le plus proche prend contact et se rend chez la personne concernée pour résoudre son problème.

Les problèmes rencontrés sont:

- des produits impropres au compostage

- un contenu trop sec qui ne bouge plus.

Cause: manque de matières vertes (azotées).

- un contenu trop humide qui a tendance à pourrir et à générer de mauvaises odeurs

Cause: manque de matières sèches brunes(carbonées)

- un manque d'aération. Il faut remuer de temps à autre votre contenu et penser à alterner les couches vertes et brunes.

Pour vous aider à brasser ce contenu, pensez à ne pas mettre des produits trop gros ou trop longs. Pour ce faire, utilisez la tondeuse, le broyeur de végétaux, le tranchoir sur le billot, la cisaille, le couteau à pain...

Remuer ce contenu n'est pas évident, c'est assez physique. Je vous recommande l'invention d'un Breton je crois, le brass-compost. C'est un genre de ressort hélicoïdal que vous enfoncez dans la matière qui est ressortie lorsque vous tirez sur le brass-compost.

Lors des fêtes des plantes, de nombreuses associations de jardiniers vous le proposent pour une vingtaine d'euros.

J'ai testé une imitation vendue par un grand magasin. Elle ne valait pas tripette.

Si vous pensez que je suis rétribué par le Breton pour vanter son article génial, transmettez lui mon nom, prénom et mon n° de carte bleue, des fois que ça marche.

Je viens de rajouter une photo plus visible des composteurs.

De gauche à droite:

A- Un abri en planches de palettes pour abriter divers sacs:

- feuilles mortes (la matière brune du composteur que je glane à l'automne). Mes voisins sont très contents que je les débarrasse,

- Myscanthus en vrac pour paillis,

- compost tamisé en attente,

- sciure de bois toujours pour matière brune,

- divers.

B- composteur de l'agglo de 600 l.

C- composteur personnel de 200 l.

C'est celui qui fonctionne le mieux et qui est le plus pratique. J'attends avec impatience ce que va donner le rotatif!

Il s'agit d'une cuve à eau qui était percée.

Je l'ai retournée, découpé le fond et pratiqué à la scie sauteuse des ouïes d'aération à 20 cm du bas.

Quand je veux prendre du compost, je le secoue et le soulève.

Comme il est lisse, il vient tout seul tel un seau avec un château de sable humide sur la plage.

A la griffe, je fais tomber la partie supérieure peu compostée, à le fourche je prends ce qu'il me faut sans casser la base. Je remets le composteur à sa place et à la fourche je ré-enfourne le compost non décomposé.

D- le composteur rotatif de 320 l.

 

3 juin 2014:

J'ai enfin peint le composteur rotatif. Voir album astuces.

Contrairement à mon engagement auprès de vous, je n'ai pas fait de peinture à l'ocre, mais j'ai utilisé un vieux pot de peinture classique retrouvé à l'occasion de rangement.

Peint hier et rempli aujourd'hui.

Temps d'une rotation 12 s.

Je sens que mes vers vont avoir le tournis!

L'erreur que j'avais entrevue quand j'ai soudé le fer à béton qui rigidifie l'ensemble se concrétise:

Je l'ai mis en haut de la structure et il faut que j'y fasse attention lors de mes manoeuvres. Il vaut mieux le mettre vers l'arrière ou plus éloigné de la cuve.

Bon! je ferai avec...

 

Autre problème, j'ai fait des mancherons relativement courts pour qu'il ne frottent pas sur la barre transversale inférieure. Du coup, le bras de levier n'est pas long et je manque de puissance. Le système de rotation par roulage n'est pas en cause, la cuve même chargée se balance d'un rien. Par contre le fait de remuer les masses importantes, est d'une tout autre nature.

Je peux toujours fabriquer une rallonge que j'emmancherai sur ces poignées.

IL est rempli aux 3/4, mais pas encore "tassé" suite au déménagement des matières.

Je m'attends à plus de difficulté. Il contient quand même environ 320 l. Je pense vraiment que la rallonge va être nécessaire.

 

Voir l'abeille charpentière, la plus grosse de nos abeilles butinant la hampe florale de l'acanthe . Album petites bêtes.

Voir également la chrysomèle de la lavande et du romarin. Petit coléoptère très joli de la taille d'une coccinelle. Il n'est pas gênant tant qu'il n'est pas envahissant. Sur mon romarin d'une taille d'environ 2 m. il y en bien une vingtaine.

Il pond ses oeufs dans une sorte de bave accrochée dans la plante. sous les feuilles

Ne le tuez pas. En passant partout, il participe à la pollinisation.

 

 

 

 

2 juin 2014:

Il y a du pain sur la planche:

Les mésanges bleues se sont envolées le 14 mai. Nous étions absents et n'avons pu assister à leur départ, hélas.

Voir photo dans le nid, album oiseaux.

Elles étaient encore petites. je pense qu'il y en avait 5, toutes parties.

Presque tous les jours nous voyons ou entendons les mésanges, merles...bien sûr, mais maintenant le rouge-queue noir, le rouge queue à front blanc et la fauvette à tête noire.

De sortie avec Marie des Neiges, ornithologue émérite à LNE, nous avons pu voir des espèces pas coutumières en ville. Nous étions près du stade de rugby et de Solembio dans les bras de Bou.

Au programme, hypolaïs polyglotte, Bruant jaune, bruant proyer, troglodyte mignon, faucon crécerelle attrapant un mulot et la montée vertigineuse, de même que son piqué impressionnant de la gentille alouette...(photos non exploitables)

Partir avec une spécialiste, c'est du bonheur. Merci Marie.

Changement de décor:

Les abeilles solitaires n'étaient pas très nombreuses ce printemps pour coloniser mes nichoirs à insectes.

Curieusement, Une branche percée qui en tient lieu est squattée par un même type d'abeille. J'ai même l'impression que d'autres espèces qui avaient commencer à bâtir ne peuvent plus accéder à leur trou. voir album petites bêtes.

 

 

 

20 mai 2014:

Parlons jardin

Dimanche 4 mai j'étais à Olivet à la fête des plantes.

Avec mes collègues de Jardinot, j'animais le stand et plus particulièrement, je présentais  un nichoir à abeilles solitaires, tel ce que je vous présente sur ce blog.

Il y avait foule et le nichoir a eu du succès!

Je vous conseille la visite de cette fête, très intéressante. (Toujours le 1° dimanche de mai).

 

Sur l'espace extraits de contes.

Je vous ai mis Cavalou, histoire qui plaît beaucoup (comme les autres, bien sûr...) et sa suite (basée sur les abeilles) que j'ai réalisée en janvier dernier.

 

30 avril 2014:

Après l'embellie de la mi-avril, la pluie battante est de retour.

Le composteur rotatif est terminé (voir photos dans album jardin.) J'attends que le bois sèche pour entamer la peinture, à l'ocre bien sûr, puis je le mettrai en service.

Après l'hiver pauvre en observation des oiseaux, la faute au temps doux qui ne nous a pas amené les habituels migrateurs venant du nord, la vie suit son cours.

Un nichoir est occupé par des petites mésanges bleues. J'attends le soleil pour tirer leur portrait.

Tous les soirs, un rouge-queue à front blanc vient fouiner dans l'allée, voir album oiseaux.

Dans l'album petites bêtes, photo d'un crustacé: un cloporte, mais pas n'importe lequel. Comme le gloméris qui lui est un "mille pattes", ce cloporte est capable de se mettre en boule, ce qui n'est pas le cas de la plupart des espèces de cloportes.

Hier j'ai fait une découverte pas commune, il me semble.

Sous une planche bien mouillée, j'ai découvert un escargot particulier (photo).

Il n'a pas de coquille!

Comment est-ce possible?

Je viens de poser la question à un spécialiste du muséum. Je vous tiendrai au courant.

Vu aussi une osmie rousse prise en flagrant délit de séquestration de ses enfants. J'ai avisé la gendarmerie et la protection de l'enfance.

Quand même! Quelle mère indigne!

(Album petites bêtes)

29 mars 2014:

Le printemps est bien là, journée exceptionnelle:

Invité avec mon épouse chez des amis et voisins, dès notre arrivée, le ton était donné. A côté du bouton de sonnette, dans la brique du mur, 2 anciens trous de fixation d'une plaque démontée étaient fraîchement occupées par des pontes d'abeilles solitaires. Une longue conversation en a découlé.

Après la visite de leur tout récent jardin, nous sommes venus chez nous pour montrer les poules et les abeilles à petit Jules.

Ce fût l'occasion pour nos visiteurs de découvrir le brass-compost (je vous en reparlerai) et les nichoirs pour abeilles solitaires.

Et là, surprise!

1- premier nichoir, (petite buche trouée) une petite abeille rousse est en cours d'aménagement de l'un des trous et un autre trou est déjà"maçonné".

2- Deuxième nichoir vide.(grosse buche)

3- Troisième nichoir (paquet de roseaux vieillissants), une plus grosse abeille, une osmie rousse je pense, a jeté son dévolu sur l'un des tubes. Elle entrait en marche avant et reculait pour sortir. Donc elle ne pondait pas!

William qui l'observait a remarqué qu'elle revenait très vite.

Effectivement elle montait à 4 m. virait et entrait de nouveau dans ce trou. La sortie durait moins de 10 s. et elle restait dans le tube entre 20s. et 2 mn.

Elle n'apportait pas de pollen, ni de nectar (les réserves de nourriture pour la future larve) et elle ne pondait pas.

Bizarre, que faisait-elle donc?

William a suggéré qu'elle était peut être en cours de nettoyage du tube. Cela me semble juste car je ne vois rien d'autre. Si vous savez à quoi elle s'affairait, faites-le moi savoir via les commentaires, merci.

4- Quatrième nichoir, le pédagogique à tubes transparents, était vide.

5- Je vais chercher le tube à essai de diamètre intérieur de 13 mm. Récemment, il avait un triste aspect, mais je voulais leur montrer.

6- Il était posé sur un mélange de cubes de bois percé de divers trous et de tube de roseaux. En arrivant une autre osmie cherchait un trou. Pendant près d'une mn, tout en volant, elle inspectait tous les trous. Etaient-ils trop gros, trop petits ou trop sales, toujours est-il qu'elle est partie chercher fortune ailleurs.

Libre de mes mouvements, je saisis le tube à essai et là, encore une surprise: il est vide. L'opercule d'entrée a été grignoté de l'intérieur et la cellule du fond du tube est vide.

L'oiseau (pardon), l'abeille est partie.

Je ne l'aurai vue qu'à l'état d'asticot de plus en plus gros.

William, aujourd'hui élevé au grade de grand explorateur des venelles remarque d'autres abeilles sur un mur ensoleillé. Il avait tort le bougre, ah! ah!

Il s'agissait d'une douzaine de bombyles qui se chauffaient.

les photos sont plus faciles à l'arrêt (référence:ma vilaine photo en vol)

Ainsi, grâce à William, Delphine et petit Jules (2 ans et demi)

nous avons découvert des scènes de vie qui nous étaient inconnues. Merci à eux.

Anecdote: William et Delphine ont modifié leur maison.

comme le PLU ou le Ptruc machin leur imposait une limite de hauteur, ils ont préféré un toit plat végétalisé à un toit pointu qui leur aurait mangé de la place.

Conclusion: Il sont gagnants en prix, en volume et en isolation.

Et quand l'an prochain les plantes commenceront à se montrer, ce devrait être sympa.

 28 mars 2014:

Aujourd'hui 16 h.

Avec l'association SCEVE, dans le cadre de la biodiversité,  accompagné de Monique, nous avons présenté les oiseaux du quartier à une quarantaine de pensionnaires de la maison de retraite Ste Cécile et à leur animatrice Sabine.

Pendant près de 45 mn. ils ont pu voir en projection sur écran, une grande partie des photos de l'album ici présent. Ainsi ils ont pu découvrir beaucoup d'oiseaux de leur environnement qui leur étaient inconnus. Je ne parle pas du pic mar dont la venue l'an dernier était exceptionnelle, mais des diverses mésanges, chardonnerets, verdiers, tarins des aulnes ou autres gros becs qu'ils ne connaissaient pas.

Quant aux bébés mésanges dans le nichoir ou sur la main de Colette, je ne vous dis pas...

Puis, environ, une moitié  du groupe a suivi Monique dans le parc.

Ils ont pu voir: le rouge-queue noir, la mésange bleue qui aménageait un nichoir, des merles, sansonnets et corneilles.

Il semble qu'ils ont beaucoup apprécié ce divertissement.

25 mars 2014:

Mis sur l'album photos:

- le second nichoir pédagogique pour abeilles solitaires,

- le cerisier manège,

- le composteur rotatif en construction.(l'assemblage de cette partie date d'aujourd'hui).

8 mars 2014:

Avec les nouveaux rythmes scolaires, les écoles recherchent des intervenants. Ce matin, j'avais rendez-vous avec Stéphanie Gauthier. Nous nous sommes entendus pour des interventions bénévoles à la rentrée prochaine dans les écoles. Par le biais d'histoires et poésies, j'animerai des séances récréatives aux petits de Fleury en leur parlant (et les faisant parler) d'oiseaux, abeilles et bien d'autres animaux ainsi que de sujets divers (lune, soleil, pluie...)

 

 

Adage bien connu: Une hirondelle ne fait pas le printemps.

Hier j'ai vu un beau citron à la couleur soutenue.

Le citron est un très beau papillon de couleur unie jaune et de taille normale tel le paon du jour.

Lui n'annonce pas le printemps, car même en plein hiver, un rayon de soleil l'incite à se promener.

Par contre, ce matin même, j'ai vu un pinson des arbres en livrée prénuptiale, c'est à dire que sa poitrine s'est teintée dans les tons rouge/grenat et sa tête de gris très foncé. (Photo en bas de la page 2 de l'album oiseaux).

C'est le signe, je pense, que le beau temps arrive réellement. A suivre...

Je ne nourris plus les oiseaux  et ils ne se ne se bousculent pas.

Comme je le pressentais, je ne verrai pas les pinsons du nord, tarins de aulnes, mésange à tête noire et pic mar cette année. Même le gros bec n'a pas pointé le bout de son nez.

 

Je reviens sur les abeilles solitaires.

J'ai fini le nichoir dont j'avais présenté la porte sur l'album photos. J'en termine aujourd'hui la peinture et vous le présenterai bientôt.

Classification des abeilles:

Classe: insectes.

Ordre: hyménoptères, ainsi que les guêpes et les fourmis.

Super Famille: apidéa ou apoidéa.

Il existe beaucoup de familles et sous famille dont la plus connue, apis, est l'abeille mellifères de nos ruches.

Qu'est ce que les abeilles solitaires? (environ 300 espèces en France dont la plus grosse est l'abeille charpentière, de couleur bleu métallique).

Comme leur nom l'indique, elles vivent seules ou en toute petite colonie.

 La plus connue est l'osmie rousse ( photo, page 2 album insectes, sur une orchidée sauvage).

La population d'abeilles mellifères continue de dégringoler vertigineusement (merci les pesticides) et l'abeille solitaire, qui de plus, sort par temps plus frais que l'abeille apis, est toujours présente pour aller butiner les fleurs et par là même les polliniser.

Vous connaissez les trous d'évacuation de l'eau de condensation qui se dépose sur les vitres des fenêtres. Parfois, ils sont bouchés par de la terre.

Et peut être les avez-vous débouchés avec un fil de fer.

Dans ce cas, vous avez tué la ou les larves d'abeilles solitaires qui avaient été pondues en ce lieu.

Alors, faites-vous pardonner: En fabricant des petits nichoirs comme ceux que je vous montre, vous aurez le bonheur de les voir se remplir de centaines de petites vies.

Un tube de 10 cm. de long peut abriter 5 ou 6 larves. Avec 20 trous, vous avez votre centaine.

En mars/avril, au fond du trou, l'abeille va pondre son oeuf sur une boulette de nectar et de pollen.

Elle va monter une cloison avec de la terre et de la salive.

Elle va bâtir d'autres cellules en revenant vers l'orifice d'entrée.

La dernière cellule garnie aura droit à un oeuf non fécondé qui donnera un mâle.

La dernière cellule construite, donc à l'entrée du tube, sera vide, mais également bouchée par le "ciment".

Ainsi, dans le cas ou un prédateur enfonce cette porte, il ne trouvera rien et repartira.

Chaque oeuf va se développer en larve, puis nymphe jusqu'à sa métamorphose finale où la nouvelle abeille sortira du trou en mars/avril de l'année prochaine.

Les femelles seront fécondées par les mâles et le cycle recommencera.

Et nous en profiterons par une meilleure pollinisation de nos plantes et arbres.

Alors aidons les à subsister en installant des aires d'accueil.

Une simple botte de tiges creuses, de roseau, de tiges à moelle de sureau ou de rose trémière vous donnera déjà des résultats.

Au 4 coins de grands vergers, les professionnels construisent des cabanes nichoirs pour abriter abeilles et petits guêpes qui leur assureront une pollinisation optimale et de belles récoltes.

Particularité: L'abeille solitaire est capable de piquer, mais à moins de lui faire mal (marcher dessus ou la presser), elle ne pique pas.

 

 

15 février 2014:

En application sur le bois, la peinture à l'ocre est peu connue et ceux qui en ont entendu parlé  ne pensent pas à l'utiliser alors qu'en Suède, de très nombreuses façades de maisons sont peintes à l'ocre.

Quel dommage de l'ignorer car elle offre bien des qualités et surtout, elle est pratiquement gratuite. Si vous achetez des pots de peinture ou de lasure traditionnels, j'ai dû éveiller votre curiosité.

 

Avantages:

- application sur support brut sans travaux de ponçage, ni couche d'apprêt.

- pinceau facile à tirer,

- séchage rapide, (2° couche 10 mn. après.) je l'ai fait, mais une heure est préconisée

- pas de dégoulinade,

- nettoyage du pinceau à l'eau,

- peinture ne s'écaille pas,

- si vous l'épaississez, elle bouche les fissures du bois,

- elle résiste aux intempéries et dure bien plus longtemps que les classiques. Les portes d'église étaient autrefois peintes à l'ocre,

- lorsque vous réutilisez un reste de pot, des mois après, il n'y a pas de croute dure qu'il faut retirer. Un peu d'eau, on touille, et c'est parti,

- une future application, des années plus tard, ne nécessitera qu'un minimum de préparation,

- son prix défiant toute concurrence.

 

Inconvénients:

- il faut la fabriquer: (temps 45 mn.) j'étais un peu juste, compter une heure. Et alors!

- on ne peut pas peindre sur une autre peinture ou une lasure. Dans ce cas, il faut décaper.

- choix de couleurs restreint: jaunes, rouges, bruns, gris, vert, mais vous n'aurez pas le choix de teintes vives. Pas de bleu.

 

Elaboration:

- de l'eau,

- de la farine,

- du pigment d'ocre (environ 12 € les 700 g.),

- du sulfate de fer,

- de l'huile de lin,

- du savon liquide ou savon râpé.

Après, c'est de la cuisine, faire cuire ces divers ingrédients consécutivement par durées de 15 mn.

référence: www.terresetcouleurs.com

avec liste des vendeurs d'ocre.

 

Sur l'album photo astuces, je vous ai présenté ma fontaine à fraises. Elle est peinte à l'ocre, avec mes 3 kg. j'ai également peint un portail pour séparer le "champ des poules" du potager et avec le restant j'ai peint un tout petit nichoir pour abeilles solitaires fabriqué avec bien sûr une planche de palette. (voir photos).

Je reviendrai vous parler de l'utilité de ce refuge pédagogique pour abeilles solitaires.

 

 

 

-10 février 2014:

Aujourd'hui, le geai nous a rendu visite. Il est resté 5 mn. sur le cerisier mais n'a pas mangé.

Je profite de cette tribune pour vous annoncer que j'ai réalisé la fontaine à fraises.

Les étapes de la fabrication sont sur l'album photos "astuces du jardin".

Je vous rappelle que sur le diaporama, vous ne trouvez pas les textes relatifs aux photos.

Contrairement à ce que l'on peut trouver sur des sites internet, par exemple celui qui m'a été envoyé par Marie-Jeanne de Fleury, que je remercie, (http://www.dailymotion.com/video/xwpncj_la-culture-facile-des-fraises-bio-la-
> fontaine-a-fraises_creation), j'ai conçu une pyramide à base rectangulaire, adaptée au lieu qui lui est destiné.

Les dimensions du grand cadre sont de 160*63 cm. Le pas de chaque cadre est de 7 cm. inférieur aux 10 cm. du site internet. Ai-je eu tort?

Du coup, j'ai pu loger 58 pieds.

Je vous rappelle que si vous avez de vieux fraisiers avec une touffe de "bois" au pied, en cassant ce "bois" au ras des départs, vous constituez autant de futurs nouveaux plants.

Un vieux pied d'un diamètre de 15 cm. peut vous

donner une dizaine de plants.

   Mes petits enfants sont trop jeunes et mes enfants trop âgés, mais je suis certain que des enfants à partir de 8/10 ans seront très intéressés de participer à la construction d'une fontaine à fraises, que ce soit pour un petit comité familial ou pour une classe d'écoliers.

Il y aura toujours des enfants passionnés par les différentes étapes de la conception: plans, fabrication, peinture (à l'ocre bien sûr), mise en place, plantation et évidemment dégustation.

Je reviendrai prochainement pour détailler la peinture à l'ocre.

 

31 janvier 2014:

Je viens , tardivement vous souhaiter une excellente année, avec une pensée particulière pour les gens dans la souffrance et ceux menacés actuellement par les inondations.

Comme les marmottes engourdies dans leur terrier, je ne vous ai pas donné beaucoup de nouvelles récemment. Le temps particulièrement   doux et humide n'a pas favorisé l'observation des oiseaux:

Une dizaine de verdiers, 6/8 pinsons, jusqu'à 5 chardonnerets,  1 accenteur mouchet et un rouge gorge. Avec toujours les résidents: une flopée de moineaux, un vol de sansonnets de temps en temps et en petit nombre corneilles, pies, tourterelles, pigeons ramiers, pic vert et merles.

Les migrants habituels: tarins des aulnes et pinsons du nord se sont arrêtés en chemin et je pense que nous ne les verrons pas en ce début d'année. Pas vu non plus la sitelle, le gros bec, la mésange noire, ni l'hôte surprise de l'an dernier: le pic mar.

Je vais très prochainement vous parler de la fontaine à fraises que je viens de fabriquer et qui en est au stade peinture (à l'ocre), avant installation.

En fabrication également des nichoirs à abeilles solitaires.

26 décembre 2013:

J'espère que vous avez passé un excellent Nöel.

Je n'ai pas été bien loquace ces derniers temps.

Il faut dire que les oiseaux à la mangeoire sont relativement discrets.

Beaucoup de moineaux, une dizaine de pinsons des arbres, guère plus de 5 verdiers, mésanges bleues et charbonnières, un rouge-gorge, un accenteur mouchet, quelques tourterelles, une corneille, deux pies et voilà déjà 15 jours, un couple de geai venu glaner les dernières noix. Pas de photo particulière, aussi je vous renvoie sur les anciennes de l'album photo des oiseaux si vous voulez peaufiner vos connaissances. Je vous tiendrai au courant des derniers événements, surtout quand les tarins des aulnes et les pinsons du nord arriveront. J'espère également revoir le pic mar qui m'a fait l'agréable surprise de se révéler voilà un an tout juste.

 

 

 

28 novembre 2013:

Je viens de retrouver 2 photos de mon petit caniche, Maline, grimpant aux arbres. Je les ai mises dans l'album photos "une journée de contes".

Je raconte ses frasques dans le conte "Maline"

Par contre je n'arrive pas à remettre la main sur les photos du pseudo-scorpion qui m'a inspiré l'histoire "le crabe et l'oeuf".

C'est dommage car vendredi dernier, après une bonne récolte de pieds de moutons, chanterelles grises à pied jaune et quelques trompettes de la mort, en les nettoyant le lendemain, un pseudo scorpion des bois m'est apparu. Cette photo mise ce jour sur les albums photos "petites bêtes du jardin" et "une journée de contes" est intéressante car il est différent du pseudo-scorpion des litières des animaux. Celui du livre, presque aussi large que long et de forme triangulaire. 

J'espère les retrouver ou plutôt, je vais piéger de nouveau cet insecte dans le poulailler afin de vous le présenter.

Il restera encore à les comparer au pseudo-scorpion des livres, mais il sera bien plus difficile à trouver.

 

17 novembre 2013:

A- Avec un peu de retard, j'ai mis l'ichneumon, photographié chez moi, dans  l'album petites bêtes du jardin.

J'y explique à quoi sert son ovopositeur.


(dernières photos à consulter en mode manuel, pas en diaporama).

B- Avec la venue du froid, j'ai remis la mangeoire à oiseaux en service.

Déjà,  en plus des moineaux, merles et tourterelles, omniprésents, j'y ai vu 3 verdiers, 2 pinsons des arbres et de nombreuses mésanges bleues et charbonnières.

Il reste quelques noix dans l'herbe et hier un couple de geais les recherchaient.

 

 

1 novembre 2013:

Le frelon asiatique est arrivé de Chine et s'est installé en Aquitaine. Maintenant il est parvenu  en région Centre et il est présent jusque dans Orléans où, là aussi, il menace les abeilles dont il aime à se nourrir.

En voici un capturé, mais j'en ai vu bien d'autres.

Sur les photos de l'album petites bêtes du jardin, je vous le présente.

 

En date du 13 juillet, ci dessous, je vous parlais d'un groupe musical. J'avais omis de vous donner son nom. Erreur rattrapée, il s'agit du groupe "LAZY DRAKE ISLAND".

20 octobre 2013:

 

Quelques nouveautés à découvrir sur l'album "petites bêtes du jardin"

Les névroptères, genre petit monstre se transformant en princesse.

Et à venir, frelon asiatique et ichneumonidés.

2 septembre 2013:
Bonjour, J'espère que vous avez passé un bel été. Il été temps, après le printemps maussade que nous avons vécu.
Je refais surface et j'ai quelques surprises.
par exemple, fin juin je ramassais les cerises "montmorency" acides et excellentes en clafoutis, confitures ou même en cerises soleil, bien moins fortes que les cerises à l'eau de vie. En posant mon panier dans l'herbe sous le cerisier dans une partie herbeuse que je ne tond pas, j'ai découvert une orchidée sauvage. Il y en avait 3 autres dans cet espace, mais celle-ci m'a particulièrement intrigué car elle bougeait. Intrigué, j'ai alors découvert une abeille solitaire, genre osmie rousse, qui s'activait sur la fleur.

Les photos ajoutées sur l'album petites  bêtes du jardin, montrent la stratégie de l'orchidée qui par son odeur et son apparence très ressemblante avec une abeille, attire cette dernière qui d'orchidée en orchidée assure ainsi leur pollénisation.

 

13 juillet 2013:

Hier, invité par un ami Michel adhérent des jardingues, (je ne vous dis pas...) nous nous sommes retrouvés à Chouzy sur Cisse pour un concert de rock où son fils Antoine jouait et chantait. Soirée très agréable, Antoine prof de musique conçoit musiques et chansons. Il est accompagné d'un autre guitariste et d'un batteur et ça décoiffe! La chanteuse, rock, gospel, country, vaut également le détour tant par le timbre de voix que par sa prestance.
Il s'agit du groupe "LAZY DRAKE ISLAND"

Là bas, j'ai rencontré d'anciens collègues tenant la table de mixage et Pascale, une des filles de Jean Gagneau. Il était mon voisin de table lors du salon de livre de Beaugency. Il gagne à être connu tant pour les petits livres pour enfants qu'il écrit que pour ses concerts. Si vous aimez Brassens, allez le voir. Le personnage est semblable à l'original dans un style différent et les textes et musique qui sont de lui sont au top!

Je vais lui demander la permission de vous faire savourer quelques uns de ses écrits qui valent leur pesant de nougat. 

En arrivant là-bas vers 21 h. la petite fille de Michel, donc fille d'Antoine et de Pascaline, faisait grise mine car elle voulait aider et on lui a fait comprendre que le service était réservé aux ADULTES.

Elle était malheureuse et pour la consoler, je lui ai donné ma carte en lui demandant d'aller voir sur le blog les insectes et oiseaux. De plus je lui ai promis une belle histoire rien que pour elle.

Cette scène observée voilà 3 ou 4 ans, je l'ai concrétisée sur le papier lundi dernier dans le train entre Cognac et Saintes.

Mercredi à Royan, je l'ai racontée à Lulu, Danièle, Martine, Rolande et Jean Pierre, je la dédie aujourd'hui à Sacha.

 

Pour toi Sacha:

(C'est poétique, mais ce n'est pas de la poésie: trop de fautes de prosodie)

 

Les yeux plus grands que le ventre.

 

 

Un très long ver de terre,

Voulut se promener,

Dans un pré d'herbe verte

Ruisselant de rosée.

 

Rouge-gorge affamé,

Recherchant sa pitance,

Vint à le rencontrer,

Ce fut son jour de chance.

 

Pas pour le promeneur,

Au regard inquiet,

Regrettant à cette heure

Son trou fort éloigné.

 

Rouge-gorge en alerte,

Chat rodant alentour,

Avec son petit bec

Saisit l'un des deux bouts.

 

Tout d'abord il goba,

Autour, toujours guettant,

Mais très vite il cala,

Le ver était si grand.

 

Une moitié encore

De sa proie gigotait,

Je me disais alors:

Va-t-il y arriver?

 

Sa garde avait baissé,

Miteux ou souffreteux,

Un chat l'eut attrapé

Fut-il même boiteux.

 

Le lombric avalé,

Après bien des efforts,

Rouge-gorge épuisé

Hoquetait haut et fort. 

 

 

Quelques instants de là,

IL reprit ses esprits,

Et enfin s'envola

Bien loin de Mistigri.

 


 

1er juillet 2013:

Les hôtels à insectes qui permettent hébergent coccinelles, chrysopes, forficules et abeilles solitaires révèlent parfois de belles surprises.

Les tiges de roseaux et trous dans des blocs de bois sont utilisés à 50%, mais la surprise vient d'un tube à essai que j'avais mis avec.

Son diamètre intérieur est de 13 mm et la norme des trous à forer dans le bois ne dépasse pas 12 mm.

Et pourtant, le tube est habité.

Normalement, l'abeille solitaire dépose un petit tas de nectar et un autre de pollen au fond du trou. Puis elle pond son oeuf sur cette réserve.

Ensuite elle ferme cet espace d'environ 1 cm de long avec un bouchon de terre et "salive". Puis en revenant vers l'entrée elle constitue autant de cellules identiques sur toute la longueur.

Particularité: la première cellule, la seule ou l'on voit la cloison de terre, est vide. (Cette cloison est la même que vous observez dans les trous d'évacuation des fenêtres qui sont habités par un ou plusieurs bébés abeilles.)Ainsi, au cas ou un prédateur perce cette cloison, il ne trouve rien et s'en va.

La particularité de mon tube à essai, indépendamment du diamètre, est que la larve est au fond et la cellule vide mesure tout le reste de la longueur du tube. Voir photos dans l'album insectes

 

 

 

24 juin 2013: (voir photos dans l'album "astuces")

Lors de la rando, quand je parlais de nos poules, j'ai été frappé par une réponse unanime:"Oui, mais en retraite, nous partons souvent et nous ne pouvons pas avoir de poules". Alors qu'apparemment mes interlocuteurs aimeraient bien posséder des gallinacées.

Alors j'apporte mon expérience de 30 ans de possession de poules.

J'habite presque dans le centre ville depuis cette époque et nous désirions avoir des poules pour que nos enfants ne soient pas de purs citadins.

Tant que nos 2 lions n'étaient pas scolarisés en primaire, nous partions en vacances tout le mois de juin.

Durant 2 ou 3 ans, j'avais installé un rebut de tuyau de PVC de diamètre 14 cm et de 180 cm de hauteur, suspendu par un crochet à la toiture du poulailler et qui débouchait dans une grande gamelle.

Je le remplissais de blé. Le repas était servi.

A l'ombre, 3 bassines d'eau à demi enterrées afin que les poules ne les renversent pas.

Au retour de vacances, il restait du blé, de l'eau et une tripotée d'oeufs qui nous attendait.

( j'avais au préalable testé l'appétit des poules par rapport à ces contenants durant une semaine)

(attention: voilà 30 ans il n'y avait pas beaucoup de moineaux. Depuis 2 ans nous constatons beaucoup de naissances et ils sont nombreux à visiter le poulailler, ce qui contribue à accélérer le débit) 

Par la suite nous avons mieux connu nos voisins, ils géraient les poules et l'arrosage du jardin avec, à la clef, le bénéfice du ramassage et de la cueillette.

 

16 juin 2013, 21h00:

Pour le dessert, je vais cueillir des cerises.

Je vous recommande cette variété: Early.

Je l'ai planté comme scion voilà 32 ans.

Il donne vraiment depuis 27 ans sans interruption et elles sont délicieuses.

En arrivant sous le cerisier, 4 pigeons ramiers s'envolent. Gavé, en rentrant à la maison, j'en aperçois 7 autres perchés sur une antenne télé voisine.

Ils vont encore se régaler demain.

Il va être temps que je fasse mes réserves.

 

14 juin 2013: Avec le PBLA, randonnée à St Jean la Vêtre la semaine dernière avec un temps exceptionnel compte tenu de la pluie continue qui avait précédé. J'ai discuté avec Colette, charmante compagne de marche, dans ces beaux paysages du département de la Loire, en bordure de l'Auvergne.

Elle a vu l'envol de ses mésanges, les a nourries et a eu la chance que l'une d'entre elles se soit posée sur sa main. Elle l'a photographiée de l'autre. Moi qui n'est pas vu la sortie des miennes, je suis frustrééééééé...

Elles vient de m'envoyer ses vues. Voir l'album "oiseaux du jardin" page 4.

2 juin: 3 petits galopins mésanges jouent auprès de leur lieu de naissance, ils vont et viennent entre les branches du cerisier et les petits abreuvoirs sans toutefois se baigner.

J'ose espérer que ce sont celles qui sont nées ici.

27 mai 2013:

Midi, nous voyons toujours le ballet des parents. Pensez donc 7 becs à nourrir!

Nous partons l'après midi.

De retour au soir, nous ne les voyons plus.

Le lendemain midi ils sont toujours absents. Ont ils abandonné leurs petits ou ces derniers sont ils partis?.

Je dresse l'échelle et regarde dans le nichoir.

Personne! Je suis déçu d'avoir raté leur envol!

Après observation, je trouve une petite mésange desséchée. C'était la septième, celle à demi enfouie sous les autres à gauche de la photo.

Peut être était elle déjà morte quand j'ai pris la photo. 6 se sont envolées, c'est quand même une belle réussite. Félicitations aux heureux parents!

J'ai enlevé toute la mousse qui avait servi de litière à ces bambins, puis j'ai passé les parois intérieures à la flamme du chalumeau afin de les désinfecter dans l'espoir d'une seconde nichée d'été.

23 mai 2013:

L'an dernier j'avais 4 nichoirs vides.

Cette année j'ai 4 nichoirs vides!

Je vous entends vous gausser, mais comme je suis un petit futé, j'en ai fabriqué une cinquième et là, banco!

Il est occupé par une famille de mésanges bleues. Voir l'album oiseaux.

Coup de bol! Il est situé tout près de l'emplacement de la mangeoire maintenant remisée et je peux depuis la cuisine observer les allées et venues incessantes des parents. Quel courage que d'aller chercher par tous les temps de quoi nourrir cette tablée insatiable. Ils n'ont vraiment pas le temps de s'amuser. Voilà 8/10 jours, les petits étaient blottis dans une petite marmite, d'environ 6/7 cm de diamètre, creusée dans la mousse et maintenant, la marmite prend presque toute la place. il faut dire qu'ils sont nombreux.

Vont ils tous survivre?

14 avril 2013:

Hier j'étais au cours d'apiculture, retardé pour cause de mauvais temps, organisé par le CETA.

Hélas, le temps n'a pas permis de pratiquer.

Aujourd'hui, je me suis lancé dans la visite de printemps, vue en théorie hier.

Un peu anxieux pour cette première.

L'allumage et la production de fumée froide de l'enfumoir a été réussi au delà de mes espérances.

Sur les 6 cadres partitionnés ayant passés l'hiver, 2 étaient vides, mais les autres très couverts.

J'ai retiré la partition et ajouté 3  cadres.

C'était jour de fête. Cela faisait longtemps que mes copines n'étaient sorties en si grand nombre.

Pour les fêter, je remplace illico tous les textes de la rubrique livre par ceux qui traitent des abeilles.

Bonne lecture!

 

 

 

C'est le printemps!

6 avril 2013:

Confirmation:

Armé des jumelles, j'ai vu le gros bec prendre un noyau de cerise (je ne peux pas me tromper, il est bien rouge) , le casser dans son puissant bec et en manger l'amande. Là il ne s'agissait pas d'un clafoutis mais d'un bocal de cerises dans leur jus. Merci c'était bien bon!.

Conclusion, ne jetez pas vos noyaux à la poubelle!

4 avril 2013:

Contrairement à mes dires précédents, les tarins des aulnes ne sont pas tous partis. Depuis quelques jours j'en vois régulièrement 3. Des retardataires ou alors arrivent-ils de plus au sud et sont-ils en transit?

Mais aujourd'hui, ils étaient bien discrets, il y avait foule. Voyez plutôt:

Pratiquement simultanément, il y avait sur ou sous la mangeoire:

-6 merles,

- 2 pigeons ramiers,

- 1 gros bec casse noyaux,

- 7 moineaux,

- 14 pinsons des arbres,

- 20 verdiers,

- 8 pinsons du nord,

- 9 chardonnerets.

1er avril 2013: Alléluïa !

19h55: Le calme est revenu sous la mangeoire.

Derrière le cerisier, le rouge gorge sautille.

Non loin de lui, un pinson des arbres  femelle en ballade.

Sous la mangeoire, un gros pigeon ramier se méfie d'un merle particulièrement actif.

En effet, dans le magma des centaines d'écorces de graines de tournesol, il fouaille et dans son bec, il tient une bonne demi-douzaine de vers de terre. Conclusion les petits sont déjà nés

Mise au point: Le 30 mars je parlais du bouvreuil qui a la tête noire. Attention, le pinson du nord mâle en livrée prénuptiale a également la tête bien noire. Trop souvent nous confondons ces 2 oiseaux.
Récapitulatif:
Le bouvreuil mâle a la tête noire et il est de couleur pivoine.
Le pinson des arbres mâle est de couleur pivoine mais il n'a pas la tête noire.
Le pinson du nord mâle a la tête noire mais il est de couleur mandarine.

 

30 mars 2013: UN PEU DE NATUREL DANS CE MONDE DE BRUTES:

 

"Les petits bonheurs"

(Reportage en date d'une quinzaine de jours)

 

6h40: Le coq a cocoricoté, les merles commencent à chanter. Je ne vais pas me rendormir. Mes pensées sautent du coq à l'âne.

 

7h50: Premier petit bonheur:

Je suis bien installé près du bol fumant, des tranches de cake maison et de la confiture de même facture. Hum!

Devant moi, par la porte fenêtre, j'observe le spectacle changeant des oiseaux dessus la mangeoire, dessous et dans les branches voisines du cerisier.

Des dizaines de tarins des aulnes, de jaune et vert colorés, tressautent sans cesse en compagnie de 4 ou 5 chardonnerets ayant trempé leur museau dans le pot de peinture rouge que j'ai malencontreusement oublié de fermer.

Les verdiers, ressemblant un peu aux tarins, mais plus gros, sont également de la partie.

2 ou 3 pinsons du nord à la poitrine mandarine apportent eux aussi une touche de couleur vive de même que Messieurs les pinsons des arbres, en livrée prénuptiale, au teint vif de pivoine. (Ne pas confondre avec le bouvreuil pivoine à la tête noire.)

Quelques moineaux inquiets se demandent s'il y a de la place pour eux. Oseront-ils?

De temps à autre, 2 ou 3 merles viennent disperser cette assistance.

Devant la haie, l'accenteur mouchet sautille doucement en cherchant sa pitance. Quand il y aura moins de monde, il viendra lui aussi chiper quelques graines de tournesol.

Les mésanges et le rouge-gorge sont absents: trop de cohue!

9h30 : Le sifflet de la cocotte rugit, l'eau est chaude, je suis prêt.

Couteau à la main, je sors la bassine, la planche à découper et l'assiette.

Après une course effrénée, je l'ai attrapé.

L'éclair de la lame a fusé.

IL saigne.

Maintenant, il trempe dans l'eau bouillante de la bassine.

Puis plumé, vidé, je l'attache dans sa position finale.

Voilà, c"est terminé, ce n'est pas une tâche franchement agréable, mais c'est l'ébauche d'autres plaisirs.

20h00: 2ème petit bonheur:

Le gésier finement tranché grésille dans la poêle en compagnie du coeur, du foie et des sublimes amourettes.

Une salade du jardin pour tout accompagnement.

Beaucoup de pain et un peu de vin,

ou

un peu de pain et beaucoup de vin,

je ne me souviens plus.

Délicatement, je déguste ce repas de Prince.

 

3ème petit bonheur:

Patiemment, bien sagement, pendant 3 jours, le coq est resté au frais dans le garage.

Maintenant il mijote dans une sauce au cidre. Les pommes de terre et les champignons sont prêts.

Bon appétit!

 

 

27 MARS 2013 2013.  EXTRAORDINAIRE:

Ce jour nous avons gardé notre petite fille Margo.

Dans l'après midi, nous avons joué dehors.

A un moment donné, elle a vu des gendarmes (pyrrhocoris aptérus, voir dans le livre mon petit conte: le bouclier africain).

Comme nous avons déjà effectué ensemble des sorties enthomologistes, elle a  pensé aux boîtes à insectes que nous avions utilisées et elle nous les a réclamé.

Quand sa grand-mère lui a rapporté une pochette peine de ces boîtes, elles s'est exclamée:

Mamie, il y a une bête dedans et elle bouge.

Effectivement elle avait reconnu un perce-oreille qui était dans cette demeure depuis, au maximum le 16 mai date de notre première sortie et au mieux septembre, car après je ne nous vois pas en train de jouer avec ces boîtes.

Ce qui fait que notre patient petit insecte a passé entre 6 et 10 mois dans sa prison de verre sans rien boire ni manger avec une température d'hiver du garage parfois proche de 0°.

Nous l'avons aussitôt porté sous un pot de fleurs posé à l'envers par terre et rempli de paille, nichoir idéal pour cet insecte.

J'espère qu'avec les beaux jours qui s'annoncent, il va trouver de la nourriture et pouvoir se requinquer.

PS: Si vous alertez la SPA, je nierai ce texte et plaiderai coupable.

 

Au fait si vous n'avez pas lu tout le blog, saviez vous que le forficule ou perce-oreille ou pince-oreille vole?

Non?

Alors, attrapez le et regardez attentivement le petit sac à dos qu'il a sur son thorax.

N'essayez tout de même pas de le disséquer.

Ce petit sac à dos, ce sont ses élytres et dessous il y a de grandes ailes extraordinairement pliées.

  Les soirs d'été, il aime se promener dans la voie des airs, mais il est très difficile de le discerner d'un autre insecte.

J'ai eu la chance (lui aussi) d'en sauver un des eaux où il était tombé, mais je regrette encore de ne pas l'avoir photographié, scotché dans l'eau, ailes déployées, avant de le sortir, car aussitôt, il a replié ses ailes sous ses élytres et il est redevenu un perce oreille "normal" et moi un papy ébaubi.

 

28 MARS 2013.

Depuis 2 jours, je ne vois plus les tarins des aulnes. Probablement sont-ils repartis pour la forêt primaire de Pologne où ils sont des millions à passer l'été et certainement dans bien d'autres régions septentrionales.

Devant moi, 13 h, la sarabande joyeuse des verdiers, pinsons des arbres, chardonnerets et quelques pinsons du nord qui, comme les tarins, ne vont pas tarder à nous faire leurs adieux.

 

 

 

 

 

Dans l'album photos, je vais rajouter quelques prises de cette semaine.

 

11 MARS 2013.

Dépêchez vous d'observer les hivernants qui ne vont pas tarder à repartir. Samedi dernier environ 40 tarins en même temps sous la mangeoire et 4 pinsons du nord. Ce matin encore environ 25 tarins et 2 pinsons du nord. Curieusement les pinsons des arbres qui sont relativement discrets 2 à 5 par jour étaient une douzaine ce matin. Ils ont revêtu leur plumage nuptial. Bien sûr toujours les chardonnerets et autres habitués!

Au fait, je vous dévoile une astuce qui est peut être la cause de la venue de plusieurs gros becs:

Je mange des clafoutis avec les cerises de cet été, conservées au congélateur. Après m'être repu, je mets les noyaux dans la mangeoire.

Ils ne s'appellent pas gros becs casse noyaux pour rien!

Maintenant j'en vois au moins 1 tous les jours (ou plusieurs, ils se ressemblent tellement).

 

1er mars 2013:

Février a été riche en couleurs.

Beaucoup de grisaille, ce n'était pas le mieux, un peu de verdure, un peu de neige et pour nous éblouir, beaucoup d'oiseaux. Par périodes, il y avait jusqu'à 30 tarins (à la louche), 25 verdiers ou 12 chardonnerets (mais jamais ces 3 espèces simultanément).

Si vous ne connaissez pas encore les tarins des aulnes (taille 12 cm, poids 13g.), regardez les photos ajoutées en fin de l'album oiseaux et peut être, je vous souhaite, vous reconnaitrez des petits oiseaux que vous avez apercus. Ils ressemblent à des petits verdiers (taille 15 cm, poids 30 g.), la bande alaire jaune est oblique et non pas longitudinale (verdier), le sommet de la tête est gris/noir. Comme souvent la femelle est plus terne. (Elle est prudente, elle! Et elle a tant à apporter...).

C'est aussi fin janvier et février que viennent les pinsons du nord (taille 15 cm, poids 27g). Ils se différencient des pinsons des arbres par leur poitrine carrément orange. Les tarins et les pinsons du nord viennent se réchauffer (de quoi se plaint-on) avant de remonter plus au nord.

J'ai eu la chance de voir 4 gros becs en même temps (18cm, 50g). (Il est sûr que lorsqu'on vient de voir l'adorable troglodyte mignon, taille 9 cm, poids10g, ça fait un choc!) 

Et plus encore, j'ai eu le bonheur d'en photographier 3 en même temps.

Ils se ressemblaient. L'an dernier ils étaient plus bleu que beige. L'intérêt de la photo est que l'on peut les différencier. Ainsi la tâche marron sur la bande alaire blanche d'Albert (gros bec a sur la mangeoire ) est différente de celle de Bernard (b à gauche sur la branche de l'autre côté du merle (cherchez l'intrus)), lui même différent de Christian ( gros bec c qui surplombe ce joli monde, c'est l'aîné, c'est sûr)

Bien sûr, les autres familiers de la mangeoire sont toujours présents: moineaux, chardonnerets, rouges-gorges, accenteurs mouchets, mésanges charbonnières, noire, bleues, longues queues, sitelle, merles sansonnets, pies corneilles, pigeons ramiers, geai. Pas revu le pic mar en février. Par contre vu un pic vert de taille modeste, puis un autre énorme (hélas pas assez longtemps pour le prendre).

Je vous souhaite de belles observations.

Dans le conte l'arc en ciel, plusieurs de ces oiseaux interviennent pour sauver l'arc en ciel:

Il a demandé

Aux chardonnerets,

Aux mésanges, aux verdiers,

Rouges gorges, piverts,

Et coqs des bruyères

De venir au chevet

Du malade à soigner...

5 février 2013:

Ce matin de 11 à 12, j'ai animé une séance récréative à la maison de retraite.
Je leur ai fait écouté l'émission de samedi dernier sur france inter: "sur les épaules de Darwin", qui parlait des abeilles. Le conteur hors pair, jean Claude Ameinsen, a un talent fou et une documentation à toute épreuve. Je coupais les morceaux de musique et les parties ardues.               

Puis j'ai terminé la séance par 3 de mes contes poétiques qui parlent des abeilles.

Pour ceux qui ne l'auraient pas entendu samedi, branchez-vous, c'est fantastique! Ca vaut tous les messages et blagues que nous recevons quotidiennement.

2 février 2013:

Bon anniversaire!

Et oui, voilà déjà un an, le 2 février 2012, je créais ce blog.

D'après les statistiques, vous avez été en moyenne 125 visiteurs par jour (crausse erreur! c'est par mois) et vous avez visionné 11939 pages durant cette année.

Je ne sais pas si c'est beaucoup ou peu, mais mon sentiment est que c'est énorme et je vous en remercie bien sincèrement. Pour fêter cet événement, je vous dédie les textes suivants (moitié prose, moitié poésie) consacrés aux mauvaises herbes qui sont désormais en voie de réhabilitation et appelées maintenant les herbes adventices. Ainsi il vous faudra vous habituer à voir pousser du pissenlit, du chien-dent ou autre plantain sur le bord des trottoirs. Et si vous vous en étonnez, apprenez qu'ainsi vous ne respirerez plus (lors du traitement) et ne boirez plus (par les eaux d'infiltration) le poison (au sens propre, molécule crée au début du siècle qui a donné l'ypérite de triste mémoire pendant la grande guerre, lire "du poison dans de nos assiettes" de Marie Monique Robin) qui était déversé, au moyen des herbicides, sur ces plantes avant notre changement de mentalité et de comportement.

Mais le combat ne fait que commencer!

 

Pour vous:

 

Le robinet couleurs.

Le robinet des villes voit la vie en bleu pour l'eau froide et en rouge pour l'eau chaude.

Le robinet des champs est bien plus riche en couleurs!

Dans un jardin abandonné, je connais un très vieux robinet. Toutes les plantes ensauvagées viennent le saluer.

Parfois, il me semble que lui aussi va les visiter et ils tiennent des conciliabules interminables. La vrille l'enlace tendrement, le parfum de la fleur l'enivre délicieusement et la feuille le caresse longuement au moindre souffle de vent. Alors, il lui arrive, éventuellement, de laisser échapper, à son corps défendant, quelques gouttes de son précieux liquide...

 

 

Les herbes folles

 

Lorsqu'il fait vraiment chaud, mon robinet nature,

Près du coquelicot, aime à se promener.

Mais qu'arrive le froid, c'est une autre aventure

Et le voilà blotti contre un joli bleuet.

 

Voulant la vérité, la lumière éclatante,

Il hume un pissenlit dans l'air frais du matin.

Il est pelotonné, quand la pluie est battante,

Dessous un bouton d'or ou le pied du plantain.

 

Lorsqu'il chemine au vent et par inadvertance,

Il vient à se frotter à l'épine, à l'ortie,

C'est qu'il cherche l'amour, le vert de l'espérance,

Les jours où dans le ciel il fait un peu trop gris.

 

Làs, je n'ai pu choisir, parmi ces herbes folles,

Dans ce jardin d'antan, quelle est ma préférée.

Pourtant j'ai peur qu'ainsi vous me trouviez frivole,

Car toutes je les aime et vous offre un bouquet.

 

 

27 janvier 2013:

Aujourd'hui, avec l'association SCEVE, nous avions rendez-vous à la maison pour une séance d'observation des oiseaux de 11 à 12h. Un nouveau venu, Francis, arrivé pile poil à l'heure a pu voir le geai sur la mangeoire. Ce bel oiseau, très demandé, n'a malheureusement pas pu rester, il allait à un casting très important pour sa carrière. Les autres invités se sont contentés de moineaux, verdiers, chardonnerets, mésanges bleues et charbonnières, accenteur mouchet, pinsons des arbres, étourneaux et merles.

Dans l'après midi, j'en ai revu d'autres, en particulier 3 mésanges à longue queue.

Le 28, vu l'adorable troglodyte mignon.

J'ai profité d'un rayon de soleil pour vérifier l'état du sucre candy dans la ruche, voir l'album insectes 3ème page. Il y a bien des fleurs dehors, de plus les perce-neige sont fleuris. Avec 8°, les abeilles préfèrent rester au chaud dans le restaurant. Pourtant, quelques rares courageuses se risquaient dehors.

 

26 janvier 2013:

L'année 2013 commence fort. Au coeur d'Orléans, le quartier privilégié des venelles du quartier Dunois abrite dans son écrin de verdure une diversité intéressante d'oiseaux.

Voici un joli florilège de nos beaux compagnons vus près de la maison en ce seul mois de janvier et presque tous photographiés.

Rouge gorge, tarin des aulnes, mésange noire, mésange bleue, mésange charbonnière, mésange à longue queue, chardonneret, pinson des arbres, pinson du nord, moineau, verdier, accenteur mouchet, sitelle, merle, étourneau, gros bec, pic mar, geai, pie, tourterelle, pigeon ramier, corneille. Pas vu mais entendu le pic vert.

Courant 2012,  en plus de la plupart de ces oiseaux nous avons vu :  troglodyte mignon, pouillot véloce, gobe mouche noir, rouge-queue, rouge queue à front blanc, fauvette grisette, fauvette à tête noire, martinet, hirondelle rustique, grive musicienne, pigeon des villes, pic vert, pic épeiche, mouette, buse.

Soit 37 en tout.

 

 

12 janvier 2013:

 

Quelques photos sur l'album photos.

Le pic mar est revenu nous voir. 

Un geai, je pense différent de celui de fin 2012, plus beige il me semble, vient chercher une par une les graines de tournesol dans la mangeoire aux petits oiseaux.

Vu aujourd'hui le premier tarin des aulnes de l'hiver.

Bonne année à tous!

30 décembre: des nouvelles des abeilles:

8,6° dehors à 10h00: 1 abeille à la minute, durant 3 mn, entrait ou sortait.

A 11h20 la température n'avait guère évolué mais soleil aidant il y avait un peu plus d'animation:

10 abeilles la première mn, 6 la deuxième et 21 la troisième. j'étais absent pour une observation d'après midi. 

Qu'elles sont courageuses ces éclaireuses car c'est tout de même un peu froid pour une animation normale. J'en voyais rentrer quelques unes avec du pollen sur les pattes arrières. il est vrai qu'il y a encore quelques fleurs un peu partout, dont beaucoup de jasmin d'hiver, mais je ne sais pas si elles l'apprécie.

29 décembre 2012: 

Hier un peu plus d'une trentaine d'oiseaux sous la mangeoire dont 12 chardonnerets+ verdiers, moineaux et encore les petites mésanges s'étaient retirées. puis un beau geai est venu se poser en voletant sur le rebord étroit de la mangeoire et il est reparti. Avant cette envahissement l'accenteur mouchet était venu discrètement sous le cerisier.

Les réponses aux différentes questions étaient:

album oiseau: la réponse était: le pic mar. confirmation de Marie des Neiges de LNE.
ASSEZ COURANT EN CAMPAGNE MAIS PLUS RARE EN VILLE. J'AI EU DE LA CHANCE QU'IL VIENNE ME VOIR.
IL NE PEUT ÊTRE CONFONDU AVEC LE PIC EPEICHE OU LE PIC EPEICHETTE CAR SA CALOTTE EST ROUGE SANS SOURCIL NOIR DE DEMARCATION AVEC LE BLANC DE LA TÊTE ET SON CROUPION EST LEGEREMENT ORANGE.

album petites bêtes:

- larve de lucane ou de rhinoceros (2 fois plus grande que celle de la cétoine)

- espèce de limace très ferme qui vit sous terre (argileuse) et avale les vers de terre. je vais demander au responsable du muséum de m'en dire plus. Si vous connaissez, merci de me renseigner.

je viens de mettre de nouveaux textes dans les rubriques contes du matin , midi et soir.

 

17 décembre 2012:

Aujourd'hui, jour de fête, le gros bec casse noyaux est revenu, le pic aussi, la mésange noire également et j'ai vu près de 7 chardonnerets picorant sous la mangeoire. Sur la photo, il n'y en a que 5 . En 2011 je n'ai vu aucun de ces oiseaux. Gros bec et mésange noire seulement en 2010. Il ne manque plus que le pinson du nord et le tarin des aulnes pour battre le record. Il reste encore janvier et février pour y prétendre.

2 décembre 2012:

la mangeoire a pris sa vitesse de croisière. ceux que je n'avais pas vu le 26/11 sont revenus au resto: merles, pies, corneille, tourterelles turques, chardonnerets, sansonnets et la petite mésange noire que je n'avais pas vue l'an dernier. de temps en temps j'aperçois le troglodyte mignon, mais pas question de le photographier, il fuit les paparazzis. voir la nouvelle rubrique: astuces au jardin. précision apportée ce jour sur le volume gagné.

26 novembre 2012:

aujourd'hui, pendant le repas de midi, un geai et un pic sont arrivés en même temps, chacun de son coté. Puis le geai a chassé le pic qui est venu se poser sur l'arbre libéré par le geai. Je n'ai pas eu le temps de les photographier. Il s'agissait d'un pic épeiche plus grand que celui de la devinette.(flûte, je viens de dévoiler un indice). En leur compagnie, il y avait ce jour: moineaux, verdiers, sitelle, pinsons des arbres, mesanges bleues et charbonnieres, rouge-gorge.

 25 novembre 2012:

ma modif du 21 etait nulle. Maintenant cela devrait aller mieux.

Voir l'album oiseaux. Quelques spécimens ajoutés dont notre pic qui attend toujours de vos nouvelles et qui joue les acrobates.

Prochainement, je vais créer un album astuces au jardin. En premier je vous parlerai d'une extension à bas prix du volume de la brouette.

21 novembre 2012:

SUITE A PLAINTE AVEREE D'IMMOBILISME DU BLOG, J'AI MODIFIE MON MODE DE FONCTIONNEMENT. LE BLOG N'ETAIT PAS FIGE, MAIS CELA NE SE VOYAIT PAS POUR CELUI QUI CHERCHAIT TRES JUSTEMENT LE CHANGEMENT. AVEZ-VOUS REMARQUE QUE JE N'ETAIS PAS TRES FORTICHE EN CE DOMAINE? DONT ACTE.

PUISQUE JE VOUS AI POSE UNE DEVINETTE AU SUJET DU PIC (J'ATTENDS VOS REPONSES ET MONSIEUR LE ¨PIC ATTEND EGALEMENT POUR VOUS PORTER VOS RECOMPENSES), JE VAIS VOUS EN PRESENTER UNE SECONDE:

ALLEZ DANS L'ALBUM PETITES BETES DE  MON JARDIN, PAGE 2, ET DITES MOI DONC QUELLE EST CETTE BETE ETRANGE PHOTOGRAPHIEE DANS MON JARDIN? 

 

4 NOVEMBRE 2012:

UN NOUVEL HOTE SUR LA MANGEOIRE. VU POUR LA PREMIERE FOIS. IL S'AGIT D'UN PIC, MAIS LEQUEL? J'AI MA PETITE IDEE MAIS J'AI DEMANDE CONFIRMATION. REPONSE DANS 8 JOURS. A VOIR DANS L'ALBUM OISEAUX. ATTENTION DANS LA GALERIE IL Y A UNE 2° PAGE. CLIQUEZ SUR PAGE SUIVANTE. RE ATTENTION, DANS LE DIAPORAMA IL N'Y A PAS DE LEGENDE. PRENEZ LES VUES EN DIRECT. A NE PAS MANQUER, LOTS à GAGNER. C'EST LE PIC QUI L'A DIT...

25 OCTOBRE 2012:

J'AI APPORTE UNE PRECISION SUR LA PHOTO DE LA CETOINE (ALBUM PETITES BETES...) POUR DIFFERENTIER SA LARVE (UTILE)DE CELLE DU HANNETON (PLUS GENANTE POUR LE JARDINIER)

22 OCTOBRE 2012:

AUJOURD'HUI, J'AI DECIDE D'APPELER CETTE RUBRIQUE MON REFUGE LPO (LIGUE DE PROTECTION DES OISEAUX) AU JOUR LE JOUR. (BIEN SUR, MON TERRAIN EST LUI MEME REFUGE)

POURQUOI? 

NOUS AVONS BESOIN AUTANT DES OISEAUX QUE DES INSECTES. INDEPENDAMMENT DU PLAISIR QU'ILS NOUS PROCURENT PAR LEUR PRESENCE, LEUR CHANT ET LEUR BEAUTE, LES OISEAUX DISSEMINENT LES GRAINES ET MANGENT QUANTITE DE CHENILLES ET PUCERONS POUR LE PLUS GRAND BIEN DU JARDINIER. A DEFAUT D'ADHERER A LPO, PRATIQUEZ EGALEMENT L'ACCUEIL DES OISEAUX PAR DES MANGEOIRES L'HIVER ET UN PETIT POINT D'EAU ET VOUS AUREZ VOUS AUSSI LE BONHEUR DE LES OBSERVER DE PRES. LES PHOTOS DE L'ALBUM "LES OISEAUX DU JARDIN" SONT PRISES ENTRE 5 ET 8  METRES DE LA FENETRE DE LA CUISINE.

FABRIQUEZ VOUS EGALEMENT DES NICHOIRS (TOUS LES PLANS SONT SUR LE NET) OU ACHETEZ LES POUR AVOIR LE BONHEUR D'APERCEVOIR DE NOUVELLES NICHEES.

FABRIQUEZ EGALEMENT DES REFUGES A ABEILLES SOLITAIRES, UN SIMPLE PETIT FAGOT DE ROSEAU OU BAMBOU OU TIGE A MOELLE (SUREAU, ROSE TREMIERE... D'UN DIAMETRE INFERIEUR A 12 mm, MAIS PLUTOT DE 4 A 7 MM) FERME D'UN COTE (UN NOEUD DU ROSEAU OU BAMBOU FERA L'AFFAIRE). AU PRINTEMPS, UNE ABEILLE PONDRA UN OEUF A COTE D'UN PETIT TAS DE POLLEN ET DE MIEL DANS CHACUNE DES CELLULES QU'ELLE AURA CONFECTIONNEES DANS LE TUBE. DANS UN AN DE NOUVELLES ABEILLES (OSMIES ROUSSES,...)VERRONT LE JOUR.

AU FAIT, SAVIEZ VOUS QU'IL POSSIBLE D'ETRE REFUGE LPO AVEC UN SIMPLE BALCON?

VUS HIER: UN ACCENTEUR MOUCHET (DEJA EN PHOTO DANS L'ALBUM OISEAUX) ET UN TROGLODYTE MIGNON

17 OCTOBRE 2012:

CONTRAIREMENT AUX AUTRES ANNEES, LE PAPILLON VULCAIN QUI SE DELECTE DES FIGUES TROP MURES EST PEU PRESENT. VU UN SEUL POUR L'INSTANT ALORS QU'IL N'Y A JAMAIS EU AUTANT DE FIGUES. IL N'EST PAS FOU! ELLES SONT CERTES TRES BELLES (COMME DES POIRES WILLIAM), MAIS GORGEES D'EAU ELLES SONT PEU SUCREES.

11 OCTOBRE 2012:

PRECISION DE MICHEL BINON DU MUSEUM D'HISTOIRE NATURELLE D'ORLEANS. L'INSECTE QUE JE LUI AI PROPOSE VERS LA FIN DE L'ALBUM "PETITES BETES DU JARDIN" EST PEU COMMUN DANS LE LOIRET(XYLOTRECHUS ARVICOLA) AVANT L'HIVER JE SUIS ALLE VOIR MES PETITS HABITANTS DU ROMARIN: PAS MOINS DE 8 CHRYSOMELES ETAIENT AU RENDEZ-VOUS.

9 OCTOBRE 2012:

J'OUBLIAIS DE PRECISER QUE SI NOUS N'AVONS PAS VU DE SITELLE DE TOUT L'HIVER 2011/2012, IL Y A MAINTENANT UN COUPLE PRESENT TOUS LES JOURS. VUS EGALEMENT PINSONS DES ARBRES ET VERDIERS + UN GEAI VENU ME CHIPER DES NOIX QUI SECHAIENT.

 

7 OCTOBRE 2012:

(DOMMAGE, JE VIENS DE CHANGER LES TEXTES ET MON BEAU CONTE "OCTOBRE" A DISPARU). BONJOUR APRES UNE LONGUE ABSENCE. C'ETAIT L'ETE, PEU D'OISEAUX ET PAS D'INSECTES PARTICULIERS. CA Y EST, LES ABEILLES SONT BIEN INSTALLEES. JE NE VAIS PAS TARDER A PREPARER LEUR HIVERNATION. LES OISEAUX SONT REVENUS. DEJA VUES: MESANGES A LONGUE QUEUE, CHARBONNIERES, BLEUES. J'ENTENDS LE PIVERT TOUS LES JOURS MAIS NE LE VOIS PAS. PAR CONTRE VOILA 3 JOURS ET AUJOURD'HUI, POUR LA PREMIERE FOIS DE MA VIE, UN PIC EPEICHE. MAGNIFIQUE, MAIS QUE JE N'AI PAS PU PHOTOGRAPHIER. J'AI AUSSI VU PRES DE LA RUCHE UNE ESPECE D'ENORME ABEILLE OU FRELON, ASSEZ JAUNE, MAIS QUE JE NE CONNAIS PAS. NI FRELON CRABO, NI ASIATIQUE. J'AI MIS QUELQUES PHOTOS DANS L'ALBUM BEBÊTES. J'ATTENDS LEUR IDENTIFICATION PAR UN PRO POUR LES NOMMER. PORTEZ VOUS BIEN! 

1° JUIN 2012:

UN COUPLE D'APICULTEURS SYMPATHIQUES, Mr ET Mme PIET ONT DEPOSE LES ABEILLES DANS UNE RUCHETTE (BOITE EN POLYSTYRENE TENUE A BOUT DE BRAS DEPUIS L'ECHELLE ET PERMETTANT DE RECUEILLIR L'ESSAIM). MAINTENANT IL NOUS FAUT RECUPERER UNE RUCHE POUR TRANSFERER CES DAMES DANS LEUR HABITAT DEFINITIF. A SUIVRE...

26 MAI 2012:

LA COM EFFECTUEE DE MAIN DE MAITRE PAR NOTRE MENTOR, JL CHARLEUX,  A PORTE SES FRUITS: EN AVANCE DE 2 JOURS SUR NOTRE SORTIE INSECTES DU 28, DES INVITEES SURPRISES SONT ARRIVEES SUR NOTRE SAPIN DE DOUGLAS. C'EST PROMETTEUR ... (voir album photos, mosaïque fin page 1 et début page 2)

IL EST VRAI QUE DIMANCHE CAVALOU LIVRE SON ULTIME COURSE (QUESTION DE VIE OU DE MORT) ET QUE LA REINE DES ABEILLES A PROMIS D'AIDER REINE MARGUERITE (VOIR LE CONTE CAVALOU DANS LE CHAPITRE CONTES DU MIDI, DU LIVRE PRESENTE)

21 MAI 2012:

PHOTO D'UNE CETOINE. ATTENTION NE PAS CONFONDRE SA LARVE (PETITES PATTES) AVEC LA LARVE DU HANNETON (GRANDES PATTES)

16MAI 2012:

SORTIE INSECTES AVEC JEAN DAVID, ENTOMOLOGISTE A ECO-ENTOMOLOGIE:  MA PETITE FILLE  A PASSE 4 H A PAPILLONNER ET "INSECTISER". MEME PAS FATIGUEE. VU NOMBRE DE CHARANCONS, COCCINELLES, COLEOPTERES, PAPILLONS...VU UN CARABE ET POUR LA PREMIERE FOIS UN IULE DE 5 CM DE LONG. CERTES MOINS IMPRESSIONNANT QUE CEUX QUI SONT AU VIVARIUM DU JARDIN DES PLANTES A PARIS AUSTERLITZ (PRES D'UN METRE DE LONG), MAIS CELUI LA, IL EST BIEN DE CHEZ NOUS (JE L'AI PERDU DANS L'HERBE AVANT LA PHOTO, SNIF!). EN PHOTO EGALEMENT UNE OVOTHEQUE DE MANTE RELIGIEUSE, TROUVEE A 10CM DU SOL DANS UNE TOUFFE DE PETIT JONCS DANS UNE ZONE A PEINE HUMIDE.

15 MAI 2012:

SORTIE SCEVE AVEC MARIE DES NEIGES ORNITHOLOGUE à LOIRET NATURE ENVIRONNEMENT: 28 OISEAUX OBSERVES PENDANT NOTRE QUETE MATINALE, MAIS PAS DE BELLE PHOTO A PROPOSER, SINON CETTE GIROUETTE INSOLITE BIEN QUE PLAISANTE DANS CE CIEL GAZOUILLANT. NOUS AVONS QUAND MEME VU : GEAI, GOBE-MOUCHES, ROUGE QUEUE NOIR, ROUGE QUEUE A FRONT BLANC EN PLUS DES CLASSIQUES MESANGES, PINSONS, VERDIERS... 

5 MAI 2012:

PAPILLON CITRON TROUVE DANS L'ARROSOIR. PLUTOT MAL EN POINT. JE L'AI POSE SUR CETTE BRANCHE. UNE HEURE APRES, IL N'ETAIT PLUS LÀ. J'ESPERE QU'IL S'ETAIT REMIS. A VOIR: SA LANGUE SORTIE ET ENROULEE BIEN PLUS QU'A L'ACCOUTUMEE.

17 avril 2012:

AUJOURD'HUI, 15 MOINEAUX ET 3 VERDIERS PICORAIENT ENSEMBLE LES GRAINES DE PISSENLIT SUR LA "PELOUSE". COMME JE SUIS D'UN NATUREL OPTIMISTE, JE NE DOUTE PAS QUE L'ANNEE PROCHAINE IL N'Y AURA PLUS D'HERBE FOLLE DANS CETTE ZONE...

14 avril 2012:

J'AI VU AUJOURD'HUI MES PREMIERS MARTINETS DE L'ANNEE (6).

PENDANT QUE JE LES OBSERVAIS, UNE HIRONDELLE RUSTIQUE EST PASSEE AU DESSUS DE MOI. C'EST LA PREMIERE FOIS QUE J'EN VOIS EN VILLE. VOILA 2 ANS IL Y AVAIT ENCORE DES HIRONDELLES DES FENETRES, MAIS LES TRAVAUX DE SONIS LES ONT CHASSEES.

12 avril 2012:

UN ROUGE QUEUE ET UNE FAUVETTE A TETE NOIRE ONT EGALEMENT PRIS DES COURS DE NATATION.

9/4 JE L'AI. LE POUILLOT VELOCE EST VENU SE BAIGNER

7 avril 2012:

UN ROUGE QUEUE A FRONT BLANC FAIT UNE PAUSE SUR UNE BUCHE DANS LE JARDIN. MATIN.

6 avril 2012:

20H10 UN GRAND RAPACE SEMBLE DECOLLER DU TOIT DE LA MAISON. 1.2/1.3 M D'ENVERGURE.

3 avril 2012:

UNE FAUVETTE GRISETTE PREND SON BAIN. PHOTO

29 mars 2012:

VU AUJOURD'HUI MON PREMIER POUILLOT VELOCE. PHOTO PARFAITEMENT INEXPLOITABLE. COPIE A REVOIR

25 mars 2012:

AUJOURD'HUI J'AI VU MON 4° PAPILLON CITRON,

 12 mars 2012:

AUJOURD'HUI, JOUR (PRESQUE) DE PRINTEMPS, J'AI VU:

 - UNE ABEILLE CHARPENTIERE (LA PLUS GROSSE DES ABEILLES, D'UN BLEU METALLIQUE ET FORT BRUYANTE),

 - PLUSIEURS SYRPHES,

 - UNE OSMIE ROUSSE, ABEILLE SOLITAIRE QUI SORT PLUS TOT, PAR TEMPS PLUS FRAIS, QUE L' ABEILLE DOMESTIQUE ET QUE L'ON PEUT AVOIR TOUTE L'ANNEE PRES DE SOI EN CONFECTIONNANT UN PETIT FAGOT DE ROSEAUX QUI LUI PERMET DE PONDRE LA GENERATION SUIVANTE. ELLE OFFRE L'AVANTAGE DE POLLENISER LES PLANTES PRECOCES ( AMANDIERS,... OU MEME CERISIERS LORSQUE LE FROID DURE LONGTEMPS. 

 - UN PAPILLON CITRON.  LE CITRON EST UN PAPILLON TRES PRECOCE QUI HIVERNE DIFFEREMMENT DES AUTRES PAPILLONS SUR UN ABRI DE FORTUNE ET QUI EST CAPABLE DE SORTIR EN PLEIN HIVER POUR PEU QU'IL Y AIT UNE JOURNEE ENSOLEILLEE AU TEMPS DOUX. SANS COMPTER 6 VERDIERS, 4 PINSONS DES ARBRES, 2 CHARDONNERETS, LES MOINEAUX, 2 PIES, MON ACCENTEUR MOUCHET ET MON PETIT ROUGE GORGE. MAINTENANT, ILS SONT COPAINS. VOILA ENCORE UN MOIS, LE ROUGE GORGE NE LE SUPPORTAIT PAS.

Commentaires

Ta maison c'est un vrai paradis, chez nous, nous observons la couvée d'un cygne depuis 1 mois, malheureusement la montée des eaux risque d'anéantir sa progéniture.
Bravo pour ton blog.

Écrit par : kiki | 29/04/2012

bonjour.
merci, c'est gentil.
tous les coins des particuliers sont des paradis dès l'instant qu'ils sont un tant soit peu ensauvagés et que tu as le temps d'observer.
à bientôt.
pour la couvée menacée du cygne, il faudrait peut être aviser la LPO, à défaut france nature environnement, le muséum ou la mairie.
mimi.

Écrit par : mimi | 30/04/2012

Bonjour mimi,
Cette chère souris, qu'est elle devenue? Où se trouve sa nouvelle demeure?
N'appréhendes tu pas à présent le silence nocturne?
A bientôt!

Écrit par : Le pas bête | 19/03/2018

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